Interventions sur "vaccinal"

485 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

J'ai présenté un amendement de repli pour tenter jusqu'au bout de vous faire passer des messages. J'affirme que le passe vaccinal est un outil politique. Il ne fonctionne pas parce qu'il est élaboré avec la même technique depuis le début et que nous sommes face à des variants qui n'ont cessé de muter. Il n'est donc pas difficile de comprendre qu'il ne peut pas fonctionner. La date du 31 juillet 2022 que vous nous proposez pour mettre fin à ce passe vaccinal n'est pas du tout en cohérence avec la fin de la vague du variant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Au vu de la situation actuelle, se prévaloir du succès des mesures gouvernementales et de la gestion de la crise qui a été la vôtre n'est pas nécessairement l'argument le plus pertinent pour conduire cette discussion. Nous examinerons les faiblesses techniques et pratiques du passe vaccinal au fur et à mesure de la discussion. Je souhaiterais, alors que l'on discute du principe du passe vaccinal, qu'on sorte des arguments politiques, voire politiciens pour revenir au fond du problème. Le professeur Éric Caumes, infectiologue, qui plébiscite le vaccin, notamment pour les plus fragiles, démontre que cette mesure n'empêchera en rien la circulation du virus au sein de la population gén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Donc, prouvez-moi, prouvez aux Français que ce que vous dites est juste. Monsieur Attal, vous avez déclaré, au mois de février 2021, qu'on pourrait utiliser le passe vaccinal si le vaccin empêchait réellement les contaminations interindividuelles. Vous devriez reconnaître devant la représentation nationale que vous vous êtes trompé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Comme je l'ai dit dans ma précédente intervention, il n'est pas question de remettre en question l'efficacité vaccinale. Néanmoins, et pour redonner confiance aux Français – et on a vu hier dans la rue que c'était loin d'être gagné –, il me semble que nous aurions tout intérêt à prévoir une clause de revoyure, comme nous l'avions d'ailleurs proposé à l'occasion de l'examen des textes précédents. Comme plusieurs de mes collègues, je propose la date du 28 février, dernier jour de la session parlementaire, ce qui n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...clarations contradictoires, se révèle très difficilement applicable. J'ai assisté plusieurs fois à des scènes de conflits dans le train, impliquant des voyageurs. Le manque de précision du décret pose un vrai problème. Ce que je dis par cet amendement – mes collègues feront sans doute de même après moi –, c'est que la liberté de se déplacer, d'aller et venir, est constitutionnelle. Avec le passe vaccinal, le Gouvernement la réserve aux motifs impérieux. Cela va donner lieu à des discussions sans fin : quelle est la liste précise des motifs impérieux ? Par ailleurs, le fait de laisser une marge d'interprétation ne favorise ni la confiance ni l'applicabilité des mesures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...a situation évolue très vite, mais c'est précisément pour cette raison que les parlementaires, qui sont des gens sérieux, capables de débattre et de décider, doivent voter devant le peuple français, et je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas le faire le 28 février. La situation évolue d'ailleurs tellement vite que le professeur Caumes, membre du Conseil scientifique, a affirmé que le passe vaccinal n'avait aucun intérêt dans le contexte actuel. N'est-il pas curieux que la France, le Gouvernement, le ministre Véran aient raison contre tous les ministres de la santé d'Europe, notamment de l'Espagne, qui ont tous décidé de changer de politique face à omicron en raison des spécificités de ce variant ? Contrairement à ce que vient de dire M. Becht, s'il y a moins d'hospitalisations, c'est lié no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...et que les enfants concernés ont été hospitalisés, en soulignant qu'ils ont heureusement été pris en charge médicalement et qu'ils vont bien ! Est-ce grave de le dire ? Non ! Alors ne balancez pas dans le débat des arguments d'autorité comme ceux que vous avancez ! Voilà ce que voulaient dire nos collègues ! Nous continuons à examiner les amendements de suppression visant à empêcher que le passe vaccinal s'applique dans certaines situations. Nous parlions des trains, tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

…et c'est donc à titre personnel que j'affirme que ce texte arrive à contretemps, quand 91 % de la population est déjà vaccinée – en Normandie, ce chiffre atteint même 93 %. On ne voit pas très bien ce que va apporter ce passe vaccinal, qui ne permettra de convaincre ni les antivax, ni les gens qui ont simplement peur de se faire vacciner. Ces derniers – j'en ai rencontré il y a encore quelques jours – sont pris en charge par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) après avoir éprouvé des difficultés à la suite de leur vaccination contre la gripp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Je profite de cet amendement, qui porte sur le périmètre d'application du passe vaccinal, pour reposer la question : que se passera-t-il dans les endroits soumis à un passe, lorsque des contrôles devront avoir lieu ? En effet, les forces de l'ordre, qui ne sont pas soumises à la détention du passe, seront potentiellement porteuses du virus et pourront le diffuser dans ces endroits. J'aimerais une réponse : ces mesures sont-elles réellement sanitaires ou pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Je conclus de votre absence de réponse, monsieur le secrétaire d'État, que les agents des forces de l'ordre qui procéderont à des contrôles sans passe vaccinal ni passe sanitaire mais munis de masques FFP2, sous réserve que vous leur en fournissiez – les fonctionnaires du commissariat du 7e arrondissement qui m'ont gentiment accueilli ce matin n'en avaient pas – ne diffusent pas le virus parce qu'ils respectent les gestes barrières. Cela prouve qu'il existe une autre solution, qui éviterait de tordre le bras à tout le monde pour que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...uivre le débat de fond qu'appelle ce texte. Vous avez proposé une stratégie, monsieur le secrétaire d'État, et il me semble que nous devrions pouvoir en discuter – moi, en tout cas, j'en discute les principes. Dans une démocratie, il est sain qu'il y ait des désaccords et surtout qu'on puisse les exprimer – c'est pourquoi, pour ma part, je préfère conserver la hauteur de vue nécessaire. Le passe vaccinal que vous nous proposez a une vocation punitive, discriminante, qui transparaissait dans la fameuse formule employée par le Président de la République avant d'être assumée par un certain nombre d'orateurs de la majorité, et nous ne partageons pas cette manière de voir les choses. Nous ne croyons pas qu'en imposant cette mesure, vous allez atteindre les objectifs sanitaires que vous dites poursuivr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

De nombreux soignants manquent aujourd'hui cruellement dans les établissements de santé, en raison de l'application de l'obligation vaccinale. Cette situation affecte tous les hôpitaux, dans l'Hexagone comme dans les territoires d'outre-mer. Les mesures liberticides du Gouvernement se heurtent à des réalités de terrain qui exigent leur remise en question. Aux Antilles, le marché du travail, totalement désorganisé et atrophié, rend en effet impossible la reconversion professionnelle des soignants, qui n'ont aucune perspective de réorie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Nous soutenons évidemment cet amendement. Vous nous avez indiqué, monsieur le rapporteur, que l'obligation vaccinale pesant sur les soignants reposait sur une raison médicale : il ne fallait pas que les soignants transmettent le covid à leurs patients. Or, comme M. Nilor vient de le rappeler à juste titre, du fait de la pénurie de soignants, on dit aujourd'hui à certains d'entre eux, testés positifs au covid mais vaccinés, qu'ils peuvent continuer de travailler avec les protections nécessaires, alors que des s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

L'écart significatif entre le taux de couverture vaccinale de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de La Réunion et de Mayotte d'un côté, et celui de la France hexagonale de l'autre, crée une inégalité majeure. En l'état, votre passe vaccinal n'est pas adapté : il discriminera une majorité de la population, qui sera empêchée d'accéder à des activités vitales. Répondez-moi en toute honnêteté : si le taux de couverture vaccinale de la France hex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Dans nos territoires, déjà sinistrés à maints égards, ce passe sera un arrêt de mort sociale, de mort sanitaire, de mort économique, de mort culturelle, sportive, éducative. C'est pourquoi le présent amendement vise à conditionner l'applicabilité de ce passe vaccinal à l'atteinte d'un taux de couverture vaccinale équivalent à celui de la France hexagonale. Pourquoi vous obstinez-vous, au nom de je ne sais quelle obsession dogmatique, à mettre à exécution ce passe vaccinal dans des territoires où son application causera plus de dégâts que de bienfaits ? Quel est l'objectif de la loi : empêcher que la situation sanitaire ne se dégrade ou bien plutôt punir des p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons d'ores et déjà prévu, à l'initiative de Mme Benin et du Sénat, un dispositif dérogatoire : le préfet pourra prévoir, pour une durée limitée, que le passe sanitaire s'appliquera en lieu et place du passe vaccinal. La situation particulière de certains territoires d'outre-mer a donc bien été prise en compte. Quant à vous, madame Panot, si je comprends bien, vous êtes prête à envoyer des soignants testés négatifs, donc vulnérables, risquer leur vie dans un milieu contaminé ? C'est une façon de voir. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je voudrais répondre, avec un peu de retard, au secrétaire d'État qui estimait tout à l'heure qu'il ne fallait pas s'opposer au passe vaccinal, le passe sanitaire ayant fait ses preuves. On nous dit en effet que le passe sanitaire aurait fonctionné, puisque les gens se sont fait vacciner. Mais il faut arrêter de penser que les Français n'agissent, en matière de santé, qu'à la schlague ! Il faut faire davantage confiance à nos concitoyens. Pour ma part, je pense que le résultat aurait été le même s'agissant du taux de vaccination, passe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Cet amendement vise à donner la possibilité au Gouvernement de repasser du passe vaccinal au passe sanitaire si la situation sanitaire évolue positivement au niveau national. Comme le Conseil d'État l'a souligné, le choix que fait le Gouvernement dans le présent projet de loi est rigide : en cas d'évolution favorable de la situation sanitaire, il n'aura pour seule alternative que le maintien du passe vaccinal ou la suppression de toute restriction d'accès aux activités citées.