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Non seulement les dispositions contestées incitent à la vaccination des soignants, mais elles sont également cohérentes avec l'objectif de protection des plus vulnérables, auxquels elles évitent tout contact avec des personnes non vaccinées. Par ailleurs, toutes les fédérations et associations professionnelles ainsi que les instances scientifiques ont validé cette obligation. Je rappelle enfin que ces professionnels de santé étaient déjà soumis, avant la loi du 5 août 2021, à...
Vous considérez donc qu'en plus d'avoir supprimé 5 700 lits en 2020, on peut se passer de 15 000 soignants. Vu la situation, cela me paraît délirant ! L'entrée en vigueur de la suspension du contrat de travail des soignants non vaccinés avait été décalée pour l'outre-mer, mais la date approche. Nous demandons que la disposition soit abrogée. Dans les territoires ultramarins, le système de santé est particulièrement fragile ; alors que certains sont confrontés à une flambée épidémique extrêmement for...
Je n'ignore pas que la situation des outre-mer est spécifique, mais l'obligation vaccinale y est mise en œuvre progressivement et avec discernement. Elle doit être maintenue pour protéger à la fois les soignants et les personnes vulnérables. Il s'agit au demeurant d'une obligation déontologique, comme dans le cas de l'hépatite B ou du tétanos. Faire une exception pour les outre-mer fragiliserait de façon pérenne l'obligation vaccinale. Avis défavorable.
Vous ne pouvez pas dire à la fois que la situation des outre‑mer est spécifique et qu'il ne faut pas y adapter les règles juridiques. En Guadeloupe, 40 % des soignants seulement sont vaccinés : vous passerez-vous de 60 % du personnel ?
Il y a un vrai problème dans les outre-mer s'agissant de la vaccination. Cela dit, en tant que soignant, on est soumis à un certain nombre d'obligations déontologiques, parmi lesquelles celle de se faire vacciner. Mon groupe est favorable à l'obligation vaccinale pour tous, donc a fortiori pour les soignants. Se faire vacciner est même la moindre des choses quand on est amené à soigner des personnes vulnérables. Peut-être pourrions-nous toutefois allonger le délai, améliorer l'information et...
En Guadeloupe, nous avons rencontré un directeur d'hôpital et des médecins. Ils sont effectivement confrontés à une double contrainte : d'un côté, faire respecter l'obligation vaccinale, qui s'impose à tous et a pour objectif de protéger les patients, de l'autre, tenir compte du faible taux de vaccination, dans la population générale et parmi les soignants. Il faut faire preuve de conviction et de doigté – c'est le cas.
...i règne entre nous sur le constat, ne pourrions-nous pas demander au Gouvernement, en séance, de nous éclairer sur ses intentions ? Je vous crois quand vous dites qu'il y a de la concertation et que des mesures incitatives sont prises ; il n'en reste pas moins qu'il faut absolument résoudre le problème des effectifs. On ne peut pas se contenter de poser, de façon dogmatique, l'obligation pour les soignants de se faire vacciner.
...léaire n'était pas dangereux, comment voulez‑vous que sa parole soit prise pour argent comptant ? Il ne s'agit pas ici de juger de l'utilité de se faire vacciner : nous constatons simplement qu'il y a de la méfiance vis-à-vis de la parole politique. Par ailleurs, si vous maintenez ces sanctions, les services de santé, dont les effectifs sont déjà tendus, se dépeupleront encore plus, car certains soignants iront au bout de leur logique. C'est un constat purement pragmatique. Chacun assumera ses responsabilités.
J'associe à ma question mon collègue Max Mathiasin. Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, des dizaines de morts chaque semaine, un système de santé sous pression maximale : telle est la situation en Guadeloupe. Le personnel soignant œuvre jour et nuit pour prendre en charge les malades et sauver des vies ; je veux ici lui rendre hommage et saluer son engagement et celui de l'ensemble des renforts venus de l'Hexagone.
...e agressivité inadmissible. À Montpellier, une manifestation s'est conclue avec des pharmacies vandalisées. À Rambouillet, un pharmacien a été obligé de renoncer à vacciner. À Marseille, ce sont des directeurs d'hôpital qui ont été menacés. « Collabo », « nazi », « vendu » : voilà ce qu'entendent chaque jour ceux dont le métier est de nous soigner. Rappelons que l'ennemi, c'est le virus, non les soignants – soignants aujourd'hui menacés de mort ! J'estime qu'il convient de réaffirmer ici la très grande fermeté que nous devons avoir à l'encontre de ceux qui pensent que leur prétendue liberté leur autorise tout. Quelles mesures prendrez-vous donc pour que cessent ces menaces contre des personnes qui ne font que leur métier ? Comment protégerons-nous ceux qui nous protègent ?
Avant de poser ma question à M. le ministre des solidarités et de la santé, je veux rendre hommage aux soignants de Polynésie ainsi qu'à ceux qui s'y sont rendus ces derniers jours pour lutter contre la pandémie qui sévit chez nous et dans les outre-mer.
Ma question est candide. J'espère qu'on ne fera pas de moi un antivax, un complotiste ou je ne sais quoi. Je suis fils d'infirmier et vacciné ; j'ai toujours été vacciné et je n'ai pas de problème avec les vaccins. Néanmoins, j'entends chez nous les soignants, y compris les médecins, demander : Quand les gens sont malades et qu'ils nous appellent, que pouvons-nous faire, à part leur donner du Doliprane ? C'est le sens de la question que je vous pose aujourd'hui : que peut-on faire, en France, en 2021 ? La politique vaccinale est lancée et nous en avons compris la stratégie mais, en parallèle, existe-t-il une autre stratégie ?
.... Si cette situation se justifie par des raisons structurelles rendant ces territoires particulièrement vulnérables face à l'épidémie, ainsi que l'a rappelé le Conseil scientifique dans son avis du 29 août, elle s'explique aussi, malheureusement, par une progression plus lente qu'ailleurs de la vaccination. Au-delà de nos pensées sincères qui accompagnent les familles endeuillées, les personnels soignants mobilisés et les pouvoirs publics qui sont à pied d'œuvre, la prorogation de l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin doit surtout s'accompagner d'une indispensable poursuite des efforts exceptionnels qui sont déployés en faveur de ces territoires. La solidarité nationale a permis une mobilisati...
...t, 2 000 personnels de santé métropolitains ont par ailleurs été mobilisés et du matériel a été acheminé sur place au titre de la solidarité nationale. Depuis le 10 août dernier, quatre rotations ont ainsi été organisées au profit des Antilles et de la Polynésie française et des réservistes sanitaires ont été envoyés samedi dernier. Je tiens à saluer l'engagement exemplaire de tous ces personnels soignants ainsi que l'engagement constant de l'ensemble de nos personnels soignants mobilisés en outre-mer. En dépit de l'application de dispositifs sanitaires exceptionnels, l'enjeu réside surtout dans la vaccination des populations, sans laquelle une cinquième vague ne pourra être évitée – il faut le répéter. C'est l'objectif vers lequel nous devons tendre. L'opération « aller vers » a déjà touché plus...
...stifie nos travaux de ce jour. J'ai naturellement, avec les membres du groupe Les Républicains, une pensée particulière pour les familles touchées et, plus largement, pour l'ensemble des populations qu'elles soient ou non directement affectées, parce qu'en réalité elles sont toutes concernées par ce qui se passe aujourd'hui. Je porte bien évidemment un regard appuyé et bienveillant à l'égard des soignants qui se démènent parfois dans des conditions bien délicates, il faut le dire. Nous avions souhaité lors de précédents débats, monsieur le rapporteur, l'instauration de clauses de revoyure et nous avions affirmé que nous serions au rendez-vous lorsqu'il le faudrait. Nous sommes donc présents, comme nous le serons vraisemblablement les 23 et 24 octobre prochains, pour d'autres textes concernant en...
...ts hospitaliers de Guadeloupe, publics et privés, se sont coordonnés pour doubler le nombre de lits, que ce soit en médecine ou en réanimation. Comment voulez-vous que ces personnels vaillants, toujours debout, comprennent les nombreuses critiques qui se font jour, alors qu'ils sauvent des vies au quotidien ? Je tiens à saluer ici l'engagement constant et sans faille de l'ensemble des personnels soignants des hôpitaux publics et privés, des médecins de ville et des infirmiers libéraux, sans oublier les centaines de professionnels de la réserve sanitaire venus en renfort dans nos territoires durement touchés.
...ulations à l'heure où certains doutent encore de la vaccination. Il faut écouter la parole des experts scientifiques et il est difficile de le faire comprendre à nos populations. C'est en cela, vous avez raison monsieur Gosselin, qu'il faut faire preuve de patience et de pédagogie. Nous devons entendre la douleur et la souffrance des malades et des familles, mais écouter aussi les témoignages des soignants. Gardons à l'esprit que tant qu'il n'y aura pas de traitement efficace pour lutter contre les formes graves du virus, le vaccin reste le seul moyen de lutter efficacement contre la pandémie et de sauver des vies.
...é les 3 000 cas pour 100 000 habitants et, comme nous l'avons souligné en commission, le nombre de morts en vingt-quatre heures équivaudrait à 6 000 Français si le chiffre des décès était rapporté à la population de l'Hexagone, soit un chiffre dix fois plus élevé qu'au plus fort de l'épidémie. Nous devons tous avoir une pensée pour les victimes, leurs familles, les malades et tous les médecins et soignants qui viennent en renfort, qui prêtent main-forte pour sauver des vies. Au vu de ces situations particulièrement préoccupantes, ce projet de loi visant à proroger l'état d'urgence dans les territoires ultramarins est justifié. Bien sûr, il nous faut rappeler que l'état d'urgence sanitaire doit être utilisé avec la plus grande prudence, mais ce dispositif permet aussi d'envisager des mesures de co...
Je tiens avant tout à adresser un message de soutien à tous nos compatriotes ultramarins, qui vivent actuellement des drames personnels et familiaux. J'ai également une pensée pour l'ensemble des personnels – volontaires, soignants… – qui affrontent la crise sanitaire au quotidien, et bien évidemment pour nos élus locaux, plus que jamais mobilisés pour faire face à une vague épidémique sans précédent. Je n'oublie pas les renforts que nous avons reçus de l'État, avec tous les volontaires issus notamment de la réserve sanitaire. Comme l'ont souligné les précédents orateurs, le variant delta a provoqué une explosion des cont...
...milles. Je pense également à nos collègues calédoniens, Philippe Gomès et Philippe Dunoyer. La Nouvelle-Calédonie, qui semblait être épargnée par la covid-19, enregistre finalement ses premiers cas depuis peu, justifiant l'annonce d'un confinement. La présente discussion générale est l'occasion pour le groupe UDI et indépendants d'exprimer son soutien et sa reconnaissance envers les centaines de soignants hexagonaux volontaires qui ont grossi les rangs des soignants en outre-mer : voilà un témoignage direct et tangible de la solidarité et de l'humanité qui animent notre société, où qu'on se trouve, dans la lutte contre la covid-19. La prorogation de l'état d'urgence sanitaire en outre-mer s'impose, tant le virus y prospère, laissant derrière lui des malades, des morts, des familles endeuillées e...