Interventions sur "revalorisation"

277 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...le à des mesures liberticides, pensées par une technocratie ministérielle aveuglée par le Conseil de défense ! On a définitivement tué l'envie de nos jeunes de s'engager dans les études médicales, et il est plus que temps de revenir à la réalité et de débattre de mesures sanitaires qui ne se résument pas à des contrôles d'identité ou des sanctions administratives mais se donnent pour objectifs la revalorisation du statut des soignants et le respect de tous les patients, quels que soient leur âge et leur pathologie. L'accès aux soins n'est pas un droit négociable ; il est fondamental. Il est inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946 : « La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... travail. Cette proposition de loi est née d'un constat sans appel : le montant du salaire minimum stagne depuis de nombreuses années alors que le montant des dividendes distribués atteint des niveaux sans précédent. Cette situation provoque une explosion des inégalités et constitue une menace pour notre cohésion sociale. La rente ne doit pas payer plus que le travail. En l'absence de véritable revalorisation, le rythme de croissance du SMIC réel a été divisé par dix entre la décennie 2000 et la décennie 2010. En conséquence, le SMIC ne préserve plus de la précarité. Cette stagnation est d'autant plus incompréhensible que les dividendes, eux, ont très fortement augmenté : 51 milliards d'euros de dividendes ont été versés en 2021, ce qui représente une hausse de 22 % par rapport à 2020 et de 38 % par r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

L'augmentation du SMIC doit être le point de départ d'une meilleure rémunération du travail. Pour y parvenir, nous proposons d'inviter les partenaires sociaux à se réunir pour ouvrir des négociations autour de la revalorisation des salaires minima conventionnels. Cette conférence nationale sur les salaires devra être l'occasion de réfléchir collectivement à un certain nombre de sujets d'importance majeure. Je pense aux moyens de lutter contre le temps partiel subi, contre les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, contre les trop grands écarts de rémunération ou encore aux mesures pour renforcer l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...r l'économie des bas salaires, car ce sont eux, ces femmes et ces hommes en première ligne, caissiers, professionnels du ménage ou de l'aide à domicile qui souffrent le plus de la perte de pouvoir d'achat. Contraints de comprimer des dépenses déjà bien incompressibles, leur vie devient une survie. La question du pouvoir d'achat est donc centrale et prioritaire. Avec depuis dix ans une absence de revalorisation du SMIC, hors inflation, l'ascenseur social n'est pas seulement à l'arrêt, il est en chute libre. Pour rétablir la cohésion nationale et offrir des perspectives de progrès à celles et ceux qui souffrent d'une véritable paralysie salariale, il est urgent d'avancer des mesures concrètes et de faire cesser cette exclusion par la pauvreté. Premièrement, la croissance ne peut se faire sans une exigen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...ssi spectaculaires sur la santé économique de nos très petites entreprises – TPE – et petites et moyennes entreprises – PME –, le coup de pouce se transformant en coup de poignard pour les entreprises fragilisées qui se relèvent à peine de la crise sanitaire. Pour cette même raison, en novembre dernier, le groupe d'experts sur le SMIC préconisait de ne pas augmenter le salaire minimum au-delà des revalorisations automatiques. J'ajoute que le premier facteur de pauvreté des travailleurs est le nombre d'heures travaillées, bien avant le niveau de salaire. Il est donc nécessaire de limiter les temps partiels courts. C'est le sens du système de bonus-malus introduit par la réforme de l'assurance chômage : sanctionner les entreprises recourant de manière excessive aux contrats courts et valoriser les employ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...e avec moins de 1 300 euros par mois alors que les prix de l'énergie et du logement s'envolent ? Travailler au salaire minimum, c'est compter en permanence : loyer, électricité, factures de téléphone, cantine. Une fois ces dépenses incompressibles payées, que reste-t-il au bout du compte ? Il n'est pas juste non plus de devoir compter sur les aides sociales pour compléter un salaire trop bas. La revalorisation de la prime d'activité, que ce gouvernement a décidée en réponse au mouvement des gilets jaunes, a certes permis de soulager un certain nombre de personnes, mais agir sur le seul levier de la prime d'activité expose au risque que jamais les salaires ne soient augmentés, incitant les employeurs à maintenir le statu quo. Surtout, cette revalorisation n'entre pas dans le décompte des indemnit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...le SMIC ; nous soutenons donc son passage à 1 425 euros nets par mois – cette augmentation étant également accompagnée de celle du salaire brut, tout aussi nécessaire puisque le salaire socialisé est un revenu collectivisé du travail. À cela, et dans ce même objectif d'augmentation des salaires et de réduction des inégalités, nous ajoutons d'autres propositions à appliquer immédiatement comme la revalorisation du traitement des fonctionnaires, qui subissent le gel du point d'indice depuis 2010, d'où une lourde perte en pouvoir d'achat. Dans l'immédiat, nous proposons de rattraper en urgence le gel du point d'indice depuis les années Sarkozy. Il faut également prendre acte des inégalités salariales entre les femmes et les hommes. La lutte contre les discriminations salariales doit être une priorité mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...entretien, des caissières, des aides à domicile, des ouvriers du bâtiment. À une écrasante majorité, ces travailleurs « essentiels », ces salariés de la seconde ligne, sont payés 30 % de moins que la moyenne des Français. Ils sont précarisés par les contrats courts et le temps partiel subi et beaucoup plus souvent exposés aux accidents du travail. Tous ces constats appellent indéniablement à des revalorisations salariales massives à l'heure de la reprise économique et de l'envolée des prix. L'inflation a atteint 2,8 % en 2021 et elle devrait suivre la même évolution en 2022. Plusieurs secteurs, à l'instar de l'hôtellerie-restauration, connaissent des difficultés de recrutement, lesquelles s'expliquent en grande partie par des salaires insuffisants et des conditions d'emploi difficiles. Le débat sur la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

...t jusqu'à 15 % selon l'ancienneté et l'expérience. En outre, une conférence multipartite conviant tous des financeurs sera réunie en février pour prolonger les travaux sur l'ensemble du champ social et médico-social en vue de définir les priorités nécessaires à l'attractivité des métiers et la pérennité du secteur. En tant qu'employeur, l'État a pris ses responsabilités et a ainsi contribué à la revalorisation des salaires d'actifs dans des professions en première et deuxième ligne dans la gestion de la crise sanitaire. Au-delà de ces hausses de salaires et de rémunérations, nous avons depuis le début de ce quinquennat agi pour redonner du pouvoir d'achat aux Français. La suppression de la taxe d'habitation représente une économie de 738 euros en moyenne par an et par ménage. Les baisses d'impôts hist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...s pour sortir collectivement de la crise ne sont pas reconnus, qu'en dépit de la reprise économique le revenu disponible à la fin du mois diminue – car les loyers augmentent, les prix de l'immobilier augmentent, le beurre, l'essence, l'électricité, tous les biens nécessaires à la vie augmentent, et cette inflation risque de durer. En outre, ce qui frappe n'est pas à proprement parler le défaut de revalorisation, mais sa disparité : depuis 2008, le salaire des 10 % de Français les plus riches a augmenté trois fois plus vite que celui des 10 % les plus pauvres. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, la reprise qui a succédé aux confinements ne se traduit pas toujours par un partage plus équitable de la valeur ajoutée – bien au contraire. Ainsi, alors que les femmes représentent 70 % des travailleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ent deux chiffres. 165 milliards d'euros : tel est, selon la Banque de France, le montant de l'épargne covid, c'est-à-dire de l'épargne supplémentaire de nous tous, des Françaises et des Français qui disposent de revenus suffisants pour épargner. Un smicard, lui, touche 1 269 euros par mois. Je vous laisse apprécier le gouffre entre ces deux chiffres et l'abîme que vous creuseriez en refusant une revalorisation du travail et une augmentation du SMIC.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il vise à inciter les branches à accélérer la négociation. En décembre dernier, 108 branches sur 171 présentaient une grille comportant au moins un coefficient inférieur au SMIC, avant même l'augmentation de 0,9 % opérée en janvier. Avec cette revalorisation, vingt-deux branches se sont ajoutées aux branches non conformes. Cette situation a des incidences directes au niveau du salaire versé dans les entreprises. Pour inciter les branches concernées à relever leurs minima sociaux et à le faire plus rapidement, l'amendement prévoit de réduire le montant des allégements de cotisations sociales consentis aux entreprises lorsque le salaire minimum conven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Potterie :

...nation des moyens et une coopération renforcée avec le secteur médico-social. En parallèle, nous avons œuvré sans relâche pour sécuriser leur parcours professionnel. Je pense, bien sûr, à la transformation des contrats aidés en CDD, eux-mêmes requalifiés en CDI après six années d'exercice grâce à la loi pour une école de la confiance. Depuis septembre 2021, les AESH bénéficient par ailleurs d'une revalorisation de leur grille indiciaire, ce qui représente un gain moyen de 650 euros par an et par AESH. Les AESH référents perçoivent, quant à eux, une prime annuelle de 600 euros. Depuis le 1er octobre, enfin, le premier échelon de la grille indiciaire a été rehaussé pour qu'aucun AESH ne soit plus rémunéré en dessous du SMIC. La loi pour une école de la confiance ouvre aux AED la possibilité de bénéficier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...nt au cumul de trois facteurs : une grille de rémunération proche du salaire minimum, une omniprésence du temps partiel et une faible ancienneté dans la profession. Ces conditions de travail précaires expliquent d'ailleurs les difficultés de recrutement dans certains départements, au détriment des élèves en situation de handicap qui ne peuvent être scolarisés, faute d'un accompagnement adapté. La revalorisation du statut des AESH présente donc un enjeu aussi bien pour les accompagnants que pour les élèves. Comment nous satisfaire de cette situation alors que nous avons collectivement fait de l'inclusion des élèves en situation de handicap une priorité ? Nous devons faire davantage pour sécuriser le statut des AESH : un recrutement en CDI est une première étape. Notre groupe regrette que la proposition ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...un service gestionnaire de l'éducation nationale dédié aux AESH ; elle leur a reconnu une place au sein des équipes éducatives ; elle a offert la possibilité de compléter la formation initiale en accédant aux modules de formation de l'éducation nationale ; elle a lancé le recrutement d'AESH référents dans chaque département ; enfin, elle a défini une nouvelle échelle de rémunération intégrant une revalorisation salariale et un avancement automatique tous les trois ans, selon une grille de onze échelons au lieu de huit auparavant. Il a été mis fin à l'extrême précarité des contrats aidés : depuis la rentrée scolaire 2019, les AESH sont recrutés selon des contrats de droit public de trois années, puis après six ans en CDI. Entre juin 2019 et juin 2021, les effectifs en CDI ont progressé de 30 %. De plus,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...ent au terme d'un contrat impossible à prolonger. J'ai travaillé auprès d'assistants de vie scolaire au salaire faible, sans aucune formation ni possibilité de pérenniser leur emploi. Telle était la situation – faut-il le rappeler – en 2017. Le sujet n'est pas ignoré depuis cinq ans, et – nous l'avons rappelé lors des débats en commission – des mesures ont été prises en termes de formation et de revalorisation des carrières : les CDD des AESH transformables en CDI et non plus en contrats aidés ; la nouvelle échelle de rémunération mise en œuvre pour une revalorisation régulière de la grille indiciaire ; la possibilité, pour les AED, de faire des heures supplémentaires et d'avoir accès aux concours de recrutement des professeurs et des CPE. À l'issue du travail en commission, nous poursuivons les avanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...elance, le budget du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports est en augmentation de 2,5 % par rapport à 2021 pour atteindre 76,3 milliards d'euros. Ce dernier budget du quinquennat poursuit et amplifie les chantiers que nous avons votés l'année dernière et les précédentes. Je ne reviendrai ici que sur quelques-unes des dépenses les plus significatives. Premièrement, les revalorisations des personnels engagées en 2021 et 2022 représentent une enveloppe globale de près de 1,2 milliard d'euros. Loin des tribunes politiciennes, nous avons fait de la revalorisation des métiers de l'éducation nationale une priorité. Ce qui a été acté dans le cadre du Grenelle de l'éducation est devenu et continuera à devenir la réalité partout. À titre d'exemple, la rémunération nette mensuelle des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...tés devant être combattues dès la première année de la scolarité. Pour autant, le secondaire n'est pas délaissé. Ce budget de l'enseignement scolaire pour 2022 prévoit la poursuite de l'effort de l'État en faveur des personnels de l'éducation nationale, afin de reconnaître leurs missions et de renforcer l'attractivité des métiers de l'enseignement. Ces crédits permettront, en plus des mesures de revalorisation salariale, la participation de l'État au financement de la protection sociale complémentaire de tous les agents du ministère au 1er janvier 2022 pour un montant de 200 millions d'euros. Ils s'accompagneront de mesures complémentaires comme l'amélioration de l'accès au logement et le développement de l'offre de prestations culturelles, sociales, sportives, touristiques et de loisirs dans le cadre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...00 élèves et étudiants et 42 600 apprentis des perspectives bien réelles et bien mises en lumière par la plateforme laventureduvivant.fr et par la campagne de communication #EntrepreneursDuVivant. Pour rappel, l'enseignement agricole demande à être bien associé, dans des délais identiques, aux annonces de l'éducation nationale. Pour ce qui concerne, enfin, les 726 millions d'euros consacrés à la revalorisation des personnels de l'éducation nationale, le pas qui est fait, notamment en direction des professeurs en début de carrière, constitue, à l'instar de la préprofessionnalisation, une réponse impérative à la crise aiguë du recrutement. Mais il faudra, comme vous l'avez indiqué en commission, que la revalorisation de l'ensemble desdits personnels soit poursuivie. L'éducation est première, particulière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...entiellement concentrées sur les débuts de carrière au détriment des autres, pour un montant affiché de 700 millions d'euros qui se réduit en réalité à 400 millions. Pour le reste des personnels de l'école, notamment les médecins et infirmiers scolaires, ce budget n'est pas non plus toujours à la hauteur des besoins criants ni de la fragilité dont souffrent les écoles. Quant aux AESH, malgré la revalorisation – nous la demandions depuis plusieurs années par amendements –, ils demeurent dans une grande précarité, puisqu'ils restent majoritairement recrutés par des contrats courts qui les laissent sous le seuil de pauvreté. Votre majorité a privilégié le quantitatif au détriment du qualitatif. Or l'inclusion réussie des enfants en situation de handicap ne pourra passer que par la prise en considération ...