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Le ministre a été très clair en commission : le certificat de rétablissement donnera accès au passe vaccinal dans les mêmes conditions qu'il donnait accès au passe sanitaire. Le projet de loi maintient la lisibilité du dispositif : pour obtenir un passe vaccinal, il faut obtenir un justificatif de vaccination ; or le certificat de rétablissement ne fait que s'y substituer de manière dérogatoire lorsqu'on a été contaminé. Il ne faut donc pas mettre les deux certificats sur le même plan : nous souhaitons la vaccination et non la contamination. J'émets donc un avis défavorable.
...pté votre attention, monsieur le ministre, alors j'en profite pour reprendre la question que je vous ai posée hier à deux reprises et à laquelle, alors que vous adorez donner des cours, vous n'avez toujours pas répondu. Comme je suis un garçon tenace, je vous rappelle que l'article L. 3111-9 du code de la santé publique prévoit « la réparation intégrale des préjudices directement imputables à une vaccination obligatoire […] par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux […] », l'ONIAM. Compte tenu du fait que vous n'instaurez pas la vaccination obligatoire, comme elle peut exister pour d'autres vaccins, mais, vous l'avez dit vous-même, une vaccination obligatoire déguisée, l'indemnisation, en cas de préjudice, sera-t-elle, elle aussi, déguisée ou bien relèvera-t-elle de l'article que j...
...-indication vaccinale dispose tout de même d'un passe et puisse pratiquer certaines activités sociales. Il me revient que des médecins ont interdit à des pompiers volontaires de travailler alors que ces derniers avaient un certificat médical en bonne et due forme. Pouvez-vous par conséquent rappeler, monsieur le ministre, que quand un médecin a émis un certificat médical de contre-indication à la vaccination, le patient concerné ne peut pas être privé du passe ?
...dication vaccinale dispose tout de même d'un passe et puisse pratiquer certaines activités sociales. Il me revient que des médecins ont interdit à des pompiers volontaires de travailler, alors que ces derniers avaient un certificat médical en bonne et due forme. Pouvez-vous par conséquent rappeler, monsieur le ministre, que, quand un médecin a émis un certificat médical de contre-indication à la vaccination, le patient concerné ne peut être privé du passe ?
Cet amendement de repli concerne également les personnes qui, pour des raisons médicales diverses, ne peuvent pas être vaccinées. Il vise à inscrire explicitement dans le texte que le certificat médical de contre-indication à la vaccination permet bien de bénéficier du passe vaccinal. Nous souhaitons en outre coupler la possession de ce certificat à celle d'un test négatif afin de garantir une meilleure protection.
... et sportives, et donc de maintenir, dans ce cas, le dispositif du passe sanitaire. Nous partageons tous ici la même préoccupation : dans la période trouble et difficile que nous connaissons et compte tenu des épreuves et des souffrances déjà endurées par les préadolescents et les adolescents, nous ne pouvons pas les priver de tout accès aux activités culturelles et sportives. Je rappelle que la vaccination de ces jeunes intervient sur la base du volontariat et qu'ils doivent recueillir l'avis de leurs parents. Certains se verront opposer une décision négative, qui les privera absurdement de l'accès à la culture et au sport.
...turelles et sportives. Quel que soit notre avis sur le passe vaccinal, nous sommes nombreux à nous inquiéter des conséquences de l'extension de ce passe aux mineurs, enfants et adolescents. Nous savons, tout d'abord, à quel point les activités sportives et culturelles sont importantes pour les enfants et les jeunes. Ensuite, par définition, les mineurs ne peuvent pas faire de choix en matière de vaccination, puisqu'ils s'en remettent à la décision de leurs responsables légaux. Vous avez commencé à en tirer des enseignements, puisque vous avez, en commission, adopté un amendement qui permet d'exonérer les mineurs du passe vaccinal pour les sorties scolaires. Avec cet amendement, nous vous proposons d'aller un peu plus loin et d'élargir l'exonération du passe vaccinal aux activités sportives et cultur...
...lle doit rester un outil d'urgence et d'exception. Toutefois, les chiffres le montrent, les personnes en réanimation sont majoritairement des personnes de plus de 65 ans, non vaccinées, vaccinées ou immunodéprimées. Pourquoi, dans ces conditions, ne pas cibler l'obligation vaccinale sur ces personnes, et continuer parallèlement à sensibiliser les publics fragiles, comme les femmes enceintes, à la vaccination, par une action de persuasion forte du corps médical et de l'assurance maladie ? En tout état de cause, il paraît totalement disproportionné d'obliger les enfants de 12 à 18 ans à être vaccinés pour faire du sport alors qu'ils n'y ont aucun bénéfice sanitaire pour eux-mêmes – tout du moins ne nous l'avez-vous pas démontré. L'objectif de cet amendement est donc de maintenir le passe sanitaire po...
Je souscris bien sûr aux propos qui viennent d'être formulés. Nous sommes nombreux à être favorables à la vaccination, à la promouvoir et à estimer qu'elle est nécessaire, bien qu'insuffisante, dans la lutte contre l'épidémie. Un système basé uniquement sur la contrainte trouve cependant ses limites lorsqu'on aborde la question de la vaccination des mineurs et les conséquences pratiques du passe vaccinal sur leurs activités. Le fait de les exclure de certaines activités culturelles et sportives pourrait avoir de...
...és de la majorité avaient cependant rejoint ses défenseurs. Vous avez donc l'occasion aujourd'hui, monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, de faire un geste d'ouverture, de manifester votre esprit constructif, de montrer que vous avez compris les préoccupations des oppositions et surtout la situation des mineurs, lesquels dépendent de l'accord ou du désaccord de leurs parents sur la vaccination, alors qu'ils ont souvent déjà, entre 12 et 17 ans, un libre arbitre affirmé. Le passe vaccinal les sanctionne de manière injuste puisqu'ils ne sont pas responsables, mais considérés comme coupables – cela rappelle sans doute à certains une autre époque… Évitons de pénaliser les jeunes, dont le parcours vaccinal n'a d'ailleurs été ouvert que le 15 juin dernier et qui n'encombrent pas les service...
On peut en effet légitimement s'interroger s'agissant de cette mesure que souhaite instaurer le Gouvernement concernant la tranche d'âge des 12-18 ans. Monsieur le ministre, trois questions semblent importantes, et si vous n'y répondez pas, nous ne pourrons comprendre votre logique. D'abord, le rapport de l'OMS – Organisation mondiale de la santé – dit clairement que la vaccination des mineurs n'est pas prioritaire en matière de lutte sanitaire ; pourquoi, alors, en faites-vous une priorité ? Ensuite, un deuxième argument est régulièrement avancé, et il est essentiel pour comprendre ce que vous êtes en train de faire : si l'on introduit une obligation vaccinale pour les 12-18 ans, il faut justifier du bénéfice individuel qu'apporte la vaccination pour la population concern...
Tout comme celui de mon collègue Pierre Cordier, qui n'a pas été défendu, le présent amendement vise à exclure les mineurs de 12 à 18 ans de l'application du passe vaccinal. Les jeunes ne développant pas de formes graves et la vaccination n'empêchant pas la transmission du virus, les efforts doivent se porter sur les personnes âgées et fragiles. S'agissant des jeunes, il est plus pertinent de les inciter à se tester régulièrement avant de participer à des événements familiaux, sportifs ou culturels, et, en cas de test positif, à s'isoler sans se sentir stigmatisés, le temps du rétablissement.
Je m'associe aux arguments développés par mes collègues pour exclure les mineurs du passe vaccinal. Certaines interrogations sont d'ordre sanitaire et ont trait à l'efficacité de la vaccination des jeunes ; d'autres concernent l'aspect social, qui est important. La jeunesse vit depuis plusieurs mois une période très difficile : quel message lui adresserions-nous en l'excluant d'activités sociales, sportives ou culturelles ? Je crois que cet amendement peut nous réunir, sur tous les bancs de l'hémicycle, et le débat en commission a montré que notre préoccupation était partagée puisque l...
Comme celui de mes collègues, il s'oppose à la mesure visant à soumettre à la présentation d'un passe vaccinal l'accès des personnes âgées de 12 à 18 ans à certains lieux, établissements et services. Les formes graves de la maladie sont rares et le taux de mortalité, pour cette catégorie de la population, est nul. Le bénéfice d'une vaccination à marche forcée n'est donc pas avéré pour les jeunes, et l'incitation vaccinale doit se tourner en priorité vers les publics fragiles, atteints de comorbidités. Enfin, l'ouverture de la vaccination aux adolescents de moins de 18 ans n'a débuté que le 15 juin ; ils ont ainsi, pour beaucoup d'entre eux un schéma vaccinal complet, puisqu'ils n'ont reçu leur deuxième dose qu'en août ou en septembre....
...que ce qui comptait, ce n'était pas le nombre d'anticorps dans le sang, mesurable par la sérologie, mais la capacité des cellules à en fabriquer. Cela ne validerait-il pas le fait qu'un système immunitaire jeune et sain, capable de produire des anticorps en grande quantité, aurait moins besoin d'un vaccin qu'un système immunitaire affaibli ou vulnérable ? J'ai deux autres questions concernant la vaccination des mineurs. Pourquoi n'allez-vous pas au bout de votre logique, en liant école et vaccination ? En effet, jusqu'ici, les vaccins obligatoires permettaient justement d'aller à l'école. Pourquoi rendre ce vaccin obligatoire mais permettre en même temps à ceux qui ne l'ont pas reçu d'entrer à l'école ? Pourquoi cette contradiction ? Enfin, si l'on suit votre raisonnement, pourquoi vous arrêtez-vou...
..., je ne vois aucun argument capable de résister à ceux qui sont avancés depuis tout à l'heure par les membres de l'opposition. Le premier est assez fondamental. Le présent amendement constitue certes pour nous un amendement de repli, car nous jugeons que le passe vaccinal pose de toute façon un problème global de discrimination. Mais, en l'espèce, la discrimination serait double : en réalité, la vaccination ne dépendra pas du choix de l'enfant mais bien de celui de ses parents. Par conséquent, à partir du moment où vous exigez un passe vaccinal pour des enfants dont ce sont les parents qui décident, vous portez atteinte à leurs droits, qui sont reconnus à l'échelle internationale. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Défenseure des droits est montée au créneau sur ce thème, au moment de l'intr...
...s apporter un élément supplémentaire concernant la balance bénéfices-risques, qui pourrait peut-être vous persuader qu'il n'y a pas lieu que les jeunes se fassent vacciner. Le 7 décembre dernier, le comité d'évaluation des risques en pharmacovigilance de l'Agence européenne des médicaments s'est prononcé, à partir de données récentes sur les risques connus de myocardite et de péricardite après la vaccination. Il estime de façon claire qu'il existe des risques de myocardite et de péricardite avec les vaccins à ARN messager contre le covid-19. Pourquoi faire prendre le moindre risque à nos jeunes, alors que les bénéfices ne sont pas présents ?
...re une sécurité. Quelle que soit leur tranche d'âge, les jeunes ont payé un lourd tribut à la crise, nous le savons tous. Ils n'en peuvent plus, et nous devons leur donner la possibilité de vivre leur vie dans la sécurité. Du point de vue sanitaire, ils ne sont fort heureusement pas dans une situation grave. La Haute Autorité de santé et le Conseil scientifique mettent d'ailleurs l'accent sur la vaccination des adultes. Ces instances n'ont jamais recommandé de faire du zèle en matière de vaccination des jeunes. Nos propositions reposent donc à la fois sur des arguments scientifiques et sociétaux. Les jeunes ne doivent pas être discriminés au prétexte qu'ils appartiennent à une famille antivax.
J'estime qu'un cas particulier doit être prévu pour les adolescents et les mineurs. Certes, comme le ministre l'a rappelé, ils sont moins susceptibles que les adultes de développer des formes graves. Cela ne veut signifie pas pour autant qu'ils en sont complètement exemptés. C'est pourquoi nous devons continuer à protéger la jeunesse grâce à la vaccination, et surtout bien encadrer les dispositifs qui s'appliquent à elle. Il est vrai que la commission avait rejeté tous les amendements à l'alinéa 6, à l'exception de celui de Caroline Abadie, qui avait permis d'introduire une exception au passe vaccinal pour les sorties scolaires. Je suis néanmoins assez sensible à la proposition de Mme Untermaier, précisée par le sous-amendement du Gouvernement, qu...
...nous nous étions alors tous exprimés sur la question des mineurs. Au moment du vote de l'amendement de Mme Untermaier, le résultat était d'ailleurs très serré. Mon groupe, le Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, y était unanimement favorable pour une raison essentielle : on ne peut faire dépendre l'activité sportive et culturelle d'un mineur du choix de ses parents en matière de vaccination. C'est d'ailleurs pourquoi, ensuite, lorsque nous avons travaillé avec Mme Untermaier à la rédaction d'un éventuel amendement pour l'hémicycle, nous avons ciblé les 12-16 ans en excluant les 16-18 ans. En effet, les plus de 16 ans ont la possibilité de se faire vacciner sans l'accord des parents. Certains ont avancé l'argument selon lequel l'application du passe vaccinal aux 12-16 ans serait une...