Interventions sur "revalorisation"

277 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Oui, nous agissons pour une école inclusive. Oui, nous considérons que les enseignants sont les architectes du monde moderne parce qu'ils sont ceux du monde de demain. Ils construisent la nation de demain en transmettant le savoir à nos enfants. C'est la raison pour laquelle nous avons engagé une revalorisation substantielle de la rémunération des personnels. Et quand j'entends ceux qui ont soutenu le gouvernement pendant le quinquennat de François Hollande, j'ai envie de leur dire : « qu'avez-vous fait entre 2012 et 2017 ? »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Avec le Grenelle de l'éducation, nous avons lancé un plan de revalorisation pour les enseignants : 400 millions d'euros mobilisés en 2021 et plus de 700 millions d'euros supplémentaires en 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...idéologique que nous avons partagé avec vous tout au long de ce quinquennat. Oui, il est nécessaire d'investir dans la jeunesse, surtout dans les fondamentaux de son éducation pour que les élèves disposent des bases nécessaires pour réussir leur scolarité. C'est ainsi que je me réjouis de l'augmentation, cette année encore, du budget consacré à l'enseignement scolaire, qui comprend notamment une revalorisation salariale plus que bienvenue. Comme nous avions pu le rappeler en commission, la question des rémunérations n'est évidemment pas la seule qui nous intéresse lorsque l'on parle du métier de professeur : le nombre d'enseignants, l'organisation et le cadre du travail ne sauraient être oubliés alors que de nombreux professeurs font face à des conditions de travail parfois difficiles, voire dangereuse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...est bien passé, attitude qui laisse s'installer un double sentiment d'impuissance et d'impunité. La considération des enseignants passe aussi par le niveau de leur rémunération. Les enseignants français figurent parmi les moins payés d'Europe. Aussi ce budget pour 2022 concrétise-t-il les engagements du Grenelle de l'éducation, dans la suite de la première enveloppe de l'an dernier consacrée aux revalorisations salariales. Si les crédits consacrés à cette deuxième tranche de revalorisation représentent une enveloppe plus importante que prévu, notre groupe regrette que celle-ci finance des primes moins élevées que celles versées depuis mai dernier. Surtout, comme l'indiquent les organisations syndicales, ces primes ne remplaceront pas une loi de programmation pluriannuelle, promise par le Gouvernement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...andes répétées et des besoins plus qu'avérés, le manque de médecins scolaires n'est pas comblé : au contraire, on en compte cinquante-trois de moins que l'an passé. La difficulté à recruter des médecins scolaires est en partie due au niveau de salaire et au très grand nombre d'élèves à prendre en charge, un seul praticien pouvant en avoir 46 000. Plus généralement, alors que vous annonciez une « revalorisation historique » du salaire des enseignants, ces derniers devront encore prendre leur mal en patience. En effet, lorsque l'on regarde dans le détail les 700 millions d'euros de crédits que vous annoncez pour cette mission, l'on s'aperçoit que seuls 260 millions seront concrètement consacrés à cette revalorisation. À ce jour, selon l'OCDE, la France demeure à la traîne par rapport à la moyenne des au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...e, ce sont près de 8 000 emplois d'enseignant qui ont été supprimés, et ce dans un contexte de hausse très soutenue du nombre d'élèves. Par ailleurs, si les crédits de la mission "Enseignement scolaire " sont en augmentation de 1,7 milliard d'euros pour 2022, une partie de cette hausse est destinée à honorer des mesures prises avant 2017. Sur cette somme, seuls 400 millions d'euros concernent la revalorisation des personnels, et non 700 millions comme vous l'affirmez. Ainsi, malgré la grave crise sanitaire et sociale que nous traversons et malgré les alertes répétées qui ont fait suite à la fermeture des écoles pendant le confinement, particulièrement dans les quartiers populaires, seuls 50 emplois sont créés dans l'enseignement – sachant que 470 sont supprimés dans un second degré décidément maltraité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

...CP et CE1. Ils permettront également d'étendre la mesure de dédoublement des classes à la grande section de maternelle en éducation prioritaire, le dédoublement des classes de CP et CE1 étant désormais entièrement réalisé, avec un succès indéniable salué par l'ensemble des acteurs. Au total, 2 500 emplois sont dédiés à cette priorité dans le budget pour 2022. Le budget pour 2021 avait engagé une revalorisation salariale du métier d'enseignant et un renforcement de l'attractivité des métiers de l'éducation, avec 441 millions fléchés sur le sujet. Le budget 2022 concrétise les engagements pris dans le cadre du Grenelle de l'éducation avec 726 millions d'euros consacrés aux revalorisations. Au total, ce sont donc plus de 1 150 millions d'euros – oui, 1 150 millions – qui ont été mobilisés sur les deux der...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Je reviens sur la revalorisation des enseignants. J'ai rappelé tout à l'heure que le gouvernement de François Hollande avait instauré, en partenariat avec les organisations syndicales, le protocole PPCR, qui concernait les carrières de tous les enseignants. Sitôt votre arrivée au ministère, vous l'avez évidemment supprimé. Je rappelle de quoi il était question. L'objectif était de revaloriser l'intégralité de la profession : le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Si le protocole PPCR a été lancé sous la présidence de François Hollande en 2016, il a été pleinement appliqué par notre majorité de 2017 à 2021. Autrement dit, il a été financé par les lois de finances de l'actuelle législature. Le PPCR a permis d'insuffler 1 milliard d'euros pour améliorer la rémunération du personnel de l'enseignement scolaire. Vous proposez de financer la revalorisation à hauteur de 1 milliard d'euros, ce qui est inférieur au montant de 1,2 milliard prévu par le Grenelle de l'éducation. Je considère donc que votre amendement est satisfait pour 2022. La commission n'ayant pas examiné cet amendement, je donne à titre personnel un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Sans répéter les arguments du ministre sur la revalorisation, je souligne seulement que vous proposez de financer un montant de 10 millions d'euros, c'est-à-dire 120 fois inférieur à la revalorisation que nous proposons. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...Le nombre de médecins scolaires ne fait que diminuer et les départements peinent à en recruter, en premier lieu parce que le métier n'est pas attractif. Les médecins et infirmiers scolaires perçoivent en effet les salaires les plus bas de l'ensemble de la profession médicale. Par exemple, les médecins scolaires débutants se voient proposer un salaire brut d'environ 2 000 euros. Des efforts sur la revalorisation des salaires sont nécessaires. Dans son dernier rapport, la Cour des comptes a proposé une revalorisation indemnitaire de 30 %, qui permettrait de se rapprocher du niveau de rémunération des médecins inspecteurs de santé publique. C'est au moins vers cet objectif que nous devons tendre et c'est ce que propose cet amendement, pour un coût estimé à 3 millions d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...ergences quant à la façon de régler les problèmes. Face à la précarité de la profession des AESH, nous demandons depuis le début du quinquennat la création d'une indemnité de fonction de 50 euros net par mois pour les personnels. Vous y avez répondu ici, et c'est tant mieux, puisque l'augmentation est de 600 euros par an. Mais, avec un revenu de 760 euros net par mois, cette profession mérite une revalorisation beaucoup plus forte, nous en sommes tous conscients. Ces personnels sont des acteurs essentiels pour la réussite de nos élèves en situation de handicap, et on sait que les besoins augmentent énormément – ce n'est pas à nous de juger pourquoi – et nous voyons tous dans nos permanences des familles qui nous disent ne plus savoir comment faire. C'est un drame pour les familles qui vivent de telles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je vais prendre un peu de temps pour répondre, ce qui me permettra d'être plus brève par la suite. Vous proposez la revalorisation du salaire des AESH. La faible rémunération des AESH provient d'abord des temps partiels non choisis. La revalorisation et l'évolution de leur cadre d'emploi ont constitué l'un des axes des travaux du Grenelle de l'éducation ; elles sont concrétisées par la publication du décret du 23 août 2021 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des AESH et d'un arrêté du même jour relatif à l'éche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je constate que votre amendement propose une revalorisation des AESH inférieure à celle engagée depuis la rentrée 2021 : 50 millions contre 56 millions. Ce n'est pas très ambitieux, en fin de compte. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres. Ces accompagnants auront un emploi stable et un salaire décent » ? C'est le Président de la République dans son programme de 2017. On en est très loin. Là, j'ai la fiche de paye d'Aline, qui habite dans mon coin, la Somme, et qui perçoit 827,12 euros. Comme 96 % des AESH, elle se dit qu'elle ne peut pas en vivre dignement. Pour l'instant, la revalorisation proposée pour elle est de 11 euros, et elle va, pour ses collègues, de 5 à 41 euros. Ce n'est pas avec cela qu'il y aura quelque chose à mettre au pied du sapin de Noël. Elle est passée par un contrat unique d'insertion pendant deux ans, puis elle a eu un CDD. Au total, cela fait quatre ans qu'elle est là, mais elle est toujours en contrat précaire, comme 83 % de ses collègues qui n'ont pas le dr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Cet amendement vise à permettre une revalorisation salariale des AESH, ainsi qu'un recrutement de personnels supplémentaires. La profession ressent un profond manque de considération. Ces accompagnants sont souvent confrontés à une forte précarité, le salaire moyen étant très faible. Pour atteindre cet objectif, je propose de renforcer l'action 03 Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap du programme 230.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ui fait l'objet de plusieurs amendements, je suis d'accord sur la nécessité de revaloriser les AESH, mais il faut prendre en considération la nature de cette prime. Les sujétions ou contraintes des AESH ne sont pas liées à l'exercice de leur mission en éducation prioritaire ou hors éducation prioritaire, et je crains que cette prime ne soit en fait destinée à régler un autre problème, celui de la revalorisation des AESH. De mon point de vue, la prime REP et REP+ a du sens pour les enseignants qui ont un rôle d'encadrement et de surveillance pour de nombreux élèves, mais pas pour les AESH. Si ces derniers la percevaient, on pourrait se demander pourquoi les conseillers pédagogiques, qui interviennent particulièrement en REP et REP+, ne la perçoivent pas. Le Gouvernement a mis en place un plan de revalor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...c invérifiables, d'où l'accusation récurrente d'insincérité budgétaire, au Parlement comme dans les rapports de la Cour des comptes. Pour les AESH enfin, le fait d'être hors titre 2 entraîne un important retard dans la délivrance de leurs fiches de paye et des conséquences, par exemple, pour faire valoir leurs droits à la caisse d'allocations familiales (CAF). La question se pose également de la revalorisation de leur salaire, à la suite du Grenelle de l'éducation, car il est indiqué que 37 millions sont consacrés à la revalorisation pour tous les AESH en 2022, dont 26 millions pour les AESH du titre 2. Il y a donc 11 millions seulement pour les AESH hors titre 2, alors qu'ils sont plus nombreux ! Nous ne comprenons pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...pent à la vie de l'établissement scolaire. Pourtant, alors que le nombre d'élèves s'accroît, les recrutements d'assistants d'éducation se font attendre depuis des années. Je parle bien des AED, que nous appelions autrefois les pions. C'est souvent un job d'étudiant, et c'est pourquoi je ne suis pas favorable à une augmentation du nombre d'heures pour garantir un meilleur salaire, mais bien à une revalorisation du salaire, tout simplement. Je ne suis par ailleurs pas favorable à l'idée que les AED soient des étudiants en préparation ou en préprofessionnalisation pour devenir enseignants ; ce pourrait éventuellement être le cas pour des assistants pédagogiques, mais il ne faut pas tout confondre. Nous avons souligné l'importance de leurs missions et où le travail est plus difficile en REP et en REP+. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...istre, vient de refuser aux assistants d'éducation l'obtention de la prime REP et propose, dans le même temps, que l'augmentation de leurs salaires se fasse par le biais des heures supplémentaires : c'est la fameuse ritournelle du « travailler plus » pour, prétendument, « gagner plus », ce qui consiste pour nombre des personnes concernées à enchaîner les heures supplémentaires alors que seule une revalorisation de l'indice et donc des salaires leur permettrait de sortir de la précarité. Monsieur le ministre, je souhaite vous poser une première question, en gardant en tête l'esprit de la loi pour une école de la confiance : quelles missions entendez-vous confier aux assistants d'éducation dans le cadre des heures supplémentaires ? Resteront-ils affectés à leurs fonctions d'éducation ou pensez-vous les c...