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L'amendement no 1834 vise à permettre, dans les communes de Corse, une majoration de 60 % à 150 % de la part leur revenant de la cotisation de taxe d'habitation sur les résidences secondaires. La moitié du produit de cette majoration serait versée à la commune et l'autre moitié à la collectivité de Corse, le but étant de lutter contre la prolifération des résidences secondaires. C'est donc un dispositif particulièrement adapté à la Corse. L'amendement no 1835 vise à prévoir que la collectivité de Corse peut instaurer une taxe annuelle sur l...
Il s'agit, en quelque sorte, d'un amendement de précision. L'alinéa 3 de l'article 265 A bis du code des douanes dispose que « les délibérations des conseils régionaux et de l'assemblée de Corse ne peuvent intervenir qu'une fois par an et au plus tard le 30 novembre de l'année qui précède l'entrée en vigueur du tarif modifié [de la TICPE, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques] ». Nous proposons que cette échéance soit repoussée au 31 décembre, afin de permettre des ajustements de la part régionale de la TICPE. M. le rapporteur général me répondra sans doute que les services de la DGFiP – direction générale des finances publiques – ont d'autres occupations durant la période de fin d'année. Toutefois, ce n'est pa...
Les passagers qui embarquent sur des lignes aériennes ou maritimes depuis la Guadeloupe, La Réunion, les collectivités territoriales de Guyane et de Martinique et le département de Mayotte sont soumis à une taxe, dont nous proposons qu'elle soit étendue aux passagers qui débarquent dans ces mêmes collectivités. Cela permettrait de mieux maîtriser les flux et d'accroître les ressources des collectivités concernées.
Il vise à instaurer, dans l'ensemble des régions françaises, une écotaxe comportementale due par les propriétaires de camping-cars. Une part variable de cette taxe serait liée à la durée du séjour, et une part fixe serait liée aux émissions de CO2 du véhicule. Elle serait plafonnée, et son taux serait fixé par les assemblées régionales. La mesure permettrait de réguler les nuisances, déchets et pollutions induits par la surfréquentation de camping-cars. Elle incitera...
Défavorable, comme à l'amendement suivant. Un camping-car ayant pour principe de se rendre d'un point à un autre, il ne me paraît pas envisageable de lui imposer une écotaxe chaque fois qu'il change de région.
Je le soutiendrai malgré la réponse que vient d'apporter M. le rapporteur général. Il s'agit d'une proposition que nous réintroduisons depuis des années en commission et en séance, que nous reformulons régulièrement, mais à laquelle la même réponse est systématiquement apportée. L'enjeu est de gérer les 30 000 camping-cars qui sillonnent la France tous les ans. Je précise que la taxe que nous proposons d'instituer ne concernerait pas les touristes respectueux, qui stationnent dans les aires aménagées. On nous rétorque que la Corse ne présente pas de spécificité en la matière. L'argument est discutable. En outre, ce qui vaut dans l'île pourrait valoir partout ailleurs : nous sommes partisans d'étendre cette disposition à l'ensemble des régions. Monsieur le rapporteur général,...
M. Darmanin a affirmé tout à l'heure, à juste titre, qu'il n'y avait pas d'autonomie fiscale des collectivités. C'est le véritable enjeu – en l'espèce, la possibilité, pour une région, de créer des taxes. Chaque fois que, dans cette enceinte, nous proposons des mesures relevant de la vie quotidienne et faisant l'objet de solides consensus locaux, il semble que nous proférions des gros mots. Cela aussi est assez surprenant. Nous aimerions que, dans le cadre d'un débat sur l'autonomie financière et fiscale, de vrais arguments soient mobilisés concernant une taxe comportementale et touristique de c...
Défavorable. Cet amendement vise à créer une taxe applicable aux camping-cars qui stationnent en dehors des aires d'accueil. Or il existe déjà un outil de répression à cet effet : la contravention. Dans la quasi-totalité des régions, dont la mienne, on colle une prune !
Je peine à comprendre la réaction du Gouvernement et du rapporteur général. L'assemblée de Corse a voté à l'unanimité cette taxe comportementale. Pourquoi empêcherait-on les élus de Corse de gérer un problème majeur touchant à la maîtrise du stationnement et à la défense de l'environnement dans l'île ?
Ces amendements appliquent à la taxe sur les publicités numériques et digitales la logique exposée par notre collègue Colombani : la fiscalité de demain sera une fiscalité de transition, comportementale. Le premier amendement vise donc à rendre obligatoire la collecte de cette taxe, afin de lutter contre une publicité intrusive que l'on peut qualifier de « pollution numérique ». Le second amendement, plus libéral, procurerait du moi...
Compte tenu des remarques qui nous ont été faites au sujet de l'application du système de taxe de séjour adopté l'an dernier, nous avons prévu une série d'adaptations. Celle-ci consiste à supprimer la taxe de séjour forfaitaire pour les hébergements sans classement ou en attente de classement.
Assez différent des amendements avec lesquels il fait l'objet d'une discussion commune, il vise à augmenter la taxe de séjour applicable aux hébergements non classés. Airbnb n'a pas seulement bouleversé le secteur des nuitées : il a des conséquences sur le logement d'habitation dans certaines villes, notamment Paris. Nous proposons donc que le tarif de ces hébergements, actuellement plafonné au niveau de celui des hôtels quatre étoiles, soit 2,30 euros, soit aligné sur celui des palaces, le plus élevé, soit 4...
Le barème tarifaire de la taxe de séjour est fonction du nombre d'étoiles qui permet de classer les hôtels, les résidences de tourisme ou encore les villages de vacances. Or ce mécanisme occulte la différence des réalités économiques et des contextes locatifs, si bien que la taxe de séjour ne pèse pas partout de la même manière sur les activités et leur clientèle. Il y aurait donc lieu de pondérer ces effets en rapprochant la...
Il s'agit d'instaurer un tarif spécifique de taxe de séjour pour les auberges collectives.
...les. Celui-ci est entendu comme incitant au classement des hébergements, lorsque ce classement existe, et donc à une montée en gamme de l'accueil des touristes. Mais les hébergements non classés, parce qu'il n'existe pas de classement pour leur catégorie, se trouvent assimilés à ceux qui ne sont pas classés alors qu'ils pourraient l'être, et assujettis à la même application proportionnelle de la taxe de séjour. Leurs caractéristiques ne leur permettent pas d'y échapper en entrant dans la catégorie des hôtels. L'amendement propose donc de dissocier ces hébergements non classables des hébergements non classés pouvant prétendre à un classement.
Le premier amendement vise à appliquer aux gîtes d'étape et de séjour, aux refuges de montagne, aux hébergements collectifs à destination de la jeunesse ou à vocation sociale, le même tarif de taxe de séjour qu'aux hôtels de tourisme classés une étoile. L'amendement suivant a notamment trait aux gîtes de groupe ou d'étape, qui ne peuvent accéder à un classement, et propose également d'aligner leur taxation sur celle des établissements classés une étoile, car le système actuel les pénalise lourdement.
Cet amendement de Jean-Noël Barrot vise à rétablir l'exonération de la taxe de séjour, supprimée en 2015, pour les salariés en déplacement professionnel. Sur les chantiers, le contrat de travail des ouvriers est souvent un CDI ou un CDD, qui ne les exonère pas de la taxe de séjour, contrairement à un contrat saisonnier.
Cet amendement vise à l'équité de traitement entre les plateformes du type Airbnb et les autres professionnels de la réservation et de la location, ceux dont nous connaissons de longue date les pratiques. Il propose que le régime de la taxe de séjour et de son versement appliqué à ces derniers soit aligné sur celui dont bénéficient les plateformes.
Je voudrais laisser aux collectivités territoriales la possibilité de délibérer de la fréquence et du type du versement de la taxe de séjour pour ces hébergements. Je demande donc le retrait de ces amendements ; à défaut, l'avis de la commission serait défavorable.
Cet amendement tend à obliger les plateformes d'intermédiation locative à verser, au plus tard le 31 décembre, la taxe de séjour collectée dans l'année. Il permettrait également à la collectivité locale de décider, par délibération, d'un versement trimestriel ou semestriel.