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… si nous ne voulons pas revivre la même chose que lors de la première vague. Nous ne voulons plus d'une France où, malheureusement, les portes des réanimations se sont trop souvent refermées pour nos aînés de plus de 75 ans, d'une France totalement désarmée, sans masques, sans tests, sans gants et sans curare. Nous ne voulons plus non plus d'une France qui déprogramme massivement des opérations pourtant indispensables…
Tous les Français se demandent pourquoi nous ne sommes pas prêts, pourquoi nous n'avons pas pu anticiper cette deuxième vague, pourquoi nous n'avons pas augmenté nos capacités en matière de lits et de personnel dans les services de réanimation, pourquoi nous avons mis si longtemps à généraliser le port du masque, pourquoi, pendant très longtemps, nous avons refusé de dépister massivement les Français, pourquoi la stratégie « tester, tracer, isoler » a échoué, pourquoi nous n'arrivons toujours pas à déployer massivement ...
Contre le coronavirus, il n'y aura jamais de solution miracle, mais il existe un ensemble de politiques publiques qui, engagées les unes après les autres, peuvent constituer une digue face à ces vagues successives, qu'il s'agisse des hôpitaux éphémères, de la formation accélérée des professionnels de santé ou d'un corps auxiliaire de santé pour décharger les soignants des tâches quotidiennes, du recrutement d'infirmiers et de médecins réanimateurs, de l'autorisation de tests antigéniques, d'un plan de relance faisant de la santé une priorité, de la mise en quarantaine des étrangers qui arriven...
... ceux qui verront leur avenir s'assombrir, leurs libertés se réduire, leurs craintes de perdre leur emploi s'amplifier encore ou la peur du lendemain les envahir. Pensons à notre jeunesse, privée de liberté et inquiète pour ses études ou pour ses débuts dans la vie active. Pensons à nos aînés, inquiets pour leur santé et isolés de leurs proches. Pensons à nos soignants, débordés par cette seconde vague et épuisés par leur travail, et rendons leur encore hommage pour leur dévouement et leur engagement au service des autres. Pensons aussi à nos commerçants, à nos artisans, à nos indépendants, à nos restaurateurs, à nos hôteliers, à nos cafetiers, dépités, voire anéantis par ces nouvelles fermetures et angoissés pour leur avenir – ces commerçants qui subissent une année 2020 apocalyptique et qui v...
...'objectif de 10 000 lits de réanimation ? Pourquoi avoir tant attendu ? De plus, qu'en est-il du recrutement du personnel nécessaire ? Il n'est plus question de faire des économies sur notre système de santé. Les revalorisations salariales sont une bonne chose mais c'est de professionnels supplémentaires que nous avons besoin. Prévoyez-vous enfin de créer des postes pour faire face à la deuxième vague ? Les structures privées seront-elles cette fois-ci suffisamment sollicitées ? L'hôpital public est à bout de souffle et épuisé, vous le savez. Les cliniques privées, elles, sont en attente et prêtes à aider ; elles ont des lits disponibles. Dans ce contexte, la sécurité et la santé des Français ne peuvent souffrir aucune distinction entre public et privé. Comme depuis le début de la pandémie, ...
Qu'en sera-t-il des horticulteurs et des centres équestres, laissés dans le flou lors de la première vague ? Quid des centres de loisirs en cette période de vacances ?
...organisant et usant les laboratoires, testant à tout va. J'ai vu et vécu l'échec de stop covid, le débordement des équipes chargées du contact et du traçage face à l'explosion de cas et les défaillances dans l'isolement des cas positifs, les étrangers entrant sur le territoire sans être testés et le bazar aux aéroports. Certes, le confinement pourrait briser l'épidémie, comme lors de la première vague, mais comme la vague, l'épidémie se brise sur ce qu'elle brise : tout ce qui est atteint est détruit. L'adage de Montherlant vaut aussi pour le confinement. L'unité nationale n'est pas l'absence de critiques, monsieur le Premier ministre : il faut savoir pourquoi et comment on en est arrivé là…
… à ces carences de masques, de tests, de respirateurs, de lits de réanimation, de personnels. Le reconfinement est par définition une solution ultime et donc un échec : c'est l'échec de votre gestion de la crise et parce que vous étiez, monsieur le Premier ministre, « M. déconfinement », cet échec est aussi le vôtre. Le pays devait être prêt pour la deuxième vague nous avait-on dit le 14 juillet dans une interview très officielle, deuxième vague d'ailleurs annoncée par le professeur Delfraissy, président du conseil scientifique, dès le 18 juin. Le reconfinement était disproportionné, devait être évité, selon les dires du Gouvernement et du Président de la République. Hier impensable, il est aujourd'hui nécessaire et il sera fait demain. On nous demande de...
... parler de demain, j'aimerais revenir sur les mois que nous venons de vivre. À partir des enseignements du passé et du présent, nous construirons un avenir plus fort. Nous le devons à celles et ceux qui sont touchés, parfois jusque dans leur chair, par cette crise. Je pense notamment aux personnels soignants qui luttent sans relâche, jour et nuit, et sont frappés de plein fouet par cette deuxième vague qui fragilise encore plus notre système de santé. Dans ce contexte très particulier, je pense aux enseignants et à leurs élèves. Connaissant l'impact désastreux du confinement sur les décrocheurs, je me réjouis que, cette fois, les établissements scolaires restent ouverts. Mais je m'interroge sur les conditions d'enseignement ; n'aurions-nous pas pu procéder à l'embauche massive de professeurs e...
Derrière les mots, entendez un voeu : qu'à la sortie de cette crise, il nous soit donné de saluer les membres des oppositions qui, à la veille de la deuxième vague épidémique, auraient fait preuve de lucidité, de courage et de responsabilité en accompagnant les mesures du Gouvernement pour protéger les Français.
Comme vous le savez, ces mêmes Français, depuis le début, sont les plus touchés par la pandémie. Nombre d'entre eux seront atteints par la deuxième vague qu'il nous faut affronter. Ils rencontrent des problèmes de santé plus importants, notamment en matière de diabète et de maladies cardiovasculaires, ce qui leur fait courir davantage de risques en cas d'exposition à la covid-19. Ils sont souvent logés dans des conditions difficiles : l'exiguïté des habitations rend problématiques le confinement ou l'isolement d'une personne contaminée. À Marseill...
... avec vos contacts scientifiques sur les modes de contamination. Y a-t-il des modes de contamination qui nous échappent, des zones ou des foyers qui nous restent inconnus ? Dans le département de la Loire, que vous avez évoqué, j'ai récemment interrogé les réanimateurs et urgentistes du centre hospitalier universitaire (CHU) de Saint-Étienne : ils sont incapables de dire d'où provient la deuxième vague, alors qu'au cours de la première, un cluster avait été très nettement identifié autour des Monts-du-Forez, au-dessus de Montbrison. Sur ce point, a-t-on progressé du point de vue scientifique ? S'agissant du système de soin, quelles leçons ont été tirées de la première vague, au regard notamment de la dotation en lits de réanimation et de leur réarmement ? Combien sont disponibles à ce jour ? L...
Monsieur le directeur général, nous vous retrouvons aujourd'hui certes pour évoquer cette seconde vague qui nous préoccupe et à propos de laquelle vous avez exprimé votre crainte avec des mots très forts, mais aussi pour obtenir un éclairage sur les éléments recueillis depuis votre précédente audition. Nous sommes notamment interpellés au plus haut point par la gestion des stocks stratégiques. Pour ma part, j'ai été extrêmement surpris par les propos de Mme Agnès Buzyn et de son conseiller santé, ...
... entre sa réception par vos soins et l'annonce, début 2020, d'Olivier Véran devant l'Assemblée nationale que nous ne disposions que de 117 millions de masques chirurgicaux et d'aucun masque FFP2 ? Pourquoi n'a-t-on pas réagi à ce rapport entre 2018 et 2020 ? Selon vous, quel est l'avenir de l'EPRUS ? Au mois d'août, vous avez affirmé sur France Inter que nous étions très préparés à une deuxième vague. Or, aujourd'hui, l'hôpital tremble sur ses fondations, par manque de personnel, de médecins et, globalement, de soignants. La Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) vous a proposé, il y a quelques jours d'associer aux lits de réanimation publics quelque 4 000 à 5 000 lits de réanimation de toutes les cliniques de France, personnel compris. Quelle réponse allez-vous apporter à cette proposi...
Au cours de la première vague, des interventions ont été déprogrammées. Malgré le nombre de personnes qui attendent encore une opération, les capacités d'accueil sont revues à la baisse. Le chef du service d'anesthésie-réanimation de l'hôpital Bichat a récemment déclaré avoir clos 20 % de l'activité de l'hôpital pour cette semaine. L'AP-HM doit déprogrammer un quart des opérations planifiées. La capacité maximale d'accueil en...
Le 14 juillet dernier, le Président de la République affirmait que nous étions prêts à affronter une seconde vague, ce que vous avez vous-même répété en août. Le 27 août, le Premier ministre indiquait qu'il n'y avait pas lieu de s'affoler face à l'évolution de la pandémie. Il y a une semaine à peine, le ministre de la santé annonçait le couvre-feu, le justifiant comme une mesure nécessaire pour freiner l'épidémie là où elle est la plus virulente, sous peine de voir le seuil de 50 000 contaminations quotidienn...
...s positifs ne sont jamais nuancés. Enfin, on sait désormais que le virus est patent au fond du rhinopharynx mais aussi dans la salive. Qu'en est-il, chez nous, du test EasyCov, effectué à partir d'un prélèvement salivaire, qui est déjà utilisé à l'étranger ? M. Jérôme Salomon. S'agissant de la réponse hospitalière, j'insiste sur le fait que nous devrons, au cours de cette deuxième vague, soigner aussi bien les malades du covid que les autres. Personne ne doit subir de perte de chance du fait de la fermeture de services ou de l'indisponibilité des dispositifs de prise en charge, notamment des cancers et des urgences vitales. Les déprogrammations que nous décidons, qui sont indispensables pour mobiliser tous les soignants publics et privés, ne concernent que les pathologies non ur...
Je souhaite vous interroger sur les modalités d'anticipation de la seconde vague. Le 11 septembre, s'est tenu un conseil de défense – dont je ne vous demande pas de livrer le contenu puisqu'il est couvert par le secret-défense –, à l'issue duquel la presse s'attendait, compte tenu de la dégradation de la situation sanitaire, à ce que le Premier ministre annonce des mesures beaucoup plus restrictives. Or, hormis le rappel des gestes barrières, rien n'a été annoncé au cours de ...
Laquelle des stratégies de lutte contre la pandémie mises en œuvre à l'étranger vous paraît, avec quelques mois de recul, la plus efficace, et donc celle que nous pourrions reproduire ? Á l'approche de la saison hivernale, assiste-t-on en France à une seconde vague de la pandémie ? Les cas semblent moins graves que précédemment ; le virus a-t-il muté et perdu en dangerosité ? La multiplication des tests permet de dépister un nombre croissant de personnes contaminées ; va-t-on, et dans quel délai, vers une immunité collective ? Se trouve-t-on aujourd'hui en France dans la situation dans laquelle on se trouvait sans le savoir en février dernier parce qu'il n'...
Je suis une des élues du Grand Est, région qui a connu la vague épidémique en premier ; il suffisait de regarder ce qui se passait outre-Rhin pour constater que l'Allemagne adoptait, dès le mois de mars, une tout autre stratégie de dépistage et de prise en charge que la nôtre. Actuellement, en France, on teste à l'aveugle : on doit tester les bébés enrhumés pour qu'ils puissent retourner à la crèche et on doit se faire tester avant d'aller chez le dentiste et...