Interventions sur "supérieur"

214 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Ou plutôt, vous le savez trop bien : ils seront cantonnés à des filières courtes. La solution est pourtant simple, mais vous ne voulez pas la voir par aveuglement idéologique, ou l'entendre – visiblement, M. le rapporteur a des problèmes d'audition ! Elle consiste à investir dans la recherche et l'enseignement supérieur afin d'y consacrer 3 % du PIB, comme le Japon et l'Allemagne, à recruter des professeurs et à titulariser les vacataires – en clair, à se donner les moyens d'accueillir notre jeunesse ! Tel est le prix à payer pour former les esprits de demain dans des conditions décentes et en finir avec la précarité de nombreux enseignants-chercheurs ! Vous concrétisez ici le rêve d'un monde très ancien, allan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Je parle bien du débat qui nous occupe et notamment des moyens alloués à l'enseignement supérieur. Car en matière de charge de travail, les enseignants, pas uniquement les professeurs mais aussi les chargés de TD, les précaires et les vacataires auraient bien des choses à dire, auxquelles nous aurions à répondre. Nous aurions pu le faire lors de la discussion budgétaire, chers collègues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Il ne s'agit donc nullement d'un manque de confiance à l'égard des enseignants, au contraire : donnons-leur les moyens d'accompagner véritablement les étudiants en embauchant, et en cessant de précariser le personnel de l'enseignement supérieur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Nous aurons alors assuré de notre confiance les personnels de l'université. Vous, madame la ministre, au contraire, vous leur attribuez une charge de travail supplémentaire sans les moyens qui vont avec. Cela aggravera le manque de vocation des personnels de l'enseignement supérieur comme leur précarité. Vous aboutirez au contraire de ce que vous prétendez viser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...uis tout à l'heure se résument à « vous ne faites pas » et « vous ignorez la notion de réussite ». À l'heure actuelle, 60 % des étudiants échouent. Les dispositions que nous essayons courageusement de mettre en place consistent non seulement à lutter contre le tirage au sort, mais aussi à promouvoir la réussite étudiante. Je rappelle le constat éloquent dressé dès le premier cycle d'enseignement supérieur : seuls 40 % des étudiants passent en deuxième année de licence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Il y a là un échec de notre système d'orientation et d'affectation. Nous en dressons le constat et nous assumons ! Comme l'a longuement rappelé Mme la ministre, ce texte, issu de la commission, est juste et équilibré. Il répond en effet à l'explosion démographique, garantit un droit d'accès à l'enseignement supérieur en supprimant le tirage au sort et favorise la réussite de chaque étudiant tout en améliorant les conditions de vie étudiantes. Je salue une nouvelle fois le travail de concertation mené avec vos services, madame la ministre, et celui mené par M. le rapporteur, qui a permis d'entendre tous les acteurs concernés et ainsi de prendre en compte les spécificités locales comme les attentes de chacun. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

Ce gouvernement fait des choix et réforme l'entrée dans l'enseignement supérieur. Ce texte permet de trouver les voies d'une solution à l'injustice du système actuel. Il faut maintenant aller de l'avant. C'est pourquoi le groupe du Mouvement démocrate et apparentés votera contre cette motion de renvoi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomès :

... humblement, de l'endroit où nous sommes et sans vérité révélée, mais en prenant en compte l'histoire, qu'il est temps de mettre un terme à cette ultime pantalonnade éducative française qu'est le tirage au sort. C'est dire à quel point nous étions dans une situation d'impréparation s'agissant de la scolarisation de nos enfants et de notre capacité à leur offrir la possibilité de suivre des études supérieures. Le projet de loi du Gouvernement nous semble adapté aux circonstances, car il prend en compte les désirs des étudiants, ainsi que les contraintes de nos établissements et leurs capacités d'accueil.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Quant à la question des moyens, peut-être ignorez-vous que 500 millions d'euros sont prévus sur cinq ans pour l'enseignement supérieur, 450 millions d'euros dans le plan d'investissement ? Si le travail parlementaire, monsieur Bernalicis, se limite à déposer amendement de suppression sur amendement de suppression, à multiplier les prises de parole juste pour faire du chantage à la ministre, alors vous êtes un formidable parlementaire ! Mais je ne suis pas certaine que ce soit à la hauteur de nos débats ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis, mes chers collègues, l'enseignement supérieur est un sujet qui est souvent débattu avec une grande intensité. Nous avons pu le constater lors des nombreuses auditions menées par le rapporteur, qui ont donné lieu à des témoignages passionnés. En effet, il s'agit d'une période particulière de la vie, pendant laquelle le jeune cesse d'être un enfant dépendant de ses parents et cherche à construire sa vie, à trouver sa voie d'adulte indépendant....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, 33 % des jeunes de 18 à 23 ans sont nés dans une famille ouvrière. Ils ne sont qu'un sur dix parmi les étudiants. Alors que 17,5 % des enfants ont des parents cadres supérieurs, ils représentent 30 % des étudiants. Les sociologues nous alertent depuis des décennies sur le constat de la reproduction sociale, pour citer Pierre Bourdieu. Pourtant, la première mesure que vous prenez à votre arrivée au ministère est de mettre en place à l'université une sélection qui ne dit pas son nom.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Sous couvert d'orientation et de réussite des étudiants, vous êtes en marche vers une accentuation des inégalités, madame la ministre. Nous ne pouvons que dresser le constat du manque incontestable de moyens alloués à l'enseignement supérieur. Le mois dernier, vous annonciez une hausse de 700 millions d'euros du budget dédié à l'enseignement supérieur et à la recherche dans le projet de loi de finances pour 2018. Or, ce chiffre n'est pas exact ! Du fait des 330 millions d'euros d'annulations de crédits, l'augmentation réelle avoisine les 370 millions d'euros. Nous sommes loin des ambitions annoncées pour l'une des priorités révélées ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Pour être conforme à l'esprit du Conseil national de la Résistance et au bloc de constitutionnalité de notre hiérarchie des normes, l'université devrait être gratuite. Le Préambule de 1946 prévoit la gratuité de l'enseignement public à tous les niveaux. L'accès à l'enseignement supérieur doit être le plus large possible pour permettre l'émancipation par le savoir du plus grand nombre. La sélection existe aujourd'hui au sein des établissements d'enseignement supérieur. Elle est conditionnée à l'acquisition de compétences, validée par le contrôle continu, les partiels, les travaux dirigés, une obligation d'assiduité, des mentions, l'organisation des rattrapages. Bref, les étudiant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...pays, sur un plan social, du fait d'une reproduction des élites toujours plus forte, mais aussi sur un plan économique, par le frein posé à l'innovation et à la création de savoir. Il est pourtant du devoir de l'État de garantir le libre accès à l'université à tous les bacheliers, car ce n'est pas aux jeunes de subir les conséquences du sous-investissement chronique de l'État dans l'enseignement supérieur et la recherche. Ils ne sont pas responsables de la crise, pas plus que l'ensemble de nos concitoyens. Rappelons que le budget dédié à chaque étudiant a baissé de 10 % en dix ans. Il est faux, par conséquent, de prétendre que le problème du taux d'échec en licence n'est que celui de la mauvaise orientation. C'est aussi un problème de désengagement de l'État. Les chiffres sont là, et encore cette...