Interventions sur "supérieur"

413 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey, président :

Chers collègues, je suis ravi d'accueillir en votre nom à tous le général Bernard de Courrèges d'Ustou, directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), mais aussi de l'enseignement militaire supérieur. Je lui donne immédiatement la parole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

...dentes auditions, notamment de madame la ministre des Armées, ou encore à l'occasion de la visite à l'école de l'air de Salon-de-Provence, j'ai constaté une forte volonté d'intégrer aux formations des enjeux tels que l'innovation, la recherche, les nouvelles technologies telles que les drones mais aussi le cyber. Comment ces nouveaux métiers seront-ils pris en compte dans l'enseignement militaire supérieur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Ferrara :

Depuis bientôt un an, dans le cadre de nos rencontres à l'Assemblée et sur le terrain, j'ai acquis le sentiment que le niveau de nos officiers supérieurs était envié par nos alliés. Cela est certainement attribuable à la qualité de leur formation et à l'enseignement dispensé dans nos grandes écoles militaires. Partagez-vous mon sentiment ? Je pense que vous allez me répondre positivement. (Sourires) Et, en second lieu, quelles sont, selon vous, les pistes de progrès pour que nos officiers soient encore meilleurs ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois André :

Quelles ressources budgétaires sont dévolues à l'enseignement supérieur militaire ? À combien s'élèvent les effectifs ? J'ai cru comprendre qu'il n'y avait pas de corps professoral en tant que tel. Pour autant, je suppose que des personnels assurent le fonctionnement de ces établissements. Combien sont-ils et avez-vous subi, vous aussi, des « déflations » par le passé ? À la lumière de la loi de programmation militaire, quelles sont les perspectives d'évolution dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

...me à vous en féliciter et à vous remercier. Cela témoigne de l'intérêt pour la chose militaire et j'estime que nous avons véritablement changé de culture ces dernières années. Au cours d'une audition récente, le chef d'état-major des armées a déploré l'inconstance et l'affaiblissement de l'engagement de la génération dite « zapping », aussi bien chez les militaires du rang que parmi les officiers supérieurs, notamment les saint-cyriens. Bien que ce ne soit pas directement votre sujet, quel regard portez-vous sur cette évolution sociétale ? Vos formations intègrent-elles ce type de parcours ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...rade. Or le taux d'échec est aujourd'hui massif – près de 60 % – en première année universitaire. Ce fléau, auquel Parcoursup est supposé remédier en partie, est principalement dû à un déficit de maîtrise des connaissances et des compétences parfois basiques indispensables à la réussite à l'université – je vois M. Mathiot esquisser un rictus… La remise à niveau, que la ministre de l'enseignement supérieur a proposé et que nous avons adoptée est la conséquence d'un affaiblissement du baccalauréat qui, de fait, n'est plus le premier grade universitaire. Votre réforme conduira-t-elle à un bac de meilleure qualité ? Comment comptez-vous mesurer l'amélioration de ce diplôme aujourd'hui très dévalué et que presque tout le monde obtient ? Les exigences en matière de correction des épreuves vont-elles êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

... voies : générale, technologique et professionnelle. C'est pourquoi nous nous demandons pourquoi vous n'avez pas choisi de mener la réflexion et les chantiers sur ces trois voies de manière parallèle, afin d'avancer vers un lycée plus polyvalent, où chacun aurait pu trouver sa place. Je reviendrai ici sur le cas de la philosophie au sujet de laquelle nous avons interrogé la présidente du Conseil supérieur des programmes pour savoir s'il n'était pas possible de l'intégrer dans le programme des lycées professionnels. Il semble que la porte ne soit pas totalement fermée à cette option. Le confirmez-vous ? Par ailleurs, votre réforme ne risque-t-elle pas de rendre certains lycées moins attractifs s'ils ne peuvent offrir l'ensemble des binômes de matières à leurs élèves ? J'ai cru comprendre que les r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

...ne en classe de première et de terminale – le contenu et l'organisation de ces heures consacrées à l'information des élèves étant laissés à l'appréciation des établissements. J'aimerais savoir si vous prévoyez cependant une directive définissant un cadre national, afin de garantir que, dans tous les lycées de France, les élèves disposeront des mêmes outils pour s'orienter et poursuivre les études supérieures qu'ils souhaitent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

...sentielle, celle de parcours. Le nouveau baccalauréat sera plus juste, car les lycéens seront accompagnés dans leur choix, et un temps dédié à l'orientation leur permettra de construire leur parcours en fonction de leurs goûts, de leurs motivations et de leurs projets. Le bac sera donc plus adapté à la diversité des aspirations des lycéens au service de leur réussite. C'est maintenant le Conseil supérieur des programmes qui va être saisi, afin de pouvoir définir le contenu des nouveaux enseignements. Cette réforme au service des élèves doit être comprise de tous, car on reproche trop souvent à l'éducation nationale d'employer un jargon trop compliqué : ainsi, pouvez-vous nous expliquer à quoi correspond l'intitulé « humanités scientifiques et numériques » et en quoi ce nouvel enseignement permet d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...cialités et leur répartition par « bassin » ne donne lieu à des concurrences délétères entre enseignants pour l'ouverture ou le maintien de telle ou telle spécialité ou option – comme chacun le sait, c'est parfois la course à l'échalote sur le terrain, et tout le monde a intérêt à éviter cela. Ma question aurait peut-être davantage vocation à être adressée à Mme Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, mais je ne doute pas que vous puissiez y répondre, monsieur le ministre. J'aimerais savoir si les attendus du supérieur seront assez souples pour permettre à des lycéens d'accéder à la voie qu'ils souhaitent, même quand ils auront fait des choix de spécialités ou d'options paraissant peu adaptés, voire des erreurs de parcours – je pense par exemple au lycéen qui voudrait faire du droit sans avoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...ous le rappeler. Par ailleurs, ces champs disciplinaires permettent – et permettront encore davantage demain – l'accès à un nombre considérable de métiers – dans l'environnement, la santé, l'agroalimentaire ou les biotechnologies rouges, vertes, bleues, blanches ou jaunes. Les investissements financiers dans les biotechnologies rouges – relatives à la santé humaine ou animale – sont actuellement supérieurs à ceux dans le numérique. Il est donc nécessaire, voire impératif, de maintenir le plus haut niveau de culture générale de la population dans ce domaine, qui touche à l'essence même de l'homme, mais aussi d'attirer notre jeunesse vers ces métiers d'avenir, qui constituent et constitueront probablement encore pour un certain temps le principal pilier de notre économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...el Attal concernant l'orientation. Dans votre lettre de mission, le ministre vous indiquait qu'il attendait des propositions permettant de donner « à chaque lycéen la possibilité d'imaginer, de consolider et de déployer son projet d'avenir ». Le Plan Étudiants précise quant à lui comment mieux accompagner l'orientation des lycéens. Dans le rapport sur la réforme du premier cycle de l'enseignement supérieur, remis par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Versailles, à Mme Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, deux propositions renvoient également à cette problématique : « assurer à chaque lycéen un accompagnement personnalisé et responsable » et « intégrer la préparation à l'orientation dans une perspective plus large et coordonnée ». M. Blanquer a indiqué que de la seconde à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

Le ministre Blanquer a confirmé tout à l'heure à l'une de nos collègues du groupe La France insoumise, que l'objectif de la réforme n'était pas de réduire le nombre de bacheliers. Vous conviendrez toutefois que le niveau du baccalauréat actuel n'est pas satisfaisant : il a été rappelé que 60 % des étudiants échouaient à l'issue de leur première année d'études supérieures, taux qui montre que le baccalauréat, clef pour poursuivre ses études, n'est pas assez « qualifiant ». Aussi ne craignez-vous pas que l'amélioration du niveau du baccalauréat – excellente nouvelle en soi – n'entraîne fatalement une chute du taux de réussite ? Quelles seront dès lors les options proposées à ceux qui n'auraient pas le baccalauréat et donc ne pourraient accéder à l'enseignement su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

... proposé d'accroître l'horaire obligatoire d'EPS en classes de seconde et première, le portant de deux heures hebdomadaires à trois heures et, à moyens constants, de faire passer l'épreuve anticipée du baccalauréat à la fin de la première et de laisser l'EPS comme matière optionnelle en terminale afin que les élèves puissent mieux se préparer à la période d'autonomie que représente l'enseignement supérieur. Que prévoyez-vous pour les trois années de lycée et pour le baccalauréat concernant l'EPS ? Par ailleurs, Monsieur Mathiot, vous qui avez piloté la mise en place des parcours d'excellence pour des classes de troisième en réseaux d'éducation prioritaire « plus » (REP+), avez-vous eu, au cours de ces derniers mois, des exemples de parcours d'excellence dans le domaine sportif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

Le temps consacré à l'orientation dès la classe de première intéressera non seulement les jeunes mais aussi leurs familles. Le module d'orientation, qui sera obligatoire, engage l'élève dans une démarche, si j'ose dire, « proactive » quant à son choix d'études supérieures, quant à ses ambitions professionnelles. Aussi je souhaite savoir dans quelle mesure seront intégrés à ce module des enseignements qui pourraient ne pas être dispensés par des professeurs mais par des personnes qui, sous réserve de répondre à des exigences pédagogiques adaptées, seraient issues du monde de l'entreprise par exemple, ou du monde associatif. Autrement dit, quelles perspectives ser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

..., en juin 2014, faute d'avoir transcrit à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés à l'étranger par mère porteuse. Alors même que lesdits arrêts du 26 juin 2014 concèdent à la France le droit de ne pas reconnaître la gestation pour autrui, qui est à ce jour, je le rappelle, interdite en France en vertu du principe d'indisponibilité du corps humain, la CEDH, au nom de « l'intérêt supérieur de l'enfant », oblige la République française à reconnaître tous les actes d'état civil effectués à l'étranger même lorsque la naissance est l'aboutissement d'une fraude à la loi française. Ces arrêts réduisent ainsi à néant la liberté des États de ne pas reconnaître d'effets juridiques à la GPA. Or le recours aux mères porteuses est un acte grave, qui revient à considérer qu'un enfant peut être ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...tion, qu'on entend depuis quelques heures, selon laquelle il aurait été vidé de sa substance par le Parlement. Au contraire, le Parlement l'a enrichi. C'est le Parlement qui a inscrit un cadrage national dans la fixation des attendus, pour éviter le dumping entre établissements ou écarter des attendus injustes sur le plan social. C'est le Parlement qui a souhaité que l'ensemble des formations du supérieur figurent sur Parcoursup, en vue de garantir une meilleure lisibilité pour les candidats et leur famille dans la poursuite des études. C'est le Parlement qui a instauré un quota de boursiers dans les classes préparatoires. C'est le Parlement aussi qui a voulu la présence d'un représentant étudiant au sein du conseil d'administration de l'assurance maladie. En effet, au moment où nous rapatrions d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...ofit d'une marche forcée proprement antidémocratique. Permettez-moi d'abord de faire un bref rappel historique des coups de butoir répétés contre les principes de l'université qui sont, selon Humboldt, la liberté de choix et l'émancipation, et auxquels nous souscrivons bien sûr. En 1967, il y a cinquante et un ans, alors que l'on assistait à la première massification de l'accès à l'enseignement supérieur, Alain Peyrefitte avait déjà tenté de mettre en place une première forme de sélection pour répondre aux prétendus échecs étudiants. Vous connaissez la suite. En 1986, il y a un peu plus de trente ans, la loi Devaquet tenta de nouveau de mettre en place une forme de sélection à l'université et d'augmenter les droits d'inscription. S'ensuivit un mouvement étudiant dont la répression et la mort de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...des ; d'autres encore s'inscrivent à l'université pour préparer un concours. Cette diversité de parcours n'est donc pas caractéristique d'un échec mais bel et bien le reflet d'une liberté de choix dans son parcours d'études. En outre, je le rappelle une dernière fois, 80 % des étudiants français sortent de l'université avec un diplôme. Ce taux, qui n'a pas évolué ces trente dernières années, est supérieur de 10 points à la moyenne de l'OCDE. Que l'on soit bien d'accord : il ne s'agit pas de dire que tout est parfait dans le système actuel, tant s'en faut. Nous disons simplement haut et fort que ces arguments technocratiques servent un choix politique que vous masquez par ailleurs. Quel est ce choix ? Vous supprimez, dans le code de l'éducation, la phrase qui gravait dans le marbre le principe rép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

... empêcher de nombreux jeunes de se lancer. Une année d'études coûte environ 10 000 euros et, même si les dispositifs pédagogiques obligatoires n'ajoutent pas d'année supplémentaire, ils vont alourdir l'emploi du temps des étudiants. Comment feront les 50 % de jeunes obligés de travailler pour étudier ? S'ils n'ont pas la possibilité d'exercer un job à côté, ils n'iront tout simplement pas dans le supérieur. En outre, la sélection ne se limite pas aux résultats du candidat : certaines filières requièrent en effet la pratique d'activités extrascolaires, ce qui n'est pas sans créer une inégalité patente entre les jeunes selon la situation sociale de leurs parents. Enfin, vous mettez en place une sélection sociale parce que seules les familles dotées d'un capital culturel suffisant, celles dont les p...