Interventions sur "soignant"

604 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...et vous critiquiez l'ONDAM, qui est pourtant en hausse de 9 % cette année – une augmentation qui ne s'était jamais vue. À plusieurs reprises, le Gouvernement a remis ses prévisions à jours et ajusté en conséquence les moyens nécessaires au fonctionnement de notre hôpital, ce qui me paraît devoir être salué. Ceux qui, comme vous et comme d'autres sur ces bancs, madame Fiat, ont travaillé avec les soignants, savent quel est leur engagement durant la crise, et nous avons mis les moyens nécessaires pour leur permettre de travailler dans les meilleures conditions qui soient. Pour ce qui est de l'amendement no 171, dont nous avons déjà débattu en commission et en séance publique en première lecture, outre que l'ajout qu'il propose n'aurait probablement aucune portée, puisqu'il vise à modifier un artic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Je vous remercie pour votre réponse, monsieur le ministre, et j'en profite pour vous demander une dernière précision à ce sujet : afin de rassurer les soignants, pouvez-vous me confirmer que cette revalorisation comptera bien pour les retraites ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Monsieur le ministre, pouvez-vous rassurer les soignants en leur confirmant que cette ligne comptable sera bien prise en compte pour le calcul de leurs retraites ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

... violence ni pour une durée aussi longue puisque la France, pas plus que ses voisins, n'en a fini avec le virus. Cela veut dire qu'il a fallu apporter des réponses rapides et adaptées dans un contexte scientifique qui a évolué. Mais cela signifie aussi que toutes les personnes confrontées directement à la gestion de la crise ont dû soutenir un effort considérable dans la durée, en particulier les soignants, mais aussi l'ensemble des Français. Nous avons, à ce stade et conformément à l'objet de notre mission, un premier regard rétrospectif à porter sur ce qui a été fait, mais il est clair que les tendances actuelles et les conséquences du reconfinement vont aussi nous occuper aujourd'hui. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Merci beaucoup, monsieur le ministre. Je m'associe à vos remerciements au personnel soignant, dont on sait à quel point il est disponible, courageux et engagé depuis le début de cette crise. D'abord, quels enseignements a-t-on tirés de la première vague, quelles adaptations a-t-on réalisées s'agissant des personnels, des lits, des équipements de protection ? Une deuxième question a trait aux particularités de la prise en charge des personnes âgées, tout particulièrement dans les EHPAD....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Monsieur le ministre, je ne reviens pas sur le feuilleton polémique des masques ni sur la question de l'ÉPRUS, sur laquelle vous connaissez ma position. Avez-vous répondu favorablement à la proposition de la Fédération de l'hospitalisation privée de fournir environ quatre mille lits de réanimation et leurs soignants pour pouvoir compléter l'ensemble public ? Ma deuxième question a trait à la surmortalité invisible qui est occultée par le covid-19, due au cancer ou aux maladies cardiovasculaires. Comme j'ai pu le constater dans ma ville, des certificats de décès de personnes très âgées ont été établis avec la mention « covid-19 », alors que ces patients ne l'ont jamais contracté. On ignore pourquoi les méde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Ma première question porte sur les lits de réanimation. Nous avons besoin de comprendre comment l'on passe de deux mille à sept mille, puis de sept mille à douze mille. Cela signifie-t-il des déprogrammations, et, le cas échéant, dans quelles proportions ? Quelle est notre capacité maximale en lits de réanimation, compte tenu de la mobilisation du personnel soignant ? S'établit-elle à quatorze mille ? Nous avons besoin de clarté sur cette question extrêmement sensible touchant un indicateur regardé de très près. Ma deuxième question porte sur les tests antigéniques. On peine à comprendre pourquoi ils ont été si longs à déployer. Par ailleurs, demain, n'importe qui pourra-t-il accéder partout et sans délai à ces tests rapides ? Une troisième question, sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...k de masques au moment de votre prise de fonction. Pendant plusieurs semaines vous avez répété que nous disposions de masques, alors que tout le monde vous alertait du contraire. Pouvez-vous nous dire qui est responsable de ce mensonge ? Qui vous faisait dire que nous disposions de masques ? Connaissiez-vous au jour le jour les stocks des équipements de protection individuelle (EPI) ? Comment nos soignants ont‑ils pu finir en surblouse sac-poubelle ? Santé publique France vous a aussi alerté le 12 mars 2020 : « L'impact [du covid-19] sera substantiel et supérieur, voire très supérieur à celui de la grippe saisonnière, en particulier du fait des capacités françaises en lits de réanimation […]. Ces projections justifient d'une part de fortes mesures d'atténuation afin de limiter la pression sur le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...s antigéniques très rapidement. La commande de 5 millions est certes nécessaire, mais encore insuffisante, notamment pour les EHPAD. Dans mon département des Vosges, les EHPAD ont déjà utilisé tous leurs tests antigéniques, et n'en ont plus. Il est important de les réapprovisionner et de permettre ces dépistages au niveau de la population, en dehors des cas que vous avez cités – EHPAD, personnels soignants, universités, aéroports –, pour soulager les laboratoires qui sont de nouveau saturés. Nous courons de nouveau le risque de voir les délais de résultat augmenter. Je souhaite vous interroger sur le décret du 19 septembre 2020, qui prévoit des compléments de traitement indiciaire pour les agents d'établissements publics de santé. Les agents de centres hospitaliers de psychiatrie qui se répartiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...e les quantités reçues seront très loin de satisfaire les besoins, notamment des personnes prioritaires. Je ne parle même pas des personnes qui souhaiteraient se faire vacciner et qui, à ce jour, ne sont pas prioritaires. Comment se fait-il que cela n'ait pas été anticipé ? L'Académie nationale de médecine a appelé à rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour l'ensemble du personnel soignant. Comptez-vous faire vacciner massivement les personnels de santé, tant à l'hôpital qu'en EHPAD, sachant que nous avons besoin d'eux plus que jamais ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

...Unicancer a mentionné des chiffres de surmortalité extrêmement importants et préoccupants, de 5 000 à 30 000 selon les estimations. Concernant la prise en charge de nos aînés, comme vous l'avez évoqué, cette question rejoint celle de la déprogrammation. Le discours officiel a été de dire que, lors de la première vague, l'hôpital a tenu, naturellement grâce à la mobilisation extraordinaire de nos soignants. Les travaux de notre mission d'information nuancent cette appréciation, non pas sur la qualité et l'engagement des soignants, mais sur les deux aspects suivants : l'hôpital a tenu au prix de la déprogrammation – tout le reste a été annulé –, mais aussi, semble-t-il, du fait d'un moindre accès de nos aînés à l'hôpital, en tout cas aux services de réanimation. D'après les chiffres de la directio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, rapporteure pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous avons décidé de protéger ceux qui nous soignent, qui ont été en première ligne et qui le sont toujours. Nous les avons applaudis tous les soirs pendant le confinement : il s'agit des médecins, des infirmiers, des aides-soignants, des auxiliaires de vie, des agents d'entretien, des coordinateurs, des agents administratifs et de tous ceux qui, dans les hôpitaux, dans les EHPAD et en ville, se sont mobilisés sans compter pour les malades. L'hôpital, dont nous avions entendu la souffrance en 2019, a été un rempart héroïque face à l'épidémie. Après le vote d'un premier plan d'urgence en décembre 2019, l'assurance d'un engag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...ièce faciale filtrante de seconde classe. Dès lors, comment comprendre que le stock national de masques constitué par l'EPRUS ait fondu comme neige au soleil entre 2011 et 2019 ? Comment accepter que de nombreux masques aient pu être détruits à la veille de l'épidémie, voire au début de celle-ci ? La lutte contre l'épidémie a été présentée aux Français comme une guerre. C'en est bien une. Or les soignants ont été envoyés au combat contre le covid-19 sans armes, sans masques et sans surblouses – je ne mentionnerai pas les pénuries de produits anesthésiants. Des milliers d'entre eux ont été contaminés à l'hôpital et dans les cabinets médicaux. Quarante-six médecins sont décédés. Merci à eux de nous avoir protégés et soignés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Nous attendions beaucoup du PLFSS pour 2021 parce que les personnels soignants ont manifesté leur désarroi face aux difficultés qu'ils rencontrent. Nous en attendions aussi beaucoup parce qu'il y a un mois et demi était créé un cadre budgétaire permettant d'imaginer la création de la cinquième branche de la sécurité sociale consacrée à la perte d'autonomie. Ce PLFSS devait donc donner les moyens de lutter contre l'épidémie et d'engager les réformes tant attendues de notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

même si je sais que, tous ici, vous serez heureux de l'écouter. Est-ce que c'est ça, maintenant, le débat à l'Assemblée nationale ? L'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale est si important que le ministre des solidarités et de la santé n'est même pas là. Je ne vous étonnerai pas, au bout de vingt mois de manifestations avec mes collègues soignantes et soignants, qui étaient encore dans la rue jeudi dernier, en vous disant que je ne peux que voter la motion de rejet présentée par le groupe Les Républicains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

… pour plusieurs raisons. Nous allons la voter car nous nous retrouvons sur le constat du manque de moyens humains et matériels dans les hôpitaux. Vous pouvez consulter tous les personnels hospitaliers, à commencer par les aides-soignants : ils disent qu'ils manquent de moyens et qu'ils sont moins nombreux pour affronter la deuxième vague qu'ils ne l'étaient lors de la première. C'est cela qui ne va pas. On n'a pas pris le temps d'embaucher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...és quelle autre réponse la puissance publique peut-elle apporter ? Nos concitoyens doivent plus que jamais avoir confiance dans le bouclier que représente notre système de protection sociale. Que dire des avancées historiques issues du Ségur de la santé, qui sont balayées d'un revers de main par le dépôt de cette motion ? Nos collègues du groupe Les Républicains devront expliquer aux milliers de soignants remarquables de courage et d'abnégation qu'ils refusent de voir leurs salaires augmenter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Nous abordons cette année l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale dans un contexte de crise sanitaire d'une ampleur mondiale. À ce jour, notre pays compte 33 623 décès dus à l'épidémie de covid-19. Aussi, je tiens à exprimer ma solidarité à toutes les familles victimes de ce virus, ainsi qu'aux soignants qui lui font face tous les jours. Le coronavirus a endeuillé notre pays et l'humanité tout entière ; mais il a également révélé au grand jour les défaillances de notre système de santé. La mauvaise gestion de la pénurie des masques, dès mars 2020, conjuguée aux errements de stratégie en matière de tests, a clairement aggravé la situation sanitaire, et par conséquent dégradé les comptes sociaux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...gements forts du Ségur de la santé vis-à-vis des personnels des hôpitaux et des EHPAD, soit un effort immédiat de 8,2 milliards d'euros pour reconnaître l'investissement de ceux qui portent notre système de santé à bout de bras. En pratique, ce sont deux fois 90 euros net par mois supplémentaires qui seront versés en deux temps, soit 183 euros l'année prochaine sur la fiche de paie des personnels soignants. Cette avancée sans précédent met fin aux décennies durant lesquelles nous avons voté des ONDAM inférieurs aux besoins, et négligé nos hôpitaux et nos personnels. Nous nous félicitons de cette mesure très attendue par les soignants, qui représente une vraie rupture avec les pratiques du passé. Le groupe Agir ensemble souligne cependant qu'il est fondamental d'assurer une équité de traitement da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...'or proposé par nos collègues sénateurs. Pourquoi Bruno Le Maire essaie-t-il avec insistance de faire croire aux Français que les impôts n'augmenteront pas, alors que nous finançons en partie la sécurité sociale par la dette ? La dette d'aujourd'hui, ce sont les impôts de demain ! Second constat : la crise consécutive à la première vague de covid-19 a mis en lumière l'extraordinaire force de nos soignants. Avec l'arrivée du virus, les couloirs de l'hôpital public ont été forcés de se transformer ; certains blocages administratifs ont été levés ; des services se sont mués en unités covid ; des infirmiers et des aides-soignants travaillant d'ordinaire en libéral sont venus renforcer les rangs des hôpitaux les plus touchés. Cependant, dans la perspective d'un retour à une activité plus habituelle, i...