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Tout d'abord, je voudrais vous faire part de notre admiration pour la manière dont vous gérez cette crise grave et inédite avec l'ensemble de vos équipes, ainsi que les préfets, les élus locaux et les soignants, bien sûr : je salue le travail qu'ils accomplissent au quotidien. Même si, au départ, le passe sanitaire a permis une montée en puissance et s'est révélé d'une efficacité redoutable par rapport à celle d'une obligation vaccinale, on peut se demander s'il ne faudrait pas aller plus loin. Le nombre de non-vaccinés reste important. Les soignants manifestent leur exaspération de voir arriver dans ...
Tout d'abord, je voudrais vous faire part de notre admiration pour la manière dont vous gérez cette crise grave et inédite avec l'ensemble de vos équipes, ainsi que les préfets, les élus locaux et les soignants, bien sûr : je salue le travail qu'ils accomplissent au quotidien. Même si, au départ, le passe sanitaire a permis une montée en puissance et s'est révélé d'une efficacité redoutable par rapport à celle d'une obligation vaccinale, on peut se demander s'il ne faudrait pas aller plus loin. Le nombre de non-vaccinés reste important. Les soignants manifestent leur exaspération de voir arriver dans ...
... (CPAM) nous a alors indiqué que nous pouvions retourner travailler. Je ne sais pas qui a instauré ce protocole, mais il est totalement incohérent. Comment peut-on autoriser des personnes ayant un cas de covid à leur domicile à se rendre au travail, au risque d'infecter des collègues ? Vous savez aussi bien que moi à quel point c'est aberrant, monsieur le ministre, d'autant que vous avez été aide-soignant : vous savez ce que cela signifie de placer des patients à l'isolement. Même si le risque est moins élevé quand on est vacciné, on peut transmettre le virus. Celui-ci est manuporté. Même si l'on se lave les mains, il est difficile d'y échapper quand on vit dans la même maison qu'une personne infectée, et c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un petit appartement où l'on vit les uns sur les au...
...le Loiret, il y a plus de monde dans les centres qu'au mois de juillet, au plus fort de la campagne. Je remercie tous les acteurs mobilisés. Cependant, le nombre d'hospitalisations va augmenter. Or les établissements de santé, particulièrement ceux de mon territoire, connaissent déjà de grandes difficultés, notamment du fait d'un manque de personnel, mais aussi en raison de la grande fatigue des soignants face à une crise qui dure depuis deux ans. Ne serait-il pas possible et pertinent d'inciter fortement les infirmières, notamment celles qui exercent dans les centres de vaccination, à venir temporairement dans ces établissements de santé pour les aider à passer le cap difficile des jours à venir ?
... 2,8 millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées. J'avais plaidé pour une plus grande implication du monde économique et pour l'instauration d'un passe sanitaire en entreprise sur le modèle de l'Italie, de l'Allemagne et bientôt du Luxembourg. Quelle est votre position en la matière ? À défaut de les convaincre, comment amener nos concitoyens rétifs à se faire vacciner pour soulager nos soignants et les personnels du système de santé qui se battent chaque jour contre la pandémie ?
...maladie nous a alors indiqué que nous pouvions retourner travailler. Je ne sais pas qui a instauré ce protocole, mais il est totalement incohérent. Comment peut-on autoriser des personnes ayant un cas de covid à leur domicile à se rendre au travail, au risque d'infecter des collègues ? Vous savez aussi bien que moi à quel point c'est aberrant, monsieur le ministre, d'autant que vous avez été aide-soignant : vous savez ce que cela signifie de placer des patients à l'isolement. Même si le risque est moins élevé quand on est vacciné, on peut transmettre le virus. Celui-ci est manuporté. Même si l'on se lave les mains, il est difficile d'y échapper quand on vit dans la même maison qu'une personne infectée, et c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un petit appartement où l'on vit les uns sur les au...
...le Loiret, il y a plus de monde dans les centres qu'au mois de juillet, au plus fort de la campagne. Je remercie tous les acteurs mobilisés. Cependant, le nombre d'hospitalisations va augmenter. Or les établissements de santé, particulièrement ceux de mon territoire, connaissent déjà de grandes difficultés, notamment du fait d'un manque de personnel, mais aussi en raison de la grande fatigue des soignants face à une crise qui dure depuis deux ans. Ne serait-il pas possible et pertinent d'inciter fortement les infirmières, notamment celles qui exercent dans les centres de vaccination, à venir temporairement dans ces établissements de santé pour les aider à passer le cap difficile des jours à venir ?
Vous estimez que 4 000 malades du covid seront en réanimation en fin d'année. Je reste très inquiète pour les professionnels de santé et les personnels de direction dans les établissements de santé ou médico-sociaux. Ils sont à bout de souffle, épuisés par le covid, accablés par les inéquités du Ségur, et les vacances de Noël approchent. Les aides-soignants, les infirmiers, les médecins et autres personnels démissionnent. Les aides à domicile et les personnels médico-sociaux font de même. C'est un véritable casse-tête pour les établissements. Je ne sais plus quoi leur répondre. Nous risquons d'observer de la maltraitance pendant les fêtes de fin d'année, faute de personnel en nombre suffisant pour s'occuper des patients et des résidents. Comment e...
... 2,8 millions de personnes ne sont toujours pas vaccinées. J'avais plaidé pour une plus grande implication du monde économique et pour l'instauration d'un passe sanitaire en entreprise sur le modèle de l'Italie, de l'Allemagne et bientôt du Luxembourg. Quelle est votre position en la matière ? À défaut de les convaincre, comment amener nos concitoyens rétifs à se faire vacciner pour soulager nos soignants et les personnels du système de santé qui se battent chaque jour contre la pandémie ?
Merci pour les éclairages que vous apportez, nous en avons tous besoin. Je rappelle que l'utilisation d'un faux document est passible de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. On peut comprendre que la personne qui détenait un faux passe sanitaire et qui est décédée récemment ait menti à son arrivée à l'hôpital ; mais, ce faisant, elle a mis en danger les soignants, ses proches et les autres patients hospitalisés. Il faut avoir en tête cette notion de mise en danger. Vous avez évoqué la possibilité, pour les personnes porteuses d'un faux passe, de se repentir et de pouvoir accéder à la vaccination. Toutes ne se saisiront pas de cette possibilité mais cette mesure peut s'avérer efficace, même si elle est difficile à mettre en œuvre. Encouragez-vous toutefo...
Vous estimez que 4 000 malades du covid seront en réanimation en fin d'année. Je reste très inquiète pour les professionnels de santé et les personnels de direction dans les établissements de santé ou médico-sociaux. Ils sont à bout de souffle, épuisés par le covid, accablés par les inéquités du Ségur, et les vacances de Noël approchent. Les aides-soignants, les infirmiers, les médecins et autres personnels démissionnent. Les aides à domicile et les personnels médico-sociaux font de même. C'est un véritable casse-tête pour les établissements. Je ne sais plus quoi leur répondre. Nous risquons d'observer de la maltraitance pendant les fêtes de fin d'année, faute de personnel en nombre suffisant pour s'occuper des patients et des résidents. Comment e...
Merci pour les éclairages que vous apportez, nous en avons tous besoin. Je rappelle que l'utilisation d'un faux document est passible de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. On peut comprendre que la personne qui détenait un faux passe sanitaire et qui est décédée récemment ait menti à son arrivée à l'hôpital ; mais, ce faisant, elle a mis en danger les soignants, ses proches et les autres patients hospitalisés. Il faut avoir en tête cette notion de mise en danger. Vous avez évoqué la possibilité, pour les personnes porteuses d'un faux passe, de se repentir et de pouvoir accéder à la vaccination. Toutes ne se saisiront pas de cette possibilité mais cette mesure peut s'avérer efficace, même si elle est difficile à mettre en œuvre. Encouragez-vous toutefo...
...r l'hôpital, qui a relevé l'ONDAM à 2,5 %, puis en 2020, avant la crise, à 2,45 %. Ces marges dégagées avant la crise ont été rejointes et dépassées par les conséquences d'un accord hors norme, tant par l'effort immense de concertation de tous les acteurs qu'il a nécessité que par ses conclusions. Le Ségur de la santé a conduit à une revalorisation sans précédent des rémunérations des personnels soignants et non soignants à l'hôpital comme dans les établissements médico-sociaux, à hauteur de 9 milliards d'euros, ainsi qu'à une politique d'investissement tout aussi massive, de 19 milliards d'euros, reposant sur 6 milliards d'euros de crédits liés à France relance et 13 milliards d'euros de reprise de dette. De tels chiffres engagent, tant vis-à-vis des bénéficiaires de ces mesures que de la nation...
... une bonne posture, qui renvoie à la capacité d'une personne à se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques. Les personnels n'ont pas le temps, donc ce sera fauteuil roulant ou maintien au lit pour tout le monde, vous disais-je à l'époque. Parlons un peu de votre Ségur de la santé. Je vous vois déjà imaginer gagner un point, mais n'allons pas trop vite et jugeons la situation. Y a-t-il plus de soignants aujourd'hui qu'à votre arrivée au pouvoir ? Les instituts de formation des aides-soignants (IFAS) font-ils le plein, par exemple ? Avons-nous plus de kinésithérapeutes dans les établissements de santé pour aider à la mobilisation ? Si les 183 euros de revalorisation étaient salutaires, ils n'étaient, hélas, pas suffisants, ce que nous n'avons eu de cesse de vous répéter. Il fallait au moins 300 ...
Quand nous proposons d'engager un plan pluriannuel de recrutement de médecins, d'infirmiers, d'aides-soignants et de personnels administratifs, vous votez contre.
...tent que 6 % des recettes de la branche. Cela témoigne d'un recul de la solidarité professionnelle et d'une fiscalisation délétère de la sécurité sociale. Qu'il s'agisse du rapport Libault, de celui du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ou du rapport parlementaire Fiat-Iborra, les besoins de recrutement sont évalués à 200 000 emplois supplémentaires pour atteindre le ratio d'un soignant par résident. Vous proposez 10 000 créations de postes en cinq ans ; à ce rythme, il faudrait cent ans – un siècle ! – pour doter le pays des professionnels nécessaires. Franchement, ce n'est pas sérieux.
...médicaments biosimilaires dans le PLFSS, pour la première fois depuis 2014. Ne leur sont toutefois imputés que 6 millions d'économies, alors que la Cour des comptes estime leur potentiel de réduction des dépenses de l'assurance maladie à près de 700 millions. Pourquoi ne pas aller plus vite dans ce domaine ? Le PLFSS pour 2022 poursuit par ailleurs les engagements de revalorisation salariale des soignants et d'amélioration du système de santé pris dans le cadre du Ségur de la santé en juillet 2020. Au total, 12 milliards y seront consacrés, dont 2 milliards supplémentaires pour la montée en charge du Ségur à l'hôpital, pour les revalorisations dans le secteur médico-social issues des accords Laforcade et pour de nouvelles revalorisations destinées aux salariés les plus modestes. Il faut le redir...
...e leur vie et se projeter dans l'avenir. Nous souhaitions ramener ce délai à cinq ans. Sur l'autonomie, vous abondez enfin la cinquième branche, récemment créée et qui, depuis sa création, n'avait connu aucun financement nouveau. Ce sont ainsi 400 millions d'euros qui vont notamment permettre de financer le tarif plancher des aides à domicile et le recrutement de 10 000 postes supplémentaires de soignants dans les EHPAD d'ici cinq ans. Nous sommes bien loin des 80 000 postes supplémentaires préconisés par le rapport Libault. À ce rythme-là, nous n'atteindrons les 80 000 postes qu'en 2066 ! En suivant cette trajectoire, comment parviendrons-nous à relever le défi démographique qui nous attend ? Pour relever ce défi, il nous faudra d'ailleurs compter sur un taux de natalité soutenu, alors qu'il ne...
...en charge des publics vulnérables dont ils s'occupent. Vous avez également oublié les infirmiers de nos hôpitaux, qui se battent depuis deux ans contre l'épidémie de covid et sauvent ainsi des vies. Cependant, par votre faute, nombre d'entre eux ont été suspendus de leurs fonctions parce qu'ils refusaient de se soumettre à l'obligation vaccinale. À La Réunion, cela a été le cas pour soixante-dix soignants et deux personnels d'EHPAD, pour lesquels vos décisions autoritaires ont eu de graves conséquences. Avez-vous un minimum de reconnaissance et de respect pour ces personnes ? Je ne le pense pas. Comme si la situation n'était pas suffisamment déplorable, vous choisissez même de les matraquer devant leur lieu de travail, comme tout le monde a pu le voir en Martinique. Le jour où vous sortirez de v...
La dernière loi de financement de la sécurité sociale du quinquennat porte les stigmates de décennies de désorganisation et de sous-financement de notre système de santé, qu'une crise sanitaire d'une intensité inédite est encore venue aggraver. Aujourd'hui, pour le dire en quelques mots, notre système de santé est à l'image de nos soignants : à bout de souffle. Nous étions mal préparés à traverser une crise comme celle de l'épidémie de covid-19, mais nous avons tenu. Nous avons tenu grâce au dévouement et à l'abnégation des personnels de santé. Je veux une nouvelle fois exprimer ma profonde gratitude à l'ensemble des personnels soignants. Nous avons également tenu grâce à notre système de protection sociale, qui sort fortement fr...