Interventions sur "solidarité"

72 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...it de l'État tout en finançant quelques cadeaux fiscaux. À la fin du quinquennat, ce sont 25 milliards d'euros qui pourraient ainsi être siphonnés, alors qu'ils permettraient de créer des milliers de places de crèches, d'augmenter le taux d'encadrement dans les EHPAD, de réduire leur coût pour les résidents ou encore de revaloriser sérieusement des prestations sociales comme le RSA – le revenu de solidarité active – ou la prime d'activité. Tel est, madame la ministre, notre sentiment au seuil de l'examen de ce projet de loi de financement. Pour leur donner une réalité, il ne suffit pas de répéter indéfiniment, d'écho en écho, les mots « égalité » ou « justice », qui deviennent toujours plus ironiques à mesure que les inégalités s'aggravent. Madame la ministre, votre texte, en dépit de vos déclarati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

...ale de la nouvelle législature. Celui-ci est le premier socle important pour notre projet social. Tout ne sera pas fait en 2018, mais les premières étapes que nous franchissons aujourd'hui permettront déjà des améliorations dans la vie de nos concitoyens. Nous saluons la démarche qui vise à tendre vers l'objectif de réduction du déficit budgétaire tout en s'engageant sur des réformes majeures de solidarité nationale. Je pense bien sûr à toutes ces mesures d'importance : la prévention sanitaire, l'accompagnement des familles les plus fragiles, le soutien financier aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées les plus modestes, avec notamment le minimum vieillesse. Je pense aussi aux soins infirmiers de nuit en EHPAD ainsi qu'aux dispositions qui permettront une égalité de traitement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Taquet :

Ce budget vise tout simplement à renforcer la solidarité nationale, qui s'est distendue, et à permettre qu'elle perdure, quelles que soient les contraintes budgétaires. C'est un pari pour le futur car, comme nous l'enseigne Camus : « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Taquet :

Peut-on accepter aujourd'hui, dans notre pays, que les plus fragiles de nos anciens vivent dans la précarité ? Nous ne l'acceptons pas. C'est la raison pour laquelle nous allons revaloriser l'allocation de solidarité aux personnes âgées de 100 euros par mois d'ici à 2020, pour la porter à plus de 900 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

...té d'accès aux soins et que les enfants vivant en milieu précaire n'ont pas accès aux mêmes soins que les autres, alors nous, législateurs, devons mettre en oeuvre une politique vaccinale forte et lutter contre cette asymétrie d'accès aux soins. C'est pourquoi la fraternité doit guider notre politique et l'orienter vers une législation rendant la vaccination obligatoire. Nous devons promouvoir la solidarité collective car c'est l'essence même de notre République. Liberté, égalité, fraternité, pour un PLFSS 2018 fort, ambitieux et rassembleur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

… stratégie en matière de prévention, avec la généralisation de la couverture vaccinale et une hausse forte du prix du tabac ; aide aux plus fragiles et choix des solidarités, avec la hausse du minimum vieillesse ou encore une politique familiale priorisant l'aide aux familles monoparentales et aux familles nombreuses. Ce PLFSS démontre une ambition et une volonté gouvernementales assumées de traduire dans les textes les promesses d'Emmanuel Macron. Je veux illustrer cette volonté réformatrice de justice sociale et d'efficacité économique à travers deux exemples con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, solidarité, soutien aux plus fragiles, pouvoir d'achat, réforme du RSI, prévention et santé publique : le PLFSS pour 2018 met en oeuvre les engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français. Ce budget est à la fois ambitieux, responsable et solidaire. La politique familiale du Gouvernement fait du soutien aux familles les plus fragiles l'une de ses grandes priorités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, la dernière enquête de la DRESS – la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère des solidarités et de la santé – confirme l'attachement des patients à leur médecin traitant : 88 % des patients s'estiment satisfaits de la qualité des soins. On peut penser que le même sondage donnerait des résultats inverses s'agissant de l'accès aux soins, non seulement en milieu rural mais aussi en milieu périurbain, notamment dans des régions sous-dotées comme le Centre ou la Picardie, où le ratio est de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

...i à la croisée des chemins. Nous avons voté, cet après-midi, la première partie du projet de loi de finances pour 2018, le premier du quinquennat d'Emmanuel Macron et de cette majorité, et nous entamons maintenant les débats en séance sur le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Ce dernier texte suit la même logique : celle des engagements tenus, de la responsabilité, de la solidarité et de la transformation. Que voulons-nous faire ? Rester dans l'immobilisme, continuer à maintenir une partie des Français dans la précarité, faire peu ou pas assez, manquer d'audace ? Nous, nous voulons une France prospère et de progrès ; nous voulons que la France offre une chance à chacun ; nous voulons faire plus pour ceux qui ont moins. Et surtout, nous voulons tenir nos promesses. Le prése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Oui, notre Sécurité sociale est malade. Mais elle n'est pas malade de cette dette dont vous nous rebattez les oreilles à cause des exigences européennes de baisse à tout prix des dépenses publiques, hors de toute espèce de logique. Ce n'est d'ailleurs pas le coût de la santé et de la solidarité qui vous gêne, puisque les États-Unis font bien pire que nous en la matière avec un système de santé qui leur coûte 17 % de leur PIB. Ce qui vous gêne, c'est que notre système de santé soit public. La France insoumise ne prendra pas part à la grand-messe qui consistera à se féliciter de la fin du déficit à l'horizon 2022. Ce que nous voulons, c'est la fin du déficit d'humanité, du déficit de san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...liards d'euros en 2016, essentiellement imputables à la branche maladie, pour 4,8 milliards, et à la branche famille, à hauteur de 1 milliard – celle-ci devrait être à l'équilibre en 2019. Les branches vieillesse et accidents du travail et maladies professionnelles ont quant à elles dégagé des excédents qui s'élèvent respectivement à 0,9 milliard et 0,8 milliard d'euros. Par ailleurs, le Fonds de solidarité vieillesse a enregistré un déficit de 3,6 milliards d'euros. C'est donc bien le déficit de la branche maladie qui doit rester notre principale préoccupation, notre fil conducteur dans les choix à faire au cours des années à venir. À propos de ces choix, madame la ministre, vous avez annoncé votre volonté d'accélérer le développement de la télémédecine. Nous vous suivrons sur cette voie, même si ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

La CADES, Caisse d'amortissement de la dette sociale, est chargée de recevoir, année après année, les déficits des différentes branches du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse. Or un rapport d'ATTAC datant du 16 septembre 2017 nous apprend que la CADES est autorisée à spéculer sur les taux de change des monnaies et les marchés à terme : elle réalise des émissions d'obligations et émet des papiers commerciaux sans aucun contrôle, notamment à la City de Londres ou au Luxembourg. À l'heure où nombre d'économistes sérieux s'accordent à dire que le manque de rég...