Interventions sur "vague"

80 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

 « Apprendre à vivre avec le virus », ces mots prononcés par le Président de la République résonnent crûment à l'aube de la quatrième vague, que nous allons malheureusement vivre cet été, en raison notamment du variant Delta. Nous sommes amenés à nous prononcer dans l'urgence – certains collègues l'ont regretté ou dénoncé – sur un nouveau texte, qui prévoit des mesures particulièrement fortes et contraignantes, dont certaines risquent de porter atteinte aux libertés individuelles. Nous aurons un débat à ce sujet, comme chaque fois q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Depuis un peu plus d'un an, mon groupe parlementaire et moi-même vous répétons inlassablement trois verbes très importants : prévoir, prévenir, planifier. Et nous vous proposons des amendements pour vous aider à travailler en ce sens. Or, une fois encore, nous allons travailler dans l'urgence, au jour le jour, sous la menace d'une quatrième vague qui risque d'être de grande ampleur à la fin du mois d'août, comme l'a indiqué tout à l'heure le ministre des solidarités et de la santé. Alors que le variant Delta circulait dans tous les pays d'Europe, on veut de nouveau nous faire croire qu'on ne pouvait pas deviner – tels sont les termes qu'avait employés Édouard Philippe – que la France serait touchée. À l'approche de la quatrième vague, il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...orte-parole du Gouvernement a opposé une France laborieuse qui se vaccine et une France qui n'aurait pas envie de travailler et se complairait dans le chaos ! Croyez-vous que c'est ainsi que l'on va fabriquer l'unité nationale ? D'autant que la France laborieuse, qui se lève tôt et qui travaille durement, est précisément celle qui est le moins vaccinée et a été le plus exposée lors de la première vague. Alors, de grâce, plutôt que de toujours poser des interdits, de vouloir qu'une partie de la population contrôle l'autre, de diviser le pays, ayons des propos et des propositions qui visent à rassembler et à convaincre – effet que n'aura pas du tout le passe sanitaire, à mon avis. Je suis pour la généralisation vaccinale avec une obligation de moyens, afin d'aller au plus près des populations po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur :

...re commission pour examiner le texte, nous aurions atteint 30 000 ou 40 000 cas par jour, et c'est un projet de loi plus sévère que nous examinerions. Nous travaillons certes dans l'urgence mais les conditions imposées nous permettront de combattre le virus. Alors que nous étions pris d'une sorte d'euphorie avec les réouvertures et les taux bas, malheureusement, l'épidémie reprend : la quatrième vague est très inquiétante. Nous devrons nous battre pied à pied contre elle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Cet amendement vise à exclure les personnes vaccinées des restrictions qui pourraient être prononcées en cas de quatrième vague, comme le confinement ou le couvre-feu. Une personne vaccinée peut contracter le virus, dans sa forme la moins grave, et être contagieuse, mais beaucoup moins qu'une personne non-vaccinée. Il faut lui donner une « prime de liberté ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...nt poser la question de la crédibilité de la parole publique, la réalité est que la gestion de la crise sanitaire appelle des adaptations. Quand nous discutions de la sortie de l'état d'urgence sanitaire, la courbe des contaminations descendait : on était passé en dessous des 5 000 cas par jour, et il n'y en avait quasiment plus aucun à la mi-juin. Désormais, nous sommes confrontés à une nouvelle vague ; c'est même quasiment une nouvelle épidémie. Les contaminations ont augmenté de 150 % en l'espace d'une semaine et seront certainement encore plus nombreuses la semaine prochaine. Si nous ne faisons rien, je vous laisse imaginer ce qui se passera. Toutefois, l'expérience nous permet de mieux anticiper. Nous avons les outils pour apporter des réponses, en l'occurrence la vaccination et le passe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Je suis assez surprise, à un moment où l'on nous parle de quatrième vague et alors que les contaminations explosent sur les lieux de vacances, que soit prise aussi sereinement la décision de lever l'obligation du port du masque dans les lieux clos pour les personnes vaccinées. Nous ne sommes pas du tout hostiles à l'instauration du passe sanitaire le cas échéant, mais cette décision ne saurait être prise qu'après que l'on a assuré un niveau de protection de la populati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Merci beaucoup, monsieur le ministre. Je m'associe à vos remerciements au personnel soignant, dont on sait à quel point il est disponible, courageux et engagé depuis le début de cette crise. D'abord, quels enseignements a-t-on tirés de la première vague, quelles adaptations a-t-on réalisées s'agissant des personnels, des lits, des équipements de protection ? Une deuxième question a trait aux particularités de la prise en charge des personnes âgées, tout particulièrement dans les EHPAD. Certains, assurément peu nombreux, ont sous-entendu ou affirmé au cours de nos auditions que des personnes âgées n'avaient pas bénéficié de tous les soins, de to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Monsieur le ministre, votre audition intervient presque au terme des travaux de notre mission, du moins des prérogatives de la commission d'enquête qui lui sont octroyées. Nous étions bien sûr impatients de vous écouter et d'écouter les réponses que vous pouvez apporter à nos questions. Nous n'avions pas imaginé que votre audition interviendrait au cœur d'une seconde vague de la crise sanitaire qui touche notre pays et qui, naturellement, vous mobilise, comme elle mobilise, sous votre autorité, toutes les équipes sanitaires dans nos établissements de santé, publics ou privés. Je veux dire ici à titre personnel à l'ensemble des acteurs de santé ma reconnaissance et mon soutien dans des moments qui s'annoncent redoutablement éprouvants. Vous avez rappelé hier soir qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

... encore pour la mobilisation de certains laboratoires publics, hors centres hospitaliers universitaires : ainsi, dans mon département, est apparu un conflit entre certains laboratoires publics de recherche et des laboratoires hospitaliers, conduisant le préfet à intervenir en personne. Comment expliquer ces retards, ces lenteurs de décision, toutes ces lourdeurs observées au cours de la première vague ? Pour la deuxième vague, les tests étaient en nombre suffisant, vous l'avez évoqué, mais le délai d'obtention du résultat les a rendus quasi inopérants. En effet, entre les délais pour obtenir un rendez-vous et ceux précédant la transmission du résultat, on dépassait sept jours, pendant lesquels les personnes potentiellement atteintes pouvaient en contaminer d'autres, ce qui a pu favoriser la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

L'objet de la mission d'information est d'évaluer l'action du Gouvernement pour comprendre ce qui s'est passé et pour en tirer les conclusions utiles. C'est là notre devoir, et c'est la réalité. Je sais que vous êtes prêt à l'entendre. Ce travail est d'autant plus nécessaire que, comme vous l'avez vous-même rappelé, l'éventualité d'une deuxième vague était connue depuis le mois de juin et qu'un récent rapport du Conseil scientifique évoque même la possibilité d'une troisième vague – et pourquoi pas d'autres encore. Vous nous avez appelés à l'humilité dans cette situation compliquée et inédite, ce qui n'interdit pas d'être exigeant pour comprendre ce qui s'est passé, surtout en plein cœur d'une seconde vague dont on nous dit qu'elle sera plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...ble touchant un indicateur regardé de très près. Ma deuxième question porte sur les tests antigéniques. On peine à comprendre pourquoi ils ont été si longs à déployer. Par ailleurs, demain, n'importe qui pourra-t-il accéder partout et sans délai à ces tests rapides ? Une troisième question, sur le recours au 15. Nous avons eu l'impression que ce service avait été engorgé au cours de la première vague et que le médecin généraliste avait été quelque peu oublié dans le dispositif d'urgence. Avez-vous des regrets à ce sujet ? Envisagez-vous de continuer à tout centraliser sur le 15 ? Une dernière question, qui est d'actualité. Il se dit que le nouveau confinement pourrait être durci. Selon vous, un tel durcissement devrait-il passer par un couvre-feu dans certaines zones comme à Paris et en Île-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Je souhaiterais revenir avec vous sur la stratégie pour sortir de la deuxième vague et éviter que nous nous retrouvions dans la même situation, d'ici à quelques mois, face à une potentielle troisième vague. Premièrement, quelle est votre opinion sur l'éventualité d'un vaccin, sur son efficacité et sur sa capacité à être disponible et protecteur à long terme ? Sera-t-il acceptable par une part suffisante de la population pour la protéger dans son ensemble ? Deuxièmement, si le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...me de santé et d'autre part de préparation opérationnelle et d'organisation du système de soin. » Nous constatons que la décision du confinement à partir du 17 mars constitue la principale mesure d'atténuation, et que celle-ci a fonctionné. Concernant la préparation opérationnelle et l'organisation du système de santé, pouvez-vous nous dire quelles ont été les mesures engagées lors de la première vague pour rouvrir les lits fermés ces dernières années ? Enfin, avez-vous essayé d'adopter une stratégie pour rendre pérenne l'organisation du système de soin en réanimation, dans ce contexte ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Démoulin :

Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur les risques et les modes de transmission de ce virus. Vous avez parlé d'acceptabilité et de compréhension. Un sujet revient très souvent depuis la première vague, celui des Français qui vont tous les jours au travail et utilisent les transports en commun. Ils s'étonnent des risques encourus, les acceptent, mais ne les comprennent pas forcément, par exemple par rapport à l'ouverture d'un restaurant. Pour ce type de décision, vous appuyez-vous sur des études, même si nous savons que beaucoup d'informations nous manquent encore pour comprendre ce virus ? Co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

Vous avez insisté, monsieur le ministre, sur le caractère évolutif de l'épidémie, alors que la seconde vague est en cours. Comment améliorer, à l'avenir, la gestion des crises sanitaires, au regard de la gestion de la première vague et du déconfinement ? Quels points pourraient être améliorés – diversification de la recherche, gestion des stocks stratégiques, généralisation de l'application TousAntiCovid, qui a pris un certain temps, gestion du covid et des visites dans les EHPAD ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

... mais aussi de dépistage hors covid ? Nous en connaissons les risques. La fédération Unicancer a mentionné des chiffres de surmortalité extrêmement importants et préoccupants, de 5 000 à 30 000 selon les estimations. Concernant la prise en charge de nos aînés, comme vous l'avez évoqué, cette question rejoint celle de la déprogrammation. Le discours officiel a été de dire que, lors de la première vague, l'hôpital a tenu, naturellement grâce à la mobilisation extraordinaire de nos soignants. Les travaux de notre mission d'information nuancent cette appréciation, non pas sur la qualité et l'engagement des soignants, mais sur les deux aspects suivants : l'hôpital a tenu au prix de la déprogrammation – tout le reste a été annulé –, mais aussi, semble-t-il, du fait d'un moindre accès de nos aînés à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...i été réalisé. Même si le paysage des connaissances est plus clair qu'en mars, nous restons face à une situation pleine de surprises que François Bricaire, de l'Académie de médecine, a qualifiée de déroutante à bien des égards. Les caractéristiques de l'épidémie sont assez uniques sur un certain nombre de points. Sur un plan épidémiologique, nous sommes dans ce qu'on peut appeler une « deuxième vague », marquée par une très forte augmentation de l'incidence dans l'ensemble de l'hémisphère nord, en particulier en Europe, mais à l'exception de l'Asie, et sur la quasi-totalité de l'Amérique du Sud. Au regard du nombre de cas quotidiens avérés, les États-Unis restent en première place dans le monde, mais la France vient en deuxième place. Le directeur général de l'OMS a souligné le 23 octobre que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – C'est exact au sujet de la façade Atlantique. Cependant, la deuxième vague est beaucoup plus diffuse que la première : une grande partie du territoire français est touchée, car l'été a favorisé le brassage de la population, hélas. Je suis d'accord avec la remarque sur l'oxygénothérapie ; il faut noter qu'il y a eu un changement de doctrine concernant l'intubation des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...sont pas vraiment d'accord. Sur un plan théorique, la charge virale qui est portée par les enfants est importante. Si l'on s'en tient aux analyses in vitro, il n'y a donc pas de raison que les enfants soient moins contaminants. Mais sur le terrain, dans les écoles, on a observé que les enfants étaient peu malades et peu contagieux – il y a eu un consensus là-dessus au moment de la première vague. Quand on a pu reconstituer les chaînes de transmission, la contagion dans les écoles venait des adultes bien plus que des enfants. Les auditions que nous avons conduites étaient très claires : les spécialistes d'infectiologie nous disaient : « Attention, ça peut être contagieux ! » et les services de pédiatrie nous disaient : « Ce que l'on voit sur le terrain, c'est que les enfants ne sont pas u...