167 interventions trouvées.
Une mission d'information sur l'adaptation de la politique familiale française aux défis de la société du XXIe siècle a été créée : c'est un vrai sujet, qui se télescope avec celui des retraites. On ne saurait plaider en faveur d'un système par répartition sans se soucier des réponses concrètes qui seront apportées. Nous considérons que le Gouvernement, dans sa réponse, est défaillant, et même à côté de la plaque pour ce qui concerne les femmes, les mères, les pensions de réversion. Il n'en demeure pas moins que notre collègue avait le droit de déposer cet amendement. Un dernier mot, monsieur le rapporteur : vous avez une fois de plus commis une m...
Chose curieuse : tout le monde parle de répartition, mais il y a deux conditions au bon fonctionnement d'un système par répartition. La première tient à une natalité forte – que nous envient l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne, raison pour laquelle il est totalement absurde de suivre les modèles de ces pays. On ne cesse de brandir l'Allemagne en exemple, mais si ce pays a réduit les pensions de ses retraités, c'est parce que son évolution démograph...
Son premier signataire est le président du groupe UDI, Agir et indépendants, Jean-Christophe Lagarde, qui propose d'insérer dans les principes de l'article 1er l'idée d'un outil financier et la création d'un système mixte combinant la répartition et la capitalisation publique. Il s'agirait d'un système de retraite universel par répartition, qui ne s'opposerait pas à l'éventuelle création, dans un futur plus ou moins proche, d'un système mixte associant une part de capitalisation obligatoire à la répartition.
Le projet de loi fait, sans ambiguïté dans sa rédaction ni dans ses intentions, le choix clair de la définition d'un périmètre de régime de retraite obligatoire par répartition. Rien n'empêche ceux qui veulent compléter leur retraite par de la capitalisation de le faire, mais le système de retraite universel est un système par répartition. Il sera d'ailleurs plus large que ce qu'il était jusqu'à présent, puisqu'il intégrera les systèmes de retraite complémentaire. Avis défavorable.
Que vous ne vouliez pas l'écrire noir sur blanc, je le comprends, car vous ne cessez de nous assurer que le système restera par répartition. Mais, là aussi, nous nous trouvons dans un faux-semblant.
La faiblesse de la natalité dans notre pays pose problème, notamment dans le domaine sur lequel nous travaillons aujourd'hui. Il faut sereinement se poser la question : je suis une femme et n'ai aucun problème à parler de natalité, car cela n'obère en rien ma liberté. L'amendement propose d'insérer l'alinéa suivant : « Ce choix ne fait pas obstacle à la création d'un système mixte, combinant répartition et capitalisation ». Dans le système actuel, la capitalisation existe, tant dans le public que dans le privé, avec Préfon ou AGIRC-ARRCO, mais il faut rappeler l'essence du projet de loi : nous voulons réaffirmer le principe d'un système par répartition, qui s'appliquera à 99 % des assurés et à 96 % des revenus.
Nous ne pouvons évidemment pas soutenir un tel amendement, et réaffirmons le principe d'un système solidaire par répartition, qui existe dans notre pays depuis la mise en oeuvre du programme du Conseil national de la Résistance. Il est inutile de créer de la confusion, et, si certains de nos concitoyens le souhaitent, ils sont libres de recourir à ce type de produits financiers.
...t je regarde ce qui se fait dans les autres États membres de l'Union européenne, en Suède, en Allemagne ou au Royaume-Uni, mais également dans d'autres pays, comme les États-Unis et le Japon : la capitalisation allège le poids financier, toujours plus lourd, qui pèse sur les actifs et bonifie les pensions de retraite, tout en répondant aux besoins de l'économie en épargne longue. Les systèmes par répartition et par capitalisation ne s'opposent pas, et leur association nourrirait la croissance. Une telle mesure mérite d'être regardée. Je vous remercie pour le débat que nous aurons plus tard sur ce sujet.
Les membres de la majorité se sont évertués pendant plus d'une heure à nous dire que le texte ne touchait pas au système par répartition, que 230 milliards d'euros d'épargne retraite était un montant déjà élevé et que le ministre de l'économie et des finances, Bruno Le Maire, avait eu tort de dire qu'il fallait la déverrouiller. Mais, à la faveur de cet amendement, d'inspiration européenne et même états-unienne, le rapporteur, tout en refusant son adoption, affirme que le système ira dans ce sens et le secrétaire d'État reconnaît ...
...e mes revenus, et qui n'ouvre aucun droit. Comme l'un d'entre nous l'a très bien dit cet après-midi, ces gens sont ceux dont l'espérance de vie est la plus élevée. Si nous déplafonnions la cotisation ouvrant des droits à la retraite, son financement pèserait lourdement sur le budget de la future Caisse nationale de retraite universelle. Ce plafonnement garantit la solidarité, ainsi que la bonne répartition de l'effort budgétaire sur l'ensemble des Français. À défaut, ce sont les 1 % de Français les plus riches qui pèseront le plus lourd dans le budget des retraites, étant donné qu'ils vivent très longtemps, avec des niveaux de pension très élevés. S'agissant de la retraite par capitalisation, il faut revenir à la réalité : le plan d'épargne retraite populaire – PERP – existe depuis 2003 !
Dès lors que nous sommes dans un système par répartition, qui paiera la différence pour les retraités d'aujourd'hui ? Les 99 % restants de la population. Voilà exactement ce qui se passera !
...ons de retraite, que vous organisez par le biais de cette réforme, monsieur le secrétaire d'État, n'incitera pas les Français, qui savent bien que leurs pensions diminueront si par malheur cette réforme était adoptée, à souscrire à de nouveaux plans de capitalisation. Qu'il existe des fonds de capitalisation ne me gêne en rien, si l'on assure une retraite digne à nos retraités par le biais de la répartition. En l'espèce, vous affaiblissez le système par répartition, pour vous exclamer par la suite : « Tiens ! C'est curieux : les plans d'épargne retraite se développent ! ». Deuxième point : vous y allez fort pour les plus hauts revenus ! Après le chèque de 5 milliards qu'a été la suppression de l'impôt sur la fortune, voici un chèque de 4 milliards pour les 1 % les plus riches de France ! C'est ahur...
Il vise à préciser notre conception d'un régime de retraite juste. Il s'agirait d'un régime obligatoire par répartition, qui garantisse à chacun des conditions d'existence dignes et une protection contre les aléas de la vie et de la vieillesse. Ce régime doit reposer sur la solidarité entre et au sein de chaque génération, et tendre à la réduction des inégalités de l'existence. En complément des propos de Valérie Rabault, j'ajouterai que le montant minimum de la pension lorsque l'on part en retraite à 62 ans équi...
...n faveur de laquelle Nathalie Elimas s'est livrée ce matin à un véritable plaidoyer, elle est une composante de la compétitivité de l'économie française. Nous avons la chance d'être le pays d'Europe dont le taux de fécondité est le plus élevé. Toutefois, celui-ci est sur le point de passer sous la barre de deux enfants par femme. Il n'est donc pas anormal, si l'on veut consolider la retraite par répartition, d'assurer une reconnaissance aux femmes partant en retraite. C'est pourquoi il existe des bonifications, que nous aborderons un peu plus tard, lors de l'examen des articles afférents. Toutefois, il est normal que nous en débattions dès l'examen de l'article 1er, car nous ne sommes pas tout à fait certains d'aller au bout du chemin. Quant au financement de la retraite, par répartition ou par ca...
... 83 depuis 2003 – et le contrat Madelin existent depuis longtemps. Ce qui importe, c'est que vous éclairiez la représentation nationale sur certains principes prévus à l'article 1er du présent texte de loi, monsieur le secrétaire d'État, s'agissant notamment de la mention d'une retraite digne, dont le montant n'est pas précisé. Il me paraît important de préciser, dans le cadre d'une retraite par répartition, ce que signifie une retraite digne. Cela permettrait, me semble-t-il, de lever certains obstacles de compréhension.
Cet amendement vise à préciser la conception du groupe Socialistes d'un régime de retraite plus juste. Il s'agit d'un régime obligatoire par répartition garantissant à chacun des conditions d'existence dignes et lui assurant une protection contre les aléas de la vie et de la vieillesse. Il paraît essentiel de rappeler ces fondements dans le débat qui nous occupe depuis plusieurs jours et qui intéresse grandement les Français, lesquels sont attachés à l'idée d'un régime de retraite qui repose sur la solidarité entre et au sein de chaque génération...
... qui correspond aux deux tiers du salaire mensuel moyen d'un avocat. Et, si je comprends bien le tableau qui m'a été montré, plus le chiffre d'affaires sera élevé, plus l'impact de la réforme sera non plus négatif, mais positif. Votre réforme, comme l'illustre le cas particulier des avocats pour lesquels des abattements de 30 % sur l'assiette et sur la CSG sont prévus, modifie donc le système de répartition en faisant reposer l'essentiel de l'effort sur le milieu de la profession, ce qui ne me semble pas très juste. On pourrait en effet penser que plus on gagne de l'argent, plus on participe au système de répartition, plus on cotise. Or on tape ici sur le milieu de gamme. Et rappelons-nous que, si nous parlons aujourd'hui d'un abattement de 30 %, le haut-commissaire – il y a trois mois, certes – évo...
...nction des carrières, étant donné que le niveau minimum de retraite pourra s'avérer sans aucun lien avec les droits ouverts, comme c'est déjà le cas, l'emploi du terme « universel » est inapproprié. Il faut préférer la clarté : nous en avons besoin et nos concitoyens y ont droit. Ainsi, il convient de nommer le futur régime en fonction de ses caractéristiques principales : régime de retraite par répartition et par points.
...s mal géré, elle a plutôt décidé de consentir un effort en faveur de ses anciens. Je propose donc d'inscrire la fraternité, parce que nous la devons à nos anciens, comme aux jeunes qui travaillent dur aujourd'hui et seront les anciens de demain. Nous leur devons un niveau de retraite satisfaisant, et seul un objectif de dépense publique clairement défini permettrait par la suite de déterminer la répartition des moyens. Mais, comme l'étude de financement est renvoyée à la conférence de financement, nous débattons dans le vide – et dans le brouillard.
Trop d'amendements les rend indigestes : monsieur Dupont-Aignan, vous n'avez pas défendu le bon. Celui qui nous intéressait visait à insérer « par répartition » après le mot « retraite ». Avis défavorable.