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Dans le même esprit que notre collègue, je suggère, comme je l'avais fait en première lecture, d'explorer la piste du remboursement à 100 % des vaccins pour faire progresser la vaccination dans notre pays. D'autres dispositifs existent, dont nous avons déjà parlé, mais ils me semblent insuffisants. Si la volonté d'aller de l'avant sur le sujet est réelle, ce dont je ne doute pas, il faudra se poser sérieusement cette question.
Vous m'obligez à préciser encore une fois au préalable que je suis évidemment favorable aux vaccins, monsieur le rapporteur général. Vous parlez de démocratie sanitaire au moment où je la trouve malmenée. Je voudrais retracer l'historique de ce dossier. Tout part d'une enquête de 2016, qui secoue le monde de la médecine en révélant que, parmi les citoyens de soixante-sept pays, les Français sont les plus méfiants à l'égard des vaccins : 40 % de nos concitoyens répondent non à la question « E...
J'interviens en faveur des vaccins ! Ce soir, je le répète, en n'en faisant qu'une ligne dans le débat budgétaire, madame la ministre, vous malmenez également le débat.
Cela ne contribue pas à redonner confiance dans les vaccins ni à quitter l'avant-dernier rang en termes de couverture vaccinale.
À la suite de l'adoption du PLFSS en première lecture, nos permanences ont reçu tant de mails ou d'appels de ceux que l'on appelle les « anti-vaccins » que j'ai voulu connaître le pourquoi de leur position, que je ne comprenais pas. La plupart d'entre eux m'ont répondu que l'adjuvant aluminique des vaccins était dangereux. J'avais beau leur répondre que l'on ne sait pas, que la vaccination est importante, leurs craintes envers les adjuvants, sur lesquels on entend beaucoup, sans qu'aucun rapport ne soit publié, ne diminuaient pas. C'est pour...
...Je vous ai adressé tout cela, je le rappelle, le 3 octobre à dix heures vingt et un. Souvenez-vous : avec le professeur Gherardi, nous avons eu un débat auquel j'ai fait allusion lundi en commission. Ma première pensée va aux patients qui souffrent du syndrome de fatigue chronique et attendent avec inquiétude des réponses. C'est en France que cette inquiétude a tendance à être liée à la question vaccinale, alors que, dans l'ensemble des autres pays, le sujet ne fait pas débat. Nous en avons discuté, et les experts vous l'ont confirmé. Les adjuvants aluminiques sont utilisés depuis un siècle dans notre pays comme dans l'ensemble des pays occidentaux ; jusqu'à présent, ils n'y ont pas provoqué les crises sanitaires dont certains nous promettent la survenue et les conséquences désastreuses. Je vou...
Moi, je n'ai pas reçu un seul citoyen anti-vaccin dans ma permanence et je ne peux pas dire que je sois assommé d'e-mails envoyés par les anti-vaccin. Ce n'est donc pas du tout cela, je vous l'assure, qui me fait agir et vous parler ce soir. Mais je prétends – comme d'autres ici – être un homme des Lumières.
...rs de soins pour améliorer la pertinence et l'efficience des traitements et pour lutter contre l'iatrogénie, que ce soit en ville, à l'hôpital ou dans les réseaux ville-hôpital. Sachez qu'en ma qualité de médecin, je suis une ardente défenseur de la délégation de tâches. Une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 permet la conduite d'expérimentations relatives à la vaccination contre la grippe saisonnière par les pharmaciens et pharmaciennes d'officine. Cette pratique est pour le moment limitée temporellement et territorialement puisqu'elle ne concerne que les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine. En suivant ce modèle, on pourrait par exemple confier aux pharmaciennes et aux pharmaciens le traitement de la cystite simple ou de l'angine, ces maladies ...
Je suis étonnée que la généralisation du tiers payant soit empêchée du fait de l'absence d'un logiciel. Il y a à peine une heure, nous débattions de l'obligation de se faire vacciner. Comment fait la maman s'il lui manque les 26 euros d'honoraires du médecin ?
Cela arrive ! Nous vivons dans une société où trois personnes sur dix refusent d'aller se soigner parce qu'elles n'ont pas les moyens d'avancer les frais. Qu'attendons-nous pour agir ? Nous voulons obliger nos concitoyens à se faire vacciner et à se soigner mais nous ne leur en donnons pas les moyens. Est-ce là votre nouvelle manière de faire de la politique ? Nous ne sommes pas d'accord.
...ous diminuez en fait leur montant et leur plafond. Éprouvant un attachement profond pour les familles, nous sommes favorables à une politique familiale ambitieuse et généreuse, qui s'adresse à tous les parents, quelles que soient leurs ressources. Toutefois, ce projet de loi comporte de très nombreuses mesures qui vont dans le bon sens : ouverture de la télémédecine, extension de l'obligation de vaccination et plus grande place accordée à l'expérimentation concernant l'innovation dans le système de santé. Je salue particulièrement l'effort significatif consenti en matière de prévention et les mesures courageuses que vous avez défendues. Nous ne sommes pas totalement convaincus par ce premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale, dont nous comprenons bien qu'il est de transition....
L'article 34 concerne l'extension de l'obligation vaccinale à onze vaccins pour les nourrissons de moins de deux ans. De nombreux médecins généralistes ont réfléchi à une médecine fondée sur les preuves et le respect des droits des patients, dans une perspective de santé publique. Cette réflexion les a conduits à s'opposer au vote conjoint de huit obligations de vaccination supplémentaires et à demander que les vaccins concernés puissent être examinés ...
Face à de nombreuses maladies, nous avons la chance de disposer de vaccins efficaces, et nous savons combien ils ont été utiles, au cours de notre histoire, pour éradiquer des fléaux qui volaient des vies. Notre pays se doit donc de mener une politique vaccinale forte, nous permettant, à partir des avancées de la recherche, de faire face aux défis sanitaires de notre temps. Il y a une confiance à restaurer, et cette mesure ne clôt pas le sujet. Cela m'inspire quatre re...
Il faut, dans l'immédiat, des mesures de contrôle et il est urgent, pour le futur proche, de mettre en place un pôle public du médicament allant jusqu'à la production, notamment celle de vaccins.
Enfin, compte tenu des questions soulevées, la recherche doit être développée dans le domaine de la vaccination, en particulier pour les adjuvants. Cela mériterait quelques engagements du Gouvernement.
Je serai très bref. Pour notre part – Jean-Pierre Door, notamment, l'a dit dans la défense de sa motion de rejet préalable – , nous trouvons courageuse la politique que vous voulez développer en matière de vaccination, madame la ministre. Notre rapporteur général, M. Véran, a organisé de nombreuses auditions, dont celle du professeur Alain Fischer, avec qui nous avons eu un échange passionnant, et nous vous avons aussi entendue. Je ne suis pas scientifique et j'aurais assez tendance à faire confiance à ceux qui savent. Par la politique de vaccination, on peut sans doute grandement améliorer la prévention ...
Avez-vous conscience que la décision de l'extension vaccinale de trois à onze vaccins, sans véritable consultation préalable, au mépris de la démocratie la plus élémentaire, vient ébranler l'opinion publique ? Cette précipitation du Gouvernement à agir questionne même les défenseurs de la vaccination – dont nous sommes – , pourtant bien conscients de l'enjeu de santé publique qu'elle représente. Mes chers collègues, la défiance est de mise après les div...
L'article 34 provoque beaucoup d'émotion parmi nos concitoyens. Comme moi, vous avez dû recevoir nombre de courriers – vous en avez lu un, monsieur Lurton – et être interpellés dans vos circonscriptions par des Français inquiets de cette obligation vaccinale, que je veux pour ma part défendre ici. Chers collègues, la République laïque ne reconnaît ni ne salarie aucun culte. Depuis ses débuts, elle a rendu un culte fervent à la raison, raison libératrice et protectrice, à laquelle les lieux mêmes où nous siégeons rendent hommage. Chers collègues, c'est cette raison que nous devons servir. Dans l'analyse rigoureuse des faits, dans le seul but de d...
Pour atteindre ce but, l'OMS – l'Organisation mondiale de la santé – nous conseille de parvenir à une couverture vaccinale de 80 % de la population. Si cet objectif était atteint, on pourrait vaincre beaucoup de maladies qui reviennent. N'avons-nous pas déjà réussi à vaincre la variole ? Si, en 1976, grâce à une obligation vaccinale, madame Fiat ! Chers collègues, les premiers à souffrir de ne pas être protégés contre une maladie, ce ne sont pas ceux qui ont les moyens de payer les soins, mais les plus fragiles, ...
La vaccination est un acte simple de prévention, la meilleure façon de se prémunir des maladies infectieuses potentiellement dangereuses. La vaccination est l'un des plus grands progrès de l'humanité. C'est un acte de solidarité, qui permet d'améliorer le niveau de santé de toute une population et de protéger les plus fragiles. Ce n'est pas parce que les maladies ont presque disparu de notre pays qu'il fa...