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J'ai déposé un amendement qui n'a pas pu être retenu, en raison de la règle de l'entonnoir, ce dont je conviens parfaitement. Il visait cependant à faire qu'une partie de nos concitoyens puisse aller vers la vaccination. Monsieur le secrétaire d'État, nous savons pertinemment qu'une partie de nos concitoyens des Antilles – je ne leur fais en aucun cas offense, puisque cet amendement était notamment cosigné par Jean-Philippe Nilor – se méfient terriblement de ce qui vient du continent et de Paris, ce que l'on peut comprendre. Ils ont en effet été victimes de la chlordécone, alors que nous leur avions expliqué qu...
La propagation exponentielle du covid-19 durant les vacances de Noël montre bien les limites de la vaccination, qui empêche les formes graves, mais ne freine en rien les contaminations. Il serait plus pertinent de recentrer la vaccination sur les publics les plus fragiles, plutôt que d'imposer une vaccination à l'ensemble des enfants et des adolescents qui, à de très rares exceptions près, ne font pas de forme grave. Le passe vaccinal n'empêchera pas plus que le passe sanitaire la diffusion du virus, cont...
Les incohérences se multiplient, s'additionnent, s'empilent – mon collègue Coquerel vient d'en énoncer quelques-unes. Vous entendez notamment rendre obligatoire, avec le passe vaccinal, la vaccination des enfants, faute de quoi il leur sera bien difficile d'avoir une vie sociale. Pourtant, c'est une population – c'est scientifiquement avéré – qui est peu sujette aux formes graves. Donc, quel est l'enjeu ? Quel est l'intérêt ? Il n'est évidemment pas sanitaire. Tel n'est pas le but que vous cherchez à atteindre. Par ailleurs, le dispositif est d'autant plus incohérent qu'il sera différent suiva...
...doivent rester libres : s'ils se font vacciner, ce doit être par conviction et non par contrainte. La position de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), fondée sur la conviction plutôt que sur la contrainte, nous semble être la bonne solution pour parvenir à une large adhésion de la population. Certains pays, qui ont appliqué le passe sanitaire après nous, sont parvenus à un excellent taux de vaccination avant nous, ce qui montre bien que brutaliser les gens n'est pas le moyen le plus efficace pour obtenir qu'ils se vaccinent. Les gens ont une conscience, ils regardent, ils réfléchissent et voient bien que la vaccination permet d'éviter les formes graves de covid.
On a assisté à une importante décélération de la vaccination au début de l'été parce que vous aviez dit aux gens qu'ils devaient recevoir leurs deux doses au même endroit à un mois d'intervalle, en d'autres termes, qu'ils ne pouvaient pas se faire vacciner sur leur lieu de vacances : dans ces conditions, tout le monde a préféré attendre septembre. La grande décision qu'il aurait fallu prendre le plus vite possible, c'était d'autoriser les gens à recevoir l...
...n de Jean-François Delfraissy qui dirige le Conseil scientifique, menée jeudi dernier par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Il a été très clair : si le vaccin empêche de développer des formes graves – il n'y a pas de doute possible, il est très efficace –, en revanche, il ne fait pas obstacle aux transmissions. Il a souligné que la campagne de vaccination a été un succès puisque plus de 90 % des personnes sont vaccinées. C'est une erreur que ce texte d'urgence sanitaire soit uniquement polarisé sur le problème des personnes non vaccinées. Il a répété à trois reprises que ce serait une erreur de miser uniquement sur le vaccin pour vaincre cette pandémie et pour lutter contre ses effets. Si la stratégie vaccinale existe déjà, puisque plus de 90 % d...
La modification du passe sanitaire en passe vaccinal n'est ni proportionnée ni adaptée. Elle n'est pas proportionnée car elle réduit trop largement les libertés des non-vaccinés par rapport au bénéfice réel que l'on pourrait attendre d'une plus grande vaccination alors que le virus circule. Surtout, elle n'est pas adaptée car les effets d'une plus grande vaccination n'interviendront, pour les non-vaccinés, qu'à la mi-février alors que le pic épidémique du variant omicron sera passé. Ce n'est donc pas une mesure efficace à court terme.
Le 12 juillet, il avait dit que, si les Français se vaccinaient, il n'y aurait plus de nouvelle vague et que le virus ne se transmettrait plus. Or nous constatons que la France, pays connaissant l'un des taux de vaccination les plus élevés, connaît la plus forte circulation de ce nouveau variant. Le second point est que ce nouveau variant, contrairement à la manipulation psychologique et à la propagande permanente de votre gouvernement, entraîne beaucoup de cas mais bien heureusement très peu d'hospitalisations : c'est une chance pour notre pays. Il suffisait toutefois d'observer ce qui se passait en Afrique du Sud...
Vous avez ouvert le droit à la vaccination pendant les vacances, c'est pour cela que les gens sont allés se faire vacciner !
L'intérêt de la vaccination n'est plus à démontrer dans le cadre de cette contamination rapide par le virus.
Je voudrais cependant vous saisir de difficultés observées sur le terrain. À la fin de l'année dernière et au début de celle-ci, nous avons été dans l'obligation d'augmenter le nombre de vaccinations et j'ai moi-même collaboré à un centre de vaccination. Or votre politique de communication et d'information est médiocre, voire mauvaise – et il faudra, monsieur le secrétaire d'État, transmettre cette observation à M. Véran. En effet, il y avait le choix entre les vaccins Pfizer et Moderna, mais de nombreuses personnes, venues en disant qu'elles voulaient le Pfizer alors que nous ne disposions ...
...e texte et qu'un simple tweet – tout à fait regrettable, il est vrai – suffit à balayer cette urgence d'un revers de main, je m'interroge. Dans un souci d'efficacité, je propose donc de rétablir l'article 1er dans sa rédaction adoptée au Sénat, qui me paraît meilleure que celle de l'Assemblée nationale, parce que plus raisonnable et plus efficace. Contrairement à ce qui est prétendu çà et là, la vaccination fonctionne ! Certes, elle n'empêche pas complètement d'être contaminé ou de transmettre le virus, mais elle réduit considérablement le risque d'être hospitalisé, d'être admis en réanimation et de mourir du covid-19. Ce bilan est déjà très positif : même si la vaccination ne nous a pas encore permis de reprendre une vie normale, elle reste le meilleur outil dont nous disposions aujourd'hui pour lu...
...avons beaucoup discuté au sein du groupe communiste – que ce que vous proposez avec le passe vaccinal est un report de responsabilité. Ils se disent que si on les oblige, pour vivre, à se faire vacciner, ce sont eux, les citoyens, qui prennent la décision de le faire et qui, s'il y a un problème, en assumeront la responsabilité. Il faudrait que le ministre dise clairement qu'en cas d'incident de vaccination, les laboratoires ou l'État en assumeront pleinement la responsabilité et indemniseront totalement les citoyens. Cela permettrait de faire avancer les choses. Les gens pensent qu'il y a une différence entre obligation vaccinale pour laquelle l'État porte la responsabilité et ce que vous faites aujourd'hui, dont la responsabilité incomberait aux citoyens.
Je reprends au point où j'en étais resté : Jean-Michel Blanquer vient de se réveiller parce qu'il a été réveillé par quelques milliers de nos concitoyens – les mêmes qui appliquent les protocoles sanitaires successifs avec brio et discipline, qui se conforment à toutes vos décisions, qui ont été parmi les premiers vaccinés et affichent un taux de vaccination extrêmement élevé, car ils sont conscients de leurs responsabilités vis-à-vis des enfants. Vous promettez de garder les classes ouvertes, mais il faut que ce soit eux qui vous demandent d'embaucher le personnel indispensable pour y parvenir ! Pendant ce temps, nous vous répétons depuis deux ans de fournir gratuitement des masques à tout le monde. Désormais, d'ailleurs, nous précisons « des masqu...
Or c'est celui qui est le mieux à même de parler de la vaccination. L'amendement n° 394 de Mme Cécile Untermaier prévoit une clause de revoyure sur la prorogation du régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire au 28 février prochain. Que vous le vouliez ou non, le texte que nous examinons porte atteinte aux libertés individuelles. Il semble donc d'autant plus impérieux d'encadrer ce régime dans le temps, qu'il n'a échappé à personne que l'année 2022 est une ...
J'aimerais répondre au secrétaire d'État, qui m'a prêté tout à l'heure des propos indignes. Je trouve, pour ma part, qu'il est indigne de manier la polémique à ce sujet. Notre groupe a toujours dit qu'il était favorable à la vaccination dans une démarche d'« aller vers », notamment à l'égard de toutes les personnes atteintes de comorbidités. Vous savez comme moi, monsieur le secrétaire d'État, parce que ces chiffres sont ceux de Santé publique France, que les cinq enfants de 0 à 9 ans décédés en l'espace d'une semaine depuis début janvier présentaient tous des facteurs de comorbidité importants. Ce n'est pas le cas s'agissant de...
...qués lors de la défense de cette série d'amendements. Premièrement, il a été affirmé qu'il n'existe aucune étude sur l'efficacité du vaccin. Franchement, regardons les chiffres : l'année dernière, nous avions 50 000 contaminations par jour et nous étions confinés ; aujourd'hui, alors qu'il y a jusqu'à 300 000 contaminations par jour, nous gardons nos libertés, ce qui s'explique par le fait que la vaccination permet d'échapper aux formes graves de la maladie. Si ce n'est pas là la preuve par les chiffres !
Parce qu'on estime la balance bénéfice-risque et que le bénéfice global de la vaccination est positif ! Et parce que l'on admet que les enfants concernés ont été hospitalisés, en soulignant qu'ils ont heureusement été pris en charge médicalement et qu'ils vont bien ! Est-ce grave de le dire ? Non ! Alors ne balancez pas dans le débat des arguments d'autorité comme ceux que vous avancez ! Voilà ce que voulaient dire nos collègues ! Nous continuons à examiner les amendements de suppres...
... apporter ce passe vaccinal, qui ne permettra de convaincre ni les antivax, ni les gens qui ont simplement peur de se faire vacciner. Ces derniers – j'en ai rencontré il y a encore quelques jours – sont pris en charge par l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) après avoir éprouvé des difficultés à la suite de leur vaccination contre la grippe A (H1N1) de 2009, et on peut comprendre qu'ils se posent des questions. Pour ma part, j'ai reçu ma troisième dose, mes parents, mes beaux-parents et tous les membres de ma famille sont également vaccinés, cela pour vous dire que je ne suis pas contre le vaccin – à l'heure actuelle, on se sent presque obligé de se justifier sur ce point : mais cela ne m'empêche pas de me demander...
Le président Becht a rappelé les chiffres : en 2020, il y avait 40 000 contaminations par jour et nous étions confinés ; à l'heure actuelle, on compte 300 000 contaminés par jour et nous sommes soumis à des mesures de protection beaucoup plus légères. La différence entre ces deux époques, comme l'a rappelé M. Gosselin, c'est 91 % de vaccinés, ce qui montre bien que la vaccination fonctionne, notamment en évitant aux personnes contaminées de développer des formes graves de la maladie. Le vrai problème, c'est le risque que les non-vaccinés font courir à eux-mêmes et aux autres de contracter des formes graves et de devoir être admis en réanimation. C'est en direction de ces personnes-là que l'effort de vaccination doit se poursuivre et c'est pourquoi j'émets un avis défavora...