453 interventions trouvées.
...t, de la culture, des concerts. Vous faites le choix d'emmerder aussi une partie de la jeunesse. Je suis frappé de la façon dont vous agissez là-dessus ; comme quand on vous interroge sur les plus de 80 ans, il n'y a pas de réponse ! Il y a zéro réponse, alors que le Conseil scientifique vous demande d'agir. Il vous dit : « […] un nombre encore trop important de personnes à risque […] restent non vaccinées, plus que dans d'autres pays. […] le niveau de vaccination en France chez les populations les plus âgées […] doit être encore amélioré. » C'est un de nos points de fragilité. Comment allez-vous faire ? Quels sont les outils que vous allez utiliser ? Quels moyens proposez-vous ? Aucun, aucun, aucun. La contrainte qui ne fonctionne pas sur les personnes les plus à risque, auxquelles vous allez en...
...udes, plus ils renoncent à se soigner. Un autre paramètre entre en ligne de compte : moins de toubibs sont présents à proximité, moins on se soigne. Six millions de nos concitoyens n'ont pas de médecin traitant. J'avais nourri l'espoir, en vous entendant en commission, monsieur le ministre, que vous aviez pris avec lucidité conscience de cela. Vous avez dit que sur les 5 millions de Français non vaccinés, il y a des indifférents. On a tous été mômes : quand on a 18 piges, on se sent invincible, immortel, alors que ce n'est pas le cas. En tout cas, moi je me considérais comme cela. Vous avez parlé aussi de ceux qui sont très éloignés de la vaccination, notamment les personnes âgées. François Ruffin a raison de dire qu'aux deux bouts de la chaîne d'âge, on trouve des paramètres – en plus de ceux ...
Seuls 40 % des soignants sont vaccinés en Martinique ; certains peuvent le déplorer et d'autres s'en féliciter, mais c'est désormais un fait dont on ne peut pas ne pas tenir compte. À ces personnels hospitaliers plongés dans la précarité s'ajoutent des milliers de personnels paramédicaux, auxiliaires de vie et autres. Il est dès lors plus que légitime de se demander comment des établissements qui connaissaient déjà les pires difficul...
...nuité des soins, aux Antilles en général et en Martinique en particulier. Un professeur de Tours, venu apporter son aide lors des confinements, en Guadeloupe et en Martinique, évoquait une maltraitance sanitaire à l'égard de systèmes de santé qui, pendant des années, ont subi un sous-investissement chronique et sont déjà exsangues. Comment peut-on croire que le fait de se passer des soignants non vaccinés constitue une bonne politique en matière de santé ? J'ai une autre question, monsieur le ministre : comment une note urgente de la direction générale de la santé peut-elle autoriser des soignants positifs au covid mais asymptomatiques – c'est-à-dire qu'ils ne toussent pas ni n'éternuent, selon la note –, à travailler en hôpital ? Pourquoi refusez-vous, dans le même temps, de laisser des soignan...
Quand je vous entends, monsieur le ministre, continuer à proférer des contrevérités à propos de la crise et de l'hécatombe que nous avons subie dans nos territoires, l'indignation monte en moi, une indignation aussi froide que votre colère. La crise que nous avons subie n'est pas, comme vous le prétendez, une épidémie de non-vaccinés : c'est une épidémie de malades non soignés !
Aucun protocole de soins précoces n'a été mis en place ; on a demandé aux malades de rester chez eux et de prendre du Doliprane, en attendant qu'ils arrivent en détresse respiratoire à l'hôpital, où un tri a été effectué, où on a refusé de soigner des personnes qui n'étaient pas vaccinées. Voilà ce qui s'est vraiment passé dans nos territoires, voilà la scandaleuse gestion de crise qui a été celle de votre gouvernement dans nos territoires !
J'exprime devant vous l'opinion actuelle et majoritaire du peuple guadeloupéen. Nous discutons d'un projet de loi visant à généraliser le passe vaccinal, ce qui affectera plus de 65 % des Guadeloupéens qui ne sont pas vaccinés. Je note la présence dans le texte d'une pseudo-adaptation, puisqu'il ne s'agit pas d'une mesure spécifique à l'outre-mer mais de pouvoirs conférés à l'exécutif sur l'ensemble du territoire national. En Guadeloupe, nous restons soumis au bon vouloir du préfet, selon des critères de report flous et des modalités de consultation des élus qui ne figurent pas dans le texte ; or, quand c'est flou, d...
Sur le passe, il ne devait être imposé ni pour accéder à un transport en commun ni pour entrer dans un restaurant : on voit ce qu'il en est. Le 31 juillet 2021, vous déclariez que cet outil n'avait pas vocation à être utilisé pendant des mois. Sur le vaccin : « Si tout le monde est vacciné, il n'y a plus de virus. » Le grand scientifique que vous êtes pourrait-il répéter aujourd'hui devant la représentation nationale que si tout le monde était vacciné, il n'y aurait plus de virus ? qu'il ne faut pas porter des masques ?
Au mois de décembre 2020, la vaccination « ne sera pas obligatoire » ni pour prendre les transports en commun ni pour aller au restaurant. Au mois de juillet 2021, le passe sanitaire n'était pas un outil que nous aurions vocation à utiliser pendant des mois ; on l'utilise encore et, à mon avis, on l'utilisera pendant des années. Et encore : si tout le monde est vacciné, avez-vous affirmé, il n'y aura plus de virus. Depuis deux ans, vous n'avez cessé de vous tromper – je suis clément – ou de mentir. Au fond, je remercie le Président de la République pour sa sincérité : il a dévoilé votre stratégie qui est d'emmerder les Français. Néanmoins, cela ne constitue pas des moyens pour lutter contre la crise et redonner confiance aux gens.
J'ai récemment pu m'entretenir avec des soignants guadeloupéens : ils sont épuisés. Certes, 85 % à 90 % des soignants ont au moins reçu une dose mais ils doivent compenser l'absence de leurs collègues non vaccinés, leurs gardes s'allongent de jour en jour et les renforts ne suffisent pas. C'est la preuve qu'une mesure nationale appliquée sans adaptation en Guadeloupe, territoire archipélagique doté d'un seul centre hospitalier universitaire (CHU) qui, je le précise, a brûlé, ne fonctionne pas bien. Monsieur le ministre, ce n'est pas faute de l'avoir dit et d'avoir présenté un amendement portant adaptatio...
…sur ces bancs, personne ne souhaitait qu'un patient tombe malade à cause d'un soignant qui viendrait l'infecter ; nous sommes tous d'accord. Mais nous manquons de soignants. Ainsi, la décision a été prise qu'un soignant vacciné mais porteur du covid – nous savons que même s'il est moins contagieux, il peut quand même transmettre le virus – peut aller travailler. Comment pouvons-nous expliquer aux soignants non vaccinés, alors que leurs collègues sont épuisés, qu'ils ne peuvent pas les aider ? Je repose la même question soulevée lors de la présentation de mon précédent amendement : pourquoi les éloigner des établissemen...
...de covid-19 ! La Cour des comptes mentionne d'ailleurs, dans son rapport, qu'il n'y a eu ni changement ni réorientation de votre politique. Le président du syndicat des réanimateurs a déclaré que l'instauration du passe vaccinal n'avait pas de pertinence médicale et scientifique mais qu'elle était la conséquence d'un choix politique visant à faire peser le poids de la vague sur les personnes non vaccinées. Plus grave encore, il s'agit ce soir de détourner le regard des solutions pourtant formulées par des centaines d'experts de la santé publique, dans un article du British Medical Journal, qui appellent à ne pas tout miser sur le vaccin…
...problème. Au mois de décembre, j'étais avec ma compagne à l'hôpital et durant trois jours, personne ne l'a nettoyé. À l'hôpital de Saint-Laurent, à l'ouest de la Guyane, c'est le directeur qui doit distribuer les repas. Je vous le dis : la situation est catastrophique. Il ne s'agit pas de plaire ou de déplaire, mais de permettre aux Guyanais d'être pris en charge correctement. Même ceux qui sont vaccinés sont dans cette situation : la prise en charge est remise en cause car elle n'est tout simplement pas opérationnelle. Il faut écouter la proposition qui est faite d'autoriser ces soignants à exercer moyennant un simple test, car l'hôpital ne peut pas fonctionner avec si peu de personnes, d'autant plus que nos territoires sont également des déserts médicaux. J'espère que chacun pourra comprendre....
...7 %. Cet écart significatif crée objectivement une différence majeure. En instaurant le passe vaccinal, ce n'est pas une minorité mais une large majorité qui subira en outre-mer la ségrégation induite par la loi. Honnêtement, si le taux de couverture vaccinale de la France n'était que de 40 %, auriez-vous eu le toupet de nous proposer de voter pour ce passe vaccinal ? En voulant emmerder les non-vaccinés ,
Il y avait déjà dans le projet de loi du 10 novembre des mesures qui me paraissaient suffisamment coercitives ; ce texte aggrave encore la situation, puisqu'il ne concerne plus le soin mais s'apparente plutôt à une traque des non-vaccinés. Je n'aurai de cesse de dénoncer toutes les dispositions exorbitantes et décalées par rapport à la réalité que vous proposez.
...irmer : « J'ai tenu à inscrire noir sur blanc dans la loi qu'un restaurant, un cinéma ou un théâtre ne pourront pas l'exiger » ; ou encore le ministre Véran dire, lorsque les tests sont devenus payants, qu'il y aurait toujours la possibilité de se faire tester. Nous en sommes arrivés, par une série de dévoilements, à un rideau qui se déchire. Et maintenant, le président Macron déclare : « Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire jusqu'au bout. »
Cela ne doit-il pas l'interroger et vous interroger ? Si le taux de vaccination d'un territoire reposait sur un seul homme, cela se saurait ; si tel avait été le cas, Emmanuel Macron aurait dit et tout le monde aurait été vacciné. Or la vie, c'est un peu plus compliqué.
... précarité. D'autre part, la privation délibérée de moyens humains au service de la santé aggrave la désorganisation et amplifie l'affaiblissement des capacités hospitalières ; tout cela, en parfaite connaissance de cause. Cette obstination mortifère est d'autant plus incompréhensible qu'à l'heure où je m'exprime, certains établissements reconnaissent être obligés de faire appel à des soignants vaccinés, qui sont testés positifs à la covid-19 mais sont asymptomatiques, qui viennent travailler pour faire tenir le système. Votre orientation est donc absurde. Vous considérez qu'une personne non vaccinée et non contaminée est plus dangereuse qu'une personne vaccinée et contaminée. Où est le bon sens ? Je parle dans un esprit d'apaisement.
…je pense que vous devriez vous interroger sérieusement lorsque vous voyez des députés ultramarins de tous bords politiques – j'insiste : de tous bords – affirmer tous la même chose. Jamais vous n'auriez accepté dans vos circonscriptions en Hexagone ce que vous vous voulez appliquer dans les outre-mer, où seulement 40 % ou 50 % de la population est vaccinée. On peut discuter mille heures pour dire qu'on en est content ou mécontent ou pour établir quelles en sont les raisons. Mais telle est la situation. Jamais vous n'auriez accepté, dans vos circonscriptions, que 60 à 65 % des gens se trouvent d'un coup privés de toute activité sociale.
Non, c'est faux. Posez-vous la question, lorsque des collègues guadeloupéens, guyanais, martiniquais, vous exposent un territoire exsangue, de ce que vous feriez. Monsieur le ministre, vous n'avez pas répondu. Pourquoi des personnes vaccinées et testées positives au covid peuvent aller travailler en se faisant protéger, tandis que celles qui ne sont pas vaccinées mais qui sont testées négatives et qui peuvent utiliser toutes les protections qu'a décrites Caroline Fiat ne peuvent pas aller travailler ? Vous êtes en train de produire le chaos, monsieur le ministre ! Vous avez vu les manifestations en Guadeloupe et en Martinique. Ces d...