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...a défiance – se forge à partir de plusieurs éléments ; lorsque vous leur expliquez que les dispositions du projet de loi vont s'appliquer pendant sept mois – jusqu'au 31 juillet –, c'est-à-dire une période englobant les élections présidentielle et législatives, vous instillez forcément du doute et de la défiance. La méfiance prend parfois un tour plus matériel. Ainsi, cette semaine, le centre de vaccination de Béziers est en mesure de proposer 4 000 doses du vaccin Moderna – je ne parle pas du vaccin Pfizer, réservé au moins de 30 ans. Or seulement un Biterrois sur deux en accepte l'injection, le vaccin Moderna faisant l'objet d'une défiance que je ne saurais pas expliquer, n'étant pas scientifique. C'est un fait. Il nous faut réinstaurer la confiance et, pour cela, dire aux Français que l'Assemblée...
Monsieur le ministre, comme vous l'aurez compris, à ce stade des débats, la question n'est pas de savoir si l'on est pour ou contre la vaccination ni de remettre en cause son efficacité. Mais les Français sont épuisés par les allers-retours incessants que représentent, depuis près de deux ans, les mesures que vous leur imposez. Nous en avons encore eu un bon exemple voilà quelques secondes avec l'interdiction de manger dans le train qui n'en était finalement pas une – personne n'y comprend plus rien. Ce que demandent les Français, c'est de ...
Je veux, avec cet amendement, saluer l'engagement fort de nos concitoyens en faveur de l'utilisation des tests, comme on l'a vu durant les fêtes de fin d'année, où les pharmaciens ont même peiné à fournir des autotests. Je tiens aussi à saluer l'engagement des 90 % de ceux de nos concitoyens appartenant aux publics cibles qui se sont fait vacciner ou sont en cours de vaccination. Avec cette obligation vaccinale, on cherche à en contraindre 10 % supplémentaires, qu'on ne parviendra de toute façon jamais à soumettre. Surtout, on fracture l'ensemble de la société. En réalité, vous voulez soumettre nos concitoyens, pourtant raisonnables, à une obligation vaccinale qui ne dit pas son nom. Encore que… Dans une interview donnée à Brut le 18 décembre, vous avez claireme...
M. Hetzel a déclaré qu'il fallait un signal puissant. Or, chers collègues, dans les douze heures qui ont suivi l'instauration du passe sanitaire, 500 000 personnes ont pris rendez-vous pour se faire vacciner. Depuis que nous nous sommes réunis ici au mois de novembre, le taux de vaccination grimpe en flèche – il atteint, en effet, 90 %. Vous savez très bien que la vaccination obligatoire serait quasiment impossible à mettre en place mais, en revanche, une incitation plus forte provoque un véritable sursaut. Vous parlez de libertés individuelles ? Je vous parlerai, quant à moi, de la vraie vie : la vraie vie, c'est lorsqu'on doit déprogrammer des interventions chirurgicales ,
J'imagine qu'il est maintenant clair que la question n'est pas celle de la vaccination, à laquelle, à deux ou trois exceptions près, nous sommes tous favorables.
La question, c'est la différence que nous faisons et que vous refusez de faire entre le vaccin obligatoire et la vaccination obligatoire. Vous instaurez une vaccination obligatoire mais, ce faisant, vous exonérez l'État de ses obligations de moyens et de résultat.
Bien sûr que oui ! La question, c'est la différence entre la vaccination obligatoire, qui repose essentiellement sur le citoyen, et celle qui oblige aussi l'État à apporter le vaccin aux plus éloignés et aux plus indifférents.