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Cet amendement, dont l'adoption constituerait un signe très fort, est identique à celui que vient de défendre M. Sermier. Il ne nous semble effectivement pas concevable que la plus grosse métropole soit le siège d'une agence fortement demandée par les territoires ruraux. Permettez-moi de rappeler que, le mercredi 21 novembre 2018, lors de la réception des maires à l'Élysée en marge du congrès des maires de France, le Président de la République, interrogé sur l'implantation du siège de la future Agence nationale de la cohésion des territoires, avait considéré que l'installer en région, hors de Paris, serait un signe très fort.
Nous vivons, en France, dans un très beau pays, riche de sa diversité et de celle de ses territoires, mais il est dommage d'associer sans cesse les mots d'« abandon » ou de « déserts » à nos territoires ruraux et à notre ruralité. On en fait une légende, et c'est bien dommage. Je vois en effet de nombreux territoires ruraux vivants, dynamiques et équipés, où il fait bon vivre, et des élus qui ne passent pas leur temps à se lamenter, mais qui retroussent leurs manches et cherchent des solutions. Madame la ministre, nous allons les aider en leur apportant un outil visible et efficace : l'ANCT, qui les a...
À en juger par les interventions que nous venons d'entendre, il semble que l'on considère que, jusqu'à présent, il ne s'est rien fait et que les élus locaux et ruraux n'ont pas eu d'idées, …
...lle en sera l'utilité. Enfin, Jean-Marie Sermier a fait très judicieusement remarquer le risque que, finalement, ce soit le ministre qui ait la main. Madame la ministre, vous connaissez bien les territoires et avez assez prouvé cette connaissance par votre implication passée, mais nous ne sommes pas garantis pour l'avenir quant à la connaissance qu'aura votre ministère des territoires, notamment ruraux. C'est une inquiétude légitime que suscite la rédaction de la fin de cet article.
...vez indiqué que cet in house serait subordonné au fait qu'il n'y ait pas de concurrence. Or toutes les missions listées à l'article 2, telles que les missions de mise en oeuvre des opérations, la gestion des fonds commerciaux avec la possibilité d'acquérir ceux-ci, entrent en concurrence directe avec des structures privées ou des entreprises qui peuvent exercer partout en France, dans des milieux ruraux ou urbains. Nous ne vous faisons pas de reproches, nous cherchons plutôt le moyen d'éclairer le débat afin d'éviter tout risque juridique par la suite. Pensez-vous que ce genre d'interventions correspond vraiment à du in house, et que cette structure ne sera pas mise en concurrence avec des agences privées ?