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Il s'agit d'un amendement de repli par rapport à l'amendement de repli précédent. Nous avons défendu l'annulation de la suspension des soignants non vaccinés, dont nous ne pouvons pas nous priver en période de crise sanitaire. Nous avons ensuite plaidé, comme mon collègue Jean-Hugues Ratenon vient de le faire, pour l'annulation de la suspension des soignants en outre-mer en raison du faible taux de couverture vaccinale et des problèmes que rencontrent les systèmes de santé dans ces territoires. Nous demandons, ici, que la suspension des ...
En commission, Mme El Aaraje a rappelé le devoir déontologique des soignants tout en évoquant des pistes, parmi lesquelles figurent une application adaptée des contrôles, une amélioration de l'information et un travail de conviction. C'est exactement ce qui est prévu. Avis défavorable.
Car oui, vous avez précipité une partie des soignants et des pompiers vers une situation qui s'apparente à une mort sociale.
Tout à fait ! Ils avaient le choix entre une extorsion vaccinale et une décision très lourde, que plusieurs d'entre eux ont prise. Des femmes, notamment des aides-soignantes, se retrouvent ainsi seules avec des enfants. Des caisses de solidarité ont été créées dans tous les départements. Des soignants ont fait des tentatives de suicide.
Ne haussez pas les épaules, madame la ministre déléguée ! Je ne fais que partager les témoignages que je reçois au quotidien. Telle est la réalité de plusieurs soignants. Lorsque l'on compare la France à d'autres pays, on constate que même la Chine n'a pas exercé une telle pression vaccinale !
Madame la ministre déléguée, la condescendance dont vous faites preuve envers nos populations est pathétique. Je vous en prie, sortez de la caricature des bons et gentils soignants blancs volant au secours des peuples d'outre-mer.
Monsieur le rapporteur, j'ai presque envie de vous dire « merci, bwana » ! Merci infiniment d'avoir daigné communiquer avec nous en langue créole ! Au-delà de cette caricature, il demeure une situation réelle : seuls 35 % des soignants sont vaccinés, à l'image de l'ensemble de la population. Alors que faire ? Pousser à la répression, comme cela a été fait vendredi dernier à l'intérieur même du CHUM de Fort-de-France, où des policiers non soumis à l'obligation vaccinale ont gazé des soignants et des malades ?
La solution consiste-t-elle, puisque vous évoquez des renforts, à faire appel à des soignants de l'Hexagone pour remplacer ceux de Martinique, de Guadeloupe ou de Guyane ? Alors que les territoires ultramarins subissent un taux de chômage de 18 % et sont les plus soumis au déclin démographique,…
Au mot « vigilance », je substituerais les termes « surveillance et contrôle » sanitaires. En effet, si le projet de loi avait réellement pour but la vigilance sanitaire, vous parleriez des lits d'hôpitaux que vous supprimez, des soignants que vous avez écartés de l'hôpital, des temps d'attente qui s'allongent pour obtenir des rendez-vous, du nombre de Français qui ne peuvent pas être opérés alors qu'ils sont en danger, notamment ceux atteints de tumeurs cancéreuses, qui sont opérés en retard parce que des blocs opératoires ne fonctionnent plus. Voilà la réalité ! Vous préférez la surveillance, le contrôle et la levée du secret mé...
Nos débats ont été animés ; c'est normal, au fond, eu égard à la situation de crise que nous vivons encore aujourd'hui. Cette crise est maîtrisée, grâce aux efforts qui ont été faits par les Françaises et les Français et par l'ensemble de nos personnels soignants, grâce aussi aux décisions qui ont été prises avec courage par le Gouvernement et la majorité ,
Par ailleurs, nous n'avons cessé d'être attaqués sur les mesures que nous ne prenions pas en faveur de notre système de santé. Mais notre majorité, c'est la fin du numerus clausus et c'est le Ségur ; ce sont 12 milliards d'euros pour les personnels soignants, 19 milliards d'euros d'investissements dans les hôpitaux, des augmentations et le doublement du nombre de places en réanimation. C'est cela, le bilan de la majorité !
La pandémie que nous vivons est la cinquième pandémie la plus meurtrière de l'histoire ; elle a ravagé le monde entier. Il ne faut pas oublier d'où nous venons – elle a entraîné la mort de 120 000 personnes en France –, et il ne faut pas oublier non plus la mobilisation formidable du personnel soignant, qui a été envoyé au feu dès le mois de mars de l'année dernière. Nous sortons de vingt mois d'une douleur terrible, durant lesquels chacun d'entre nous a su réagir en permanence, au Sénat comme ici, à l'Assemblée nationale, en prenant ses responsabilités, suivant sa propre approche. Mais n'oublions pas que si la France en est là où elle est ce soir, c'est parce qu'après une année 2020 marquée p...
À tout cela, vous ajoutez votre mépris à l'égard des soignants et des salariés de première ligne, que vous avez osé suspendre parce qu'ils n'étaient pas vaccinés. Vous ajoutez aussi votre mépris à l'égard des outre-mer en refusant d'adopter un amendement garantissant le droit à l'accès à l'eau dans ces territoires, dans le cadre du plan ORSEC !
...jusqu'au 31 juillet 2022, au-delà du mandat qui nous a été confié. Allons-nous encore accepter de nous départir du pouvoir qui nous a été confié pour le transmettre à un gouvernement qui, je le rappelle, n'a pas été élu et qui n'a pas la confiance de la majorité des Français ? Car ce dont il est question ici, c'est bien de confiance – une confiance que vous n'accordez pas à nos concitoyens, à nos soignants, aux parents d'élèves et aux parlementaires. Des arguments brillants ont été formulés de part et d'autre de l'hémicycle et je n'y reviendrai pas. Les résultats des votes, parfois serrés, témoignent d'ailleurs des déchirements de notre société face à ce projet de loi, que votre propagande alimente. Que nous siégions à la gauche, au centre ou à la droite de l'hémicycle, ou même, pour les plus cou...
...ination est le plus faible, l'État n'est pas à la hauteur. La défiance vis-à-vis de votre politique s'explique par les dispositions de l'histoire et par les scandales d'État que constituent l'empoisonnement au chlordécone et les essais nucléaires, mais aussi par votre désintérêt pour la situation inacceptable de nos hôpitaux. La responsabilité du Gouvernement est patente. Actuellement, 70 % des soignants dans nos territoires ne sont pas vaccinés.
Alors que fait-on concrètement ? Leur empêcher l'accès à leur lieu de travail ? Les faire gazer par des policiers eux-mêmes non soumis à l'obligation vaccinale ? Les remplacer par des infirmiers, médecins ou aides-soignants recrutés sur des sites nationaux avec des salaires mensuels mirobolants – 3 700 euros pour un poste d'infirmière en Martinique alors que jamais de telles rémunérations n'ont été octroyées à compétences égales aux soignants locaux ? Dans ces conditions, l'entêtement obsessionnel du Gouvernement à nous imposer son injonction à l'injection pourrait accentuer le risque de déflagration sociale, alim...
...st grâce à la vaccination. Nous devons donc encourager les 12 % de plus de douze ans non vaccinés à y recourir. Monsieur le ministre, pourriez-vous nous préciser où en est la réflexion sur la vaccination des moins de douze ans ? Vous avez évoqué une troisième dose pour certaines catégories socioprofessionnelles. Le porte-parole du Gouvernement a précisé qu'elle ne serait pas obligatoire pour les soignants. Qu'en est-il exactement ? Le groupe Socialistes et apparentés s'oppose au projet de loi et proposera que le Parlement examine avant la fin de la législature la pertinence de la prorogation.
...ent d'alerter sur la dangerosité pour notre démocratie de la banalisation d'un régime d'exception dérogatoire au droit commun et sur le risque d'accoutumance à un tel régime qui maintient l'exécutif dans une zone de confort. Nous devons en particulier veiller à ce que ce régime ne soit pas pour le Gouvernement le moyen de gérer la pénurie dans les hôpitaux publics – manque de lits et de personnel soignant – et de masquer les dysfonctionnements ainsi que le désengagement de l'État. Rappelons à cet égard que le covid-19 n'a pas interrompu la réduction des capacités hospitalières. Au contraire, la crise sanitaire a en partie amplifié les fermetures de lits : en 2020, plus de 5 700 lits d'hospitalisation complète ont été fermés, selon une étude du ministère des solidarités et de la santé publiée en se...
Les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus, même si elles sont moins contaminantes. C'est un fait. Les hôpitaux des territoires ultramarins sont très fragiles. Ils manquent de lits, de soignants, de respirateurs – bref, ils manquent de tout. Dans ces conditions, il est irresponsable de laisser les personnes vaccinées s'y rendre sans avoir réalisé au préalable un test antigénique ou PCR. Il faut contrôler au maximum les risques de propagation de la maladie
Nous demandons l'abrogation de l'article 14 de la loi du 5 août 2021, lequel prévoit la suspension du contrat de travail des soignants non vaccinés. En 2020, d'après la Fédération de l'hospitalisation privée, il manquait 34 000 infirmiers et 24 000 aides-soignants, dans les établissements publics comme privés. Dans ce contexte, il est absolument indigne de se priver de certains soignants. Nous avons du mal à connaître le nombre de ces soignants effectivement suspendus. Mi-septembre, le ministre des solidarités et de la santé ...