Interventions sur "scientifique"

649 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage, présidente :

Nous nous situons en quelque sorte à la croisée des chemins de la connaissance scientifique et de la remise en question du lien de causalité entre le changement climatique et les événements naturels que nous sommes susceptibles de vivre. On perçoit encore dans l'opinion publique des doutes portant sur la réalité de l'impact du changement climatique. Il n'empêche que dans les faits, singulièrement en milieu tropical, nous sommes confrontés à des épisodes climatiques de plus en plus inte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage, présidente :

La mission d'information réalise aujourd'hui ses premières auditions. Le premier volet de ses entretiens sera consacré à la rencontre du monde scientifique afin d'établir le bilan des connaissances sur le changement climatique et son impact sur les catastrophes naturelles que nous connaissons. Nous aborderons ensuite la question de l'organisation de la prévention, de l'anticipation et de la gestion de l'urgence. Enfin, nous étudierons les propositions portant sur la reconstruction. Le spectre de nos travaux est donc assez large, et nous aurons peu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

...ité des personnes mais aussi les espoirs de la recherche médicale ou les dangers d'une science qui, parfois, pourrait heurter les consciences. Partant, il me semble que ce débat sur la bioéthique doit être abordé au travers de quatre prismes, qui peuvent certes se recouper et être complémentaires mais doivent permettre de bien définir ce dont nous parlons. Le premier de ces prismes est le prisme scientifique. Quels sont les éclairages que la science peut apporter ? Jusqu'où la technique et la recherche scientifique sont-elles capables d'aller ? Jusqu'où doivent-elles ne pas aller ? Est-il est bon que des moyens thérapeutiques soient, dans telle ou telle situation, appliqués à des fins qui ne sont pas forcément thérapeutiques ? Ce sont autant de sujets du débat scientifique qui doivent éclairer le déb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Le rapport d'activité du CCNE pour la période 2012-2016, évoque les éventuels verrous à lever pour les scientifiques en matière de bioéthique. Qu'entendez-vous par là ? Les organes artificiels en 3D ou 4D, cités dans le rapport, peuvent-ils constituer une solution à long terme, notamment pour les greffes d'organes ? Les questions liées à la PMA et la GPA feront l'objet de débats sans doute animés dans notre assemblée. Le Comité consultatif national d'éthique a-t-il émis un avis sur ce sujet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Le groupe Mouvement démocrate et apparentés (MODEM) salue le travail effectué par le CCNE. Nous partageons l'un des principaux objectifs du Comité : faire participer les citoyens à la réflexion éthique et leur permettre de comprendre les enjeux de certaines avancées scientifiques dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. Cette dimension est cruciale à nos yeux tant les sujets relatifs à la bioéthique peuvent être sensibles pour nos concitoyens. Nombre de questions se posent dès aujourd'hui sur le plan scientifique, juridique et humain. Dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique, le débat ne devra surtout pas être confisqué, et nous mettrons tout e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...nautes, qui sont nombreux à nous suivre. J'espère que l'audience des retransmissions des réunions de commissions sur internet ne fera que croître afin de mieux faire connaître les travaux de notre assemblée. Nous sommes réunis cet après-midi conformément à l'article 13 de la Constitution pour émettre un avis sur la nomination de M. Antoine Petit à la présidence du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Cette nomination, qui relève du Président de la République, fait partie de celles sur lesquelles notre commission, en raison de ses compétences en matière de recherche, doit se prononcer au préalable en application de l'article 13 de la Constitution. Je rappelle qu'aux termes de cette procédure, si l'addition des suffrages négatifs émis dans les commissions compétentes de l'Assemblée nat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...e pour la section 32 « Mondes anciens et médiévaux » : aucun candidat n'a été finalement retenu alors que le jury d'admissibilité en avait sélectionné un. En temps normal, cette procédure permet d'opérer des ajustements d'ordre administratif. En aucun cas, elle ne doit offrir la possibilité au jury d'admission de balayer d'un revers de la main les choix de recrutement collégiaux de la communauté scientifique et de réduire à néant le fastidieux travail de sélection qui en est à l'origine. Nous ferions face autrement à la remise en cause de l'un des principes fondamentaux de la recherche scientifique : l'évaluation par les pairs. Quelles solutions envisagez-vous au cours de votre mandat pour mettre un terme à de telles pratiques qui remettent en cause la légitimité de la communauté scientifique tout e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...iversitaires (CHU). Chaque établissement se subdivise lui-même en de multiples structures de recherche. Un effort de rationalisation dans le domaine des sciences de la vie et de la santé a été mené ces dernières années, notamment avec la création en 2009 de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), présidée par le professeur Yves Lévy, qui assure une coordination scientifique et opérationnelle des acteurs. Cette mise en cohérence souple est un progrès dont je ne peux m'empêcher de penser qu'il pourrait aller plus loin, vers la création d'un grand institut français de biologie santé, surtout lorsqu'on a à l'esprit les grandes plateformes technologiques que le haut débit nécessite aujourd'hui. La production scientifique française dans ce secteur est de qualité. Elle n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Pour les députés progressistes dont je fais partie, la recherche scientifique est essentielle en ce qu'elle permet de forger les connaissances scientifiques nécessaires aux synergies entre le progrès économique, moral et social. Nous attendons aussi beaucoup de la recherche scientifique en matière de développement de l'innovation et du progrès, un développement qui doit permettre à notre pays de profiter d'une croissance économique mise au service du développement humain. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...milliards d'euros, il manquerait au CNRS 300 à 400 millions chaque année. L'établissement se trouve aujourd'hui très fragilisé alors que son budget n'a pas été augmenté de 2010 à 2017, tandis que sa masse salariale progressait de façon significative. L'ancien président du CNRS ne cachait pas son inquiétude quant à la capacité du centre à se maintenir au plus haut niveau international. De même, un scientifique canadien qui avait participé à l'élaboration de ce rapport estimait que, si le CNRS était un véritable joyau, produisant une recherche de très grande qualité, son avenir était incertain. Le Président Macron s'est engagé à soutenir la recherche française et a fait de cet objectif une priorité nationale dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018 – la ministre de l'enseignement supérieur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Le rapport d'évaluation scientifique du CNRS présenté par M. Alain Fuchs en janvier 2017 insiste sur l'importance de faire du centre un acteur significatif dans la promotion des sciences au sein de la société civile. À cet égard, il préconise des approches de science citoyenne, de co-création et de science participative. Par ailleurs, les neurosciences permettent de mieux comprendre les étapes du développement cognitif et peuvent ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Vous plaidez pour une véritable stratégie de défense de la recherche nationale. Or, il y a quelques années, on a beaucoup parlé du départ de chercheurs et de scientifiques français à l'étranger : quelle est la situation actuelle ? Par ailleurs, comment évaluez-vous la capacité du CNRS à attirer l'élite mondiale de la recherche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Le ministre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, évoque fréquemment le rôle des neurosciences pour améliorer les méthodes d'apprentissage des enfants à l'école. À cet effet, il a procédé à l'installation d'un conseil scientifique présidé par un spécialiste des sciences cognitives, ayant vocation à proposer des solutions pour renforcer les méthodes d'apprentissage des élèves. Cette approche de la neuro-éducation vise également à nous permettre de comprendre comment améliorer l'apprentissage scolaire dès le plus jeune âge, en mettant les tests neuro-psychologiques et cognitifs au service de la pédagogie, tout en se servant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

On a beaucoup parlé des liens entre la recherche et la société, mais pour ma part je voudrais revenir sur ceux existant entre la recherche et la construction des politiques publiques. Les derniers mois ont été marqués par le volontarisme du Président de la République en la matière, et l'accent mis sur l'importance de la démarche scientifique, notamment avec l'opération « Make our planet great again ». À l'Assemblée nationale, les groupes de travail institués par notre président se penchent sur une nouvelle manière d'exercer notre mission d'évaluation et de contrôle, chantier qui nous mobilise beaucoup. Notre collègue Cédric Villani a lancé cet été, au sein de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et techniques, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

Merci beaucoup, cher Rémi, pour cette belle présentation, dont j'avais eu un avant-goût lors de notre discussion d'hier. Je dois avouer que je suis assez admiratif de nombre d'éléments de cet exposé, à commencer par le fait qu'un scientifique avec une carrière du plus haut niveau comme la tienne accepte de consacrer autant de temps à des questions à l'interface entre science et politique, avec les implications que cela peut avoir sur sa vie de recherche mais aussi avec la satisfaction d'apprendre beaucoup de choses, d'être en contact permanent avec l'interface science-société et d'avoir un réel impact. Par ailleurs, on sait que le co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...ble le signe d'un système en bonne santé. Concernant l'ANR, a également été pointée du doigt la grande difficulté à mettre en oeuvre une stratégie globale. Nous sommes dans un contexte où le taux de réponse est uniforme pour tous les domaines, ce qui signifie que plus un sujet fait de dossiers, plus il a de chances de recevoir de subventions : ce n'est pas ainsi que l'on peut mener une politique scientifique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...a Bengio, l'un des plus grands spécialistes mondiaux des réseaux de neurones. Il faut savoir que le trio formé par Yoshua Bengio, Geoffrey Hinton et le Français Yann Le Cun est devenu extrêmement médiatique dans le monde entier depuis qu'en 2012 un concours international en intelligence artificielle a été remporté par une équipe utilisant leur technique. Cela a marqué le grand retour sur la scène scientifique des réseaux de neurones, technique dont les meilleurs experts pensaient qu'il s'agissait d'une impasse. Cinq ans plus tard, les réseaux de neurones profonds sont partout et permettent d'attirer des capitaux en quantité considérable. Ils ont même modifié la donne par rapport à la demande en hardware, en structure, puisque les processeurs qu'ils utilisent ne sont pas les mêmes que ceux utilisés pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...ressante et sera posée : comment, dans la grande compétition entre continents américain et asiatique, l'Europe va-t-elle se placer ? Une possibilité serait de nouer une sorte de grande alliance ; une autre de jouer une partition indépendante qui se traduira par une politique étrangère vis-à-vis de l'Amérique et de la Chine, avec son lot de partenariats et de compétition. La question est à la fois scientifique et politique bien sûr.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...ment se rencontrer. Un autre point de votre question concernait la loi de bioéthique. Il est vrai que lors de la précédente révision, il y a cinq ans, ce sujet n'avait pas été abordé. Cette fois-ci, il le sera. Il ne faut pas que le débat soit confisqué par d'autres enjeux plus classiques, certes très importants, mais qui ne doivent pas faire oublier cette nouvelle gamme d'enjeux, qui ont évolué scientifiquement et techniquement depuis cinq ans et dont il faut désormais s'emparer, par rapport à l'expérimentation sur les embryons, aux nouvelles techniques qui naissent de la combinaison de l'essor de la génomique et du développement du Big Data, à la notion de consentement éclairé, etc. J'ai déjà été approché par des journalistes, qui souhaitaient par exemple connaître ma position sur la PMA, à propos ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...s. Très souvent, les ingénieurs en formation voient cela comme un élément déconnecté de la pratique. La capacité à mettre une pensée théorique en pratique, qui était une marque de fabrique des ingénieurs français, est plutôt en danger aujourd'hui. En France, le danger actuel est toutefois bien plus grand encore du côté du système éducatif en amont. Le bac S est, aujourd'hui, un faux baccalauréat scientifique : il s'agit plutôt d'un diplôme généraliste de qualité qui se cache sous une appellation scientifique. La situation serait bien plus saine si l'on avait une filière d'excellence scientifique, une filière d'excellence littéraire, une, encore, d'excellence professionnelle et technologique. On n'est malheureusement jamais parvenu à aboutir à de tels changements. J'ai espoir que, dans le cadre de la ...