Interventions sur "tri"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...t en faveur de la consigne, si c'est à taux et à budget constant ! Mais en réalité, on le sait, les éco-organismes vont fortement réduire la rémunération qu'ils versent aux collectivités. En définitive, le seul moyen de continuer à collecter passera par une hausse de la TEOM, qui affectera le pouvoir d'achat des Français. Deuxièmement, madame le rapporteur, vous avez déclaré que l'on ne sait pas trier autrement que par la consigne. C'est absolument faux, comme le démontre la situation de mon territoire, le Calaisis. Le taux de réussite du tri s'y établit aujourd'hui à 82 % rien qu'avec le tri à la source. Le contrat de plan État-région signé sous le quinquennat de François Hollande, faisant suite à l'épisode de la « jungle » de Calais, prévoyait un financement de 2 millions d'euros pour la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le centre de valorisation a donc dû être construit sans aucun fonds de l'État. Or vous savez pourquoi : c'est parce que nous allons atteindre 95 % de tri et de revalorisation de l'ensemble des déchets !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

En clair, vous nous avez placés dans l'obligation d'agir avec des fonds propres, en dépit de la signature du Président de la République. C'est bien la preuve que l'on sait trier autrement que par la consigne ! Vous nous aviez laissé, comme seule solution alternative, la poursuite de l'enfouissement. Oui, il existe donc bien des lobbies, mais ce ne sont pas ceux des élus locaux qui, eux, se battent pour l'environnement et pour le recyclage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le seul lobby, c'est celui des industriels qui sont à vos côtés pour imposer la consigne au détriment du bon sens des élus locaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...e vous proposez ! Mais savez-vous quel est leur objectif ? Il n'est pas éthique ; ce n'est pas l'environnement qui les intéresse, mais leurs profits ! Avec la consigne, ils veulent avant tout verdir, car ils sentent que leur image est mise en cause. Ils veulent donc tenter de l'améliorer tout en se mettant du grisbi dans la poche ! Surtout – personne n'en a parlé, je crois – , ils souhaitent maîtriser le flux d'approvisionnement en plastique recyclé !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Ils veulent avoir la main dessus car ils savent qu'en 2030 interviendra l'incorporation de 30 % de plastique recyclé : c'est pour cette raison qu'ils souhaitent la maîtrise de ce plastique ! Cela explique leur positionnement actuel ! Plutôt que de défendre ces intérêts, nous ferions mieux de défendre une conception citoyenne, éthique, qui élève les esprits, comme l'ont souligné plusieurs intervenants, en faisant confiance aux collectivités territoriales !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Avec cette somme, on pourrait financer environ 20 000 ambassadeurs du tri. Or je préfère des ambassadeurs du tri qui élèvent les consciences plutôt que de l'argent consacré aux trois grands groupes qui, en définitive, vous actionnent aujourd'hui !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

… qui, dans l'opinion, donne lieu à une confusion entretenue avec la consigne pour réemploi, pourrait être une fausse bonne idée. On se focalise en effet sur le système de collecte et de tri qui est aujourd'hui l'un des plus performants ! C'est un constat objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Les seules qui gagneront à reporter le délai, ce sont les grandes entreprises et la grande distribution qui, finalement, instaureront le dispositif en lieu et place des collectivités locales. Il faut donc faire cesser la surenchère des associations de collectivités locales et voter cet amendement de sagesse, qui assure un équilibre réel entre la décision nationale et sa mise en oeuvre locale et fera enfin avancer la lutte contre le plastique dans notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

Je veux vous faire part d'un témoignage. Quand cette mesure sur la consigne a été présentée, je suis allée voir, comme tout le monde, les acteurs concernés dans mon territoire. Il existe, dans ma circonscription, un syndicat mixte de valorisation des déchets, Trifyl, qui regroupe quatorze intercommunalités dont l'une compte à elle seule soixante-dix communes. Ce syndicat mixte emploie 250 agents et est donc assez représentatif des attentes de nos territoires. Bien sûr, j'ai écouté ces agents, qui étaient très inquiets, s'agissant notamment de risques futurs – en fait, ils ne savaient pas vraiment à quelle sauce ils allaient être mangés. C'est parce que no...