Interventions sur "scientifique"

649 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

… ou ne pas vouloir le comprendre ! Poser la question de son extension, réfléchir, demander un débat contradictoire et scientifique pour parvenir à une décision raisonnable et scientifique, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Dans plusieurs interventions structurées, nourries de références à des travaux de chercheurs et de scientifiques, cette question a été soulevée. L'Assemblée nationale doit en tenir compte. Nous proposons par conséquent de voter contre l'extension de l'obligation vaccinale, et non contre la vaccination, afin de nous donner les moyens d'avoir ce débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...re une décision. Je regrette de vous dire, madame la ministre, que votre façon de procéder ne convainc pas une partie de l'opinion publique. Il faut donc en changer et se donner les moyens du débat. C'est tout ce que nous demandons. Non, nous ne mettons pas nos enfants en danger ! Nous essayons de faire en sorte que le plus grand nombre d'enfants soient vaccinés. Pour cela, un débat rationnel et scientifique est nécessaire. Nous en avons l'occasion, donnons-nous en les moyens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Beaucoup de choses ont été dites dans la discussion sur l'article. La ministre a parfaitement présenté l'ensemble des arguments scientifiques à l'appui de la proposition qu'il nous est demandé d'accepter. Chacun est libre d'avoir son opinion, et le débat qui s'est engagé montre que chacun ici est libre de l'exprimer ; tant mieux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

La vaccination n'est pas seulement un fait scientifique, c'est un fait de société. Elle implique à la fois les sciences biomédicales et les sciences sociales. C'est aussi un choix de société, car elle possède un double fondement : scientifique et politique. Mener une politique de vaccination, c'est faire appel à la solidarité face au danger – la ministre l'a très bien expliqué – , à une sorte de fusion des individus face à une menace qui n'est pas ind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...cialisation du vaccin obligatoire DTP sans que celui-ci soit associé à d'autres vaccins non obligatoires. Vous affirmez que ceux qui s'étonnent de la précipitation du Gouvernement sont opposés aux vaccins, ce qui est parfaitement mensonger. Tout est venu du souhait de ces familles de disposer du DTP sans être forcées à faire administrer à leurs enfants des vaccins complémentaires dont des travaux scientifiques, que vous cachez volontairement, mettent en doute les conséquences ! Je songe évidemment aux travaux du professeur Romain Gherardi sur les conséquences neurologiques de certains vaccins. Il ne s'agit absolument pas, en tout cas en ce qui me concerne, de prétendre mettre fin à l'obligation vaccinale. Il existe une obligation vaccinale et des vaccins qui ont fait leurs preuves. L'enjeu est simple...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Monsieur Dupont-Aignan, quand vous parlez de sclérose en plaques, faites bien attention ! Il n'y a à ce jour en France – nos collègues neurologues, rhumatologues et pharmacologues, notamment, vous le confirmeront – le lien auquel vous faites allusion n'est pas scientifiquement avéré. C'est là une construction du juge à laquelle vous souscrivez, ce qui me désole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Chère madame Brocard, notre objectif, je vous le rappelle, est de sauver des vies. Nous ne sommes pas dans le déni mais dans l'action. Et nous n'hésiterons pas, madame la ministre, à faire de la pédagogie pour défendre les impératifs de santé publique issus des longs débats scientifiques et citoyens qui ont eu lieu sur l'importance de la vaccination. La santé et la salubrité publiques sont un bien collectif, qui appelle donc une responsabilité collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Très bien, merci. J'ai choisi de le faire vacciner. Pourquoi ? Parce que des professionnels de santé, des experts, m'ont expliqué qu'il y allait de sa santé, et j'ai donc choisi de le protéger. De même, je m'en remets aujourd'hui à l'expertise de Mme la ministre, des experts scientifiques et du rapporteur quant aux choix à faire en matière de santé publique, n'étant pas moi-même médecin. Enfin, je m'interroge sur l'image que nous donnons au monde, aux populations qui n'ont pas accès à la vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

... la rougeole – c'est terrible, en effet, mais alors, pourquoi débattons-nous ? Nous devrions en effet voter les yeux fermés. Comme vous tous, j'aimerais que l'on en revienne à la raison et que l'on ne se laisse plus guider par l'émotion. La plupart des vaccins que l'on nous propose de rendre obligatoires contiennent un adjuvant, l'aluminium, dont la toxicité est débattue au sein de la communauté scientifique internationale. Selon une étude de l'Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé, l'innocuité des vaccins n'est pas remise en cause à ce jour, mais des approfondissements sont nécessaires. Ici même, en commission des affaires sociales, le rapporteur général a indiqué qu'il n'était pas opposé à ce qu'une équipe indépendante développe des études sur l'impact potentiel de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...'ai pas le temps d'entrer dans les détails, mais ceux que cela intéresse peuvent trouver les documents nécessaires. Sur le sujet en question, une publication sur trois, dans la littérature internationale, est signée, depuis des années, de M. Gherardi. Aucune publication dans de grandes revues internationales ne va dans son sens, non plus que les différentes agences qui représentent la communauté scientifique dans son ensemble – bien sûr, l'on peut considérer que l'appartenance à une agence d'intérêt général comme Santé publique France ou l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, est un signe de corruption, mais ce n'est pas mon avis, bien au contraire. Ces scientifiques-là, présents à l'audition, ont une lecture critique des travaux de M. Gherardi, dont ils estiment insuf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

.... Donald Trump en a parlé il y a peu, vous avez dû l'écouter avec attention, monsieur Dupont-Aignan. Dans d'autres, on a pu s'interroger sur le lien entre pathologies et vaccinations. Mais je peux vous garantir qu'il s'agit là d'une spécificité franco-française et j'en parle en tant que médecin – j'ai revêtu très brièvement la blouse pour la bonne cause. Quand on lit régulièrement la littérature scientifique mondiale, on réalise qu'il s'agit vraiment d'un sujet franco-français. Je crois que ces éléments vous ont d'ailleurs été donnés en commission, lors de l'audition à laquelle vous aviez assisté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...me la ministre, vous avez dit que les problèmes posés par certains adjuvants aluminiques n'étaient pas reconnus par l'OMS. Ce n'est pas vrai. Dès 2004, l'OMS écrivait : « L'innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs propres propriétés pharmacologiques susceptibles de modifier l'immunogénicité » – je n'ai pas pu l'inventer, je ne suis pas scientifique – « et la sécurité des vaccins, l'évaluation de leur innocuité est indispensable ». Ensuite, monsieur le rapporteur général, vous répétez que le débat sur les adjuvants aluminiques est franco-français. Or, en faisant quelques recherches, j'ai trouvé plusieurs publications internationales – venant du Royaume-Uni, du Portugal, d'Israël, d'Espagne ou des États-Unis – , notamment celle d'un chercheu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Le professeur Shaw de l'université de la Colombie-Britannique à Vancouver a réalisé un état des lieux des études scientifiques démontrant la toxicité des différentes formes d'aluminium, qui a été repris en 2004 par l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux. Si tant de Français sont aujourd'hui sceptiques et ont peur – peur que l'obligation vaccinale va accroître – , c'est parce que les faits sont là et que la littérature scientifique est fournie. Je regrette que la ministre de la santé de la Républ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je complète mes propos au sujet de l'audition avec la communauté scientifique et les représentants des usagers car j'ai omis de mentionner les patients. Or il est très important d'en parler. Si j'ai souhaité la présence des associations d'usagers, y compris de ceux atteints du syndrome de fatigue chronique, c'est parce qu'il me semble indispensable de les accompagner dans leur recherche de réponses. Il est primordial de leur apporter les réponses qu'ils attendent. La mise ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...haustivité, il est proposé d'indiquer dans le PLFSS que, pour chaque vaccin, l'obligation est levée dès que le taux de couverture atteint 95 %. À l'appui de ceux qui manifestent des réticences non pas sur la vaccination, ni même sur l'obligation, mais sur l'entrée en vigueur dès le 1er janvier prochain, je vous livre l'avis exprimé par le Collège national des généralistes enseignants, composé de scientifiques reconnus : « l'obligation vaccinale est une réponse simpliste et inadaptée ». « Il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection, notamment pour les enfants. Il est à craindre que son caractère autoritaire renforce la défiance et la suspicion d'une partie croissante de la population. » En revanche, le collège pense qu'une large campagne d'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Taquet :

Je souhaite revenir sur les propos discutables et discutés qu'a tenus ma collègue, Mme Brocard. L'un d'entre eux, au sujet de l'autisme, était particulièrement grave. Pas une seule étude scientifique sérieuse dans le monde – c'est toujours la même étude qui est citée par ceux qui disséminent ce genre de fausses nouvelles – , pas une seule étude avec des cohortes viables ne fait le lien entre aluminium et autisme ou entre vaccins et autisme. Notre pays a trente ans de retard, pour d'autres raisons, sur l'autisme. Il serait temps d'arrêter de propager ce genre de fausses nouvelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

... raison ou tort ? Je n'en ai aucune idée. Mais peut-on balayer tous les doutes d'un revers de main ? Un tiers du collège des médecins considère qu'il y a peut-être un problème avec les adjuvants aluminiques dans certains vaccins. Là non plus, je ne sais pas, mais ce sont des affirmations qui me posent question. Tout à l'heure, Mme la ministre a dit que les vaccins sont sans danger. Mais tous les scientifiques et tous les médecins savent fort bien qu'ils peuvent causer des effets secondaires. Ce que demandent les Français, c'est qu'on ne leur cache rien. Qu'on leur dise : évidemment, les bénéfices de la vaccination sont immenses et les risques sont minimes par rapport à ces bénéfices – mais ne leur cachons pas ces risques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Cet amendement vise à ce que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l'adjuvant aluminique, puisqu'il n'existe pas de consensus scientifique sur ses effets. Nous devons en effet combattre certaines théories colportées par les adversaires de la vaccination. C'est pour lever ces doutes que nous proposons cet amendement. De fait, un rapport de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – l'ANSM – , fondé sur une étude du professeur Gherardi, a mis en lumière un certain nombre d'effets neurotoxiques de cet adju...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Cet amendement vise de fait à transférer la hausse des crédits de l'action 2 « Agence nationale de la recherche » au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Nous marquons ainsi notre opposition à la logique qui tend à dominer la recherche en France : remplacer progressivement les crédits alloués à une institution par un financement de la recherche par projets. Ce système, s'il peut être nécessaire sur certains grands projets spécifiques, présente de multiples défauts quand il devient la norme. Il induit une perte de temps pour les chercheurs ...