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Pourtant, vous savez parfaitement que la première proposition de notre contre-projet consiste à réviser la Constitution – nous avons proposé de le faire dans une niche parlementaire. Nous vous l'avons dit : si vous voulez lutter efficacement contre le séparatisme islamiste, un séparatisme politique, il faut réviser la Constitution.
...'interdire l'exercice du culte mais ce qui correspond grosso modo au catéchisme. Il me semble qu'il serait bon d'interdire à une personne condamnée pour apologie du terrorisme ou pour terrorisme de faire du catéchisme à certains endroits. Quant à ces deux amendements, ils visent à étendre l'interdiction de diriger des associations cultuelles aux personnes qui seraient condamnées pour le délit de séparatisme que nous avons créé. Afin que la peine soit proportionnée, je propose que ce soit pendant cinq ans.
Avec une telle décision, vous mettez toute une communauté au ban de la société. On ne s'y prendrait pas autrement pour justifier le séparatisme.
Il vise à étendre à la lutte contre le séparatisme les missions de TRACFIN – traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins. Cet organisme du ministère de l'économie et des finances est chargé de la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. La notion de séparatisme, intermédiaire entre la fraude fiscale et le terrorisme, ne figure pas dans l'objet de ses missions. N...
Il est quasiment identique à l'amendement no 1355 rectifié de M. Questel, qui est toujours très investi sur ce sujet. Mes chers collègues, la prison est historiquement le terreau du séparatisme et de la radicalisation. Je l'avais dit au début de l'examen de ce texte, je regrette qu'aucun chapitre n'y soit consacré. Nombreux sont les détenus emprisonnés pour des faits de droit commun qui sortent de prison endoctrinés par les idéologies radicales. Dans ce contexte, le rôle des aumôniers pénitentiaires est fondamental : il consiste à permettre à chaque détenu de pratiquer sa religion en p...
...ive, en particulier au sein des préfectures et des services de renseignement. Nous proposons que les agents soient sensibilisés, afin qu'ils effectuent prioritairement les nouvelles tâches que le texte leur imposera. Je voulais aussi demander à Mme la ministre si le Gouvernement entend faire de ce projet de loi non pas seulement un étendard, mais bien une lutte réelle contre une certaine forme de séparatisme. Comment envisage-t-il d'accroître ou de prioriser les moyens concernant les objectifs fixés dans certains articles du texte ?
Il est inscrit à l'article 1er que les agents publics auront une obligation de formation, dans laquelle il leur sera probablement précisé que la lutte contre le séparatisme figure parmi les priorités de l'État.
Il n'y a pas de chiffres cachés, monsieur Hetzel ! … mais à faire en sorte qu'elle ne soit pas le prétexte, l'outil et le vecteur du séparatisme !
...cile l'année dernière, contre 589 cette année, soit une augmentation de 80 % en un an. La commission d'enquête relève de manière préoccupante que l'augmentation de l'instruction à domicile se fait principalement en dehors des formations proposées par le CNED : le nombre d'enfants inscrits à domicile hors CNED a explosé, augmentant de 275 % en dix ans. Je ne fais pas de lien automatique entre le séparatisme et l'instruction à domicile, loin de là, mais nous avons besoin de chiffres.
En ce qui concerne le titre du projet de loi, nous souhaitons revenir aux origines du texte. Vous l'avez suffisamment répété au cours des débats, il a été élaboré à la suite du discours que le Président de la République a prononcé aux Mureaux et dans lequel il parlait de séparatisme. Sauf que ce terme a complètement disparu du titre de votre projet de loi ! Si je puis comprendre les raisons qui vous ont amenés à le nommer d'une autre manière, je crois que ce faisant, vous ratez la cible que le Président de la République avait identifiée. Il devait bien être question du séparatisme dans ce projet de loi.
Nous aurions pu envisager un autre titre si vous aviez déposé un amendement commun. Or ce sont quatre ou cinq titres différents qui nous sont ici proposés par les membres d'un même groupe. Je ne puis donc savoir lequel vous souhaiteriez retenir. Cela étant, la réalité est que nous assumons pleinement la lutte contre les séparatismes. Nous l'avons dit et redit, et cela figure d'ailleurs à l'alinéa 6 de l'exposé des motifs du projet de loi, ce texte vise à lutter contre le séparatisme islamiste. Il n'y a aucun doute sur ce point, c'est écrit noir sur blanc et cela figurera dans le marbre de la loi.
Par ailleurs, notons qu'il existe d'autres types de séparatisme et que les dispositions du texte s'appliqueront naturellement à tous les cultes. J'ajoute que légiférer, c'est aussi donner un signal général. Celui que nous avons voulu donner est le renforcement des principes de la République. Voilà pourquoi nous avons choisi le titre qui figure en tête du projet de loi et aucune de vos propositions de remplacement ne retient notre attention. J'émets donc un ...
...vous en fait grief. Le grief que nous vous faisons, c'est que, vous qui nous reprochez sans cesse d'utiliser des éléments de langage, vous en aviez de très clairs. Vous étiez toujours là pour dire : « Cela ne sert à rien, c'était écrit avant, c'était écrit après, c'était écrit entre les deux ». La réalité, c'est que la loi que nous allons voter est l'un des piliers du discours des Mureaux sur le séparatisme. Évidemment, il faudra aussi prendre d'autres mesures, des mesures sociales, mais cette loi doit, d'une part, permettre à chacun dans ce pays de vivre sa foi de façon sereine, s'il le désire, et d'autre part imposer au service public une réelle neutralité. Bref, c'est tout ce dont nous avons discuté ces derniers jours. Cette loi sera efficace. Elle est une boîte à outils qui devra être utilisée ...
L'avant-projet de loi, comment s'appelait-il ? À l'issue du discours du Président de la République aux Mureaux, que disait la communication gouvernementale ? Que le Gouvernement allait déposer un projet de loi contre le séparatisme.
Toute la communication, jusqu'au dépôt du projet de loi, lequel nous a effectivement été présenté sous un autre nom, était centrée sur la lutte contre le séparatisme. Assumez-le. Il n'y a aucun problème. Vous avez changé de titre…
...si. Dont acte. Madame la ministre déléguée, j'ai très bien écouté votre intervention. Il en ressort que vous reprenez à souhait les mêmes discours, les mêmes éléments de langage que les autres membres du Gouvernement. Malgré cela, il manque un cap. Si, contrairement à ce que vous affirmez, vous avez oscillé sur la question du titre – alors que le discours des Mureaux visait très explicitement le séparatisme – , c'est que vous êtes comme un canard sans tête qui ne sait pas réellement où il va.
Les échanges qui ont eu lieu sont importants. Comme l'a très bien dit le président de la commission spéciale, c'est l'honneur du Parlement de débattre et de décider, et je respecte les points de vue des uns et des autres. Rappelons que lutter contre les séparatismes, c'est d'abord conforter le respect des principes de la République – c'est ce que nous faisons, et ces querelles sémantiques n'ont donc pas lieu d'être. J'appelle l'attention des diverses oppositions : sur un texte aussi important, il est essentiel de savoir se rassembler et s'unir derrière les principes de la République, au-delà des contradictions et des différences de point de vue. Ce serait ...
Qui a créé le contrat d'engagement républicain, pour lutter contre l'entrisme et le séparatisme dans certaines associations ? C'est nous ! Qui a instauré une formation à la laïcité pour les personnels de l'éducation nationale, pour les gérants associatifs ? C'est nous ! Qui a conforté la liberté de culte en renforçant les financements nationaux dédiés à certains cultes ? C'est nous ! Qui favorise le contrôle des financements dangereux étrangers ? C'est nous ! Qui a mené depuis 2017 la réfo...
… comme un signe de renoncement politique. À n'en pas douter, ce texte s'appellera comme nous le nommons tous : la loi sur le séparatisme ou contre les séparatismes. C'est évident. Nous l'appellerons tous ainsi – je le dis avec la sérénité qui, je l'espère, va marquer la fin de nos débats. Il me semble néanmoins essentiel de réaffirmer, à travers l'intitulé symbolique de ce texte, notre volonté de conforter les principes de la République, considérant qu'ils sont le lien entre les citoyens et aussi entre nous, membres de la majorité...
...iations cultuelles devront modifier leur fonctionnement, ce qui constitue, selon notre point de vue, une entorse à la loi de 1905. Cette loi est également affaiblie par l'autorisation des biens de rapport, dont le législateur de l'époque ne voulait pas, à raison, à cause du risque de dévoiement des associations cultuelles. Ce qui choque surtout dans ce texte, ce sont les absences. Oui, il y a un séparatisme dans ce pays, un séparatisme scolaire et territorial, mais ce texte ne l'aborde pas.