Interventions sur "virus"

190 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...préhensions. Je crois néanmoins que des progrès ont été accomplis et que la situation sur le terrain n'est plus la même que lors du premier confinement. Il importe aussi de rappeler le contexte qui prévalait en mars dernier, lorsque l'incertitude et l'urgence avaient conduit à prendre des mesures qui ne nous apparaissent plus forcément pertinentes. Vous conviendrez sans difficulté que, face à un virus qui circule sur l'ensemble du territoire, il convient, pour prendre des mesures lisibles et compréhensibles par l'ensemble des Français, de ménager des marges de manoeuvre au Gouvernement – au niveau national – et aux préfets – à l'échelon local. Lorsque cela est possible ou pertinent, l'exécutif déploie déjà une politique différenciée. Ce fut par exemple le cas du durcissement du couvre-feu, qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...iales n'iraient pas nécessairement dans le sens d'un allégement des contraintes ou des mesures restrictives : certains élus, dans des territoires particulièrement touchés par la recrudescence de l'épidémie, ont demandé au Gouvernement de pouvoir appliquer localement, pendant une courte période, des reconfinements plutôt que des couvre-feux, afin d'anticiper et de mieux maîtriser la circulation du virus. Cela n'a pas été possible dans le cadre juridique et la stratégie actuels ; cela le serait demain si ces amendements, que le groupe UDI et indépendant soutiendra évidemment, étaient adoptés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Il concerne également le conseil scientifique. Certes, celui-ci est consulté par le ministre sur des questions très pointues relatives à l'efficacité ou non du vaccin sur des formes variantes du virus. Mais il devra aussi donner un avis, avant le 1er avril, sur les risques sanitaires liés à la tenue des élections régionales et départementales en juin prochain. Or, sur la base de cet avis, le Gouvernement pourrait décider d'un nouveau report, et ce quelle que soit la décision du Parlement – un projet de loi sur le sujet doit être examiné au Sénat la semaine prochaine. Il est donc légitime que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Les gens se mobilisent, ils viennent parce qu'on leur dit que le vaccin est là pour les protéger, ils frappent à la porte des centres de vaccination alors qu'ils souffrent, pour certains, de pathologies lourdes qui les rendent fragiles. On dit à ceux qui sont les plus susceptibles de tomber gravement malades s'ils chopent le virus de repasser le mois prochain ou le mois suivant ! Si c'est votre manière de prendre soin de la vie des gens, alors il y a bien un décalage entre vous et nous, et je l'assume.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Personne ici ne nie qu'il y a un virus qui tue, mais cet amendement prévoit la prorogation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'en avril plutôt que juin afin que le Parlement soit de nouveau consulté dans les plus brefs délais. Nous sommes tous ici pour la démocratie, aucun d'entre nous ne voudrait voir un seul parti gouverner, décider pour nous tous, comme cela se passe dans certains pays. Si je dis cela, c'est pour appeler votre atte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...oit être pris en compte. Il me paraît également nécessaire de maintenir un délai raisonnable qui nous permette d'aborder l'échéance du 1er juin avec suffisamment de recul sur l'évolution de la situation sanitaire. Je vous rappelle que nous avons un premier mutant britannique, un deuxième sud-africain, et l'on parle d'un mutant brésilien : au total, il y aurait déjà eu cinquante-deux mutations du virus, et nous ne sommes pas à l'abri d'autres mutations. C'est pourquoi il nous faut suffisamment de recul : la date proposée est tout à fait adaptée de ce point de vue. Avis défavorable sur ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je soutiens ces amendements. Si l'on doit suspendre les travaux de l'Assemblée nationale à chaque variante du virus, monsieur le rapporteur, cela ne va jamais s'arrêter !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

J'ai moi aussi le sentiment que le Gouvernement est totalement hors sol. Les décisions qui sont prises vont toujours dans le même sens depuis le début de la gestion de la crise. Vous ne respectez pas les territoires et la différence, qui n'est pas de principe mais qui est réelle, entre l'offre de soins qu'ils proposent et la circulation du virus qu'ils connaissent – dont vous soulignez vous-même l'inégalité. Les propositions que pourraient faire les professionnels de santé des différents territoires mériteraient d'être écoutées, entendues et respectées. Les Français ne veulent pas d'une médecine d'État ; ils font confiance à leurs médecins généralistes, aux professionnels de santé et aux élus locaux. Arrêtons de subir votre diktat sanita...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Quand le virus nous a pris par surprise l'année dernière, nous avons consenti à donner un pouvoir immense au Président de la République, à son Comité scientifique et à son Gouvernement, pour diriger et enfermer nos vies pendant deux mois. Nous considérions alors qu'il s'agissait d'un sacrifice à faire, et nous y avons consenti très largement dans cet hémicycle. Un an plus tard, nous ne consentons plus. Au mieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

Et la situation est grave : grave pour nos soignants, pour nos proches, pour nos parents, pour nos grands-parents, pour toutes les personnes de santé fragile et qui ont aujourd'hui une seule peur, celle d'être confrontées à ce virus, à la maladie et à la mort !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Revenons à un débat serein, basé sur les chiffres, et puisqu'il va falloir vivre longtemps avec ce virus, essayons de voir – certains oublient que c'est à cela que nous invitait le Président de la République – comment concilier la sécurité sanitaire et l'activité économique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...la logique de territorialisation que vous défendiez jusqu'à présent. Tel ou tel type de commerce, avec un protocole sanitaire bien établi, pourrait ainsi rouvrir en maîtrisant le nombre de personnes se trouvant dans le commerce, ce qui éviterait la mort de nombreux commerçants de proximité qui ne pourront pas survivre à ce nouveau confinement alors qu'ils ne sont pas la cause de la circulation du virus, comme nous le savons tous. Il faut être lucide par rapport à cette situation. Si vous avez un tant soit peu de responsabilité, mesdames et messieurs de la majorité, vous voterez cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ce à l'épidémie, la fermeture des commerces dits non essentiels a des conséquences catastrophiques. Déjà fragilisés par le premier confinement, de nombreux commerces de proximité ne pourront pas survivre à la crise. De plus, le maintien de l'activité des grandes surfaces et des acteurs du commerce en ligne placent les petits commerces dans une situation de désavantage concurrentiel. Vivre avec le virus, c'est s'adapter aux circonstances de l'épidémie avec des protocoles sanitaires qui permettent le maintien de la vie économique, et non fermer indistinctement l'ensemble des commerces sur le territoire national. Afin de limiter les conséquences économiques des prochaines semaines de confinement pour les commerces de proximité, le présent amendement vise donc à rétablir le texte adopté par le Sén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...erritoires à faible densité de population. Votre stratégie est incohérente avec votre discours en faveur des territoires et avec un programme comme Action coeur de ville, destiné à soutenir le commerce local dans les villes moyennes. Par dessus tout, ce reconfinement est très injuste : la fermeture des commerces de proximité ne semble pas une mesure justifiée pour lutter contre la propagation du virus quand toutes les mesures sanitaires ont été prises – masques, gel, distanciation – , d'autant que d'autres lieux, restés ouverts, génèrent beaucoup plus de flux. Monsieur le ministre délégué, vous êtes au volant du commerce français. Où le menez-vous ? C'est le moment, ce soir, de faire « En Marche arrière » ! Vous aviez promis de mieux prendre en compte les territoires et de soutenir le commerc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

Par ces deux amendements, nous voulons compléter les propositions formulées par d'autres collègues en sécurisant le dispositif. L'amendement no 11 vise à accorder au préfet le pouvoir d'autoriser l'ouverture des commerces de vente au détail si les conditions sanitaires le permettent dans son territoire, et lorsque la mise en oeuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie. L'objectif est bien entendu de limiter la transmission du virus en limitant les déplacements. Nous proposons qu'un décret soit pris en Conseil d'État pour déterminer les conditions dans lesquelles le préfet pourra prendre ce genre de décisions. Il s'agit ainsi de sécuriser le dispositif permettant l'ouverture des petits commerces dans des conditions bien définies et, j'insiste, là ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Lors de sa déclaration de politique générale, comme dans toutes ses allocutions télévisées ou ici devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a fait de la concertation son mot d'ordre. Dans le cadre des mesures de déconfinement, de la lutte contre la reprise épidémique, on a expliqué que le couple préfet-maire était au coeur de la bataille que nous devions gagner contre le virus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...t le préfet qui décide. J'imagine que le Gouvernement et la majorité ne vont pas avoir peur des préfets ! Dans la deuxième formule, le préfet et le maire décident ensemble. Cet amendement no 56 propose une troisième formule : le maire décide après l'accord du préfet. Le préfet n'est jamais sorti du circuit ! Il s'agit simplement de s'adapter à la réalité. En Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, le virus circule très peu, beaucoup moins qu'en Île-de-France ou à Marseille. Dans les villages, il est possible d'ouvrir des commerces.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

D'ici là, tout doit être mis en oeuvre pour faire reculer la propagation du virus en limitant au maximum les déplacements pendant ce confinement, car c'est bien de cela qu'il est question avec la fermeture des commerces de détail. Limiter les déplacements au strict minimum, c'est d'ailleurs la définition même d'un confinement. Le Premier ministre, dimanche soir, a été clair : la priorité est aujourd'hui sanitaire, compte tenu de cette seconde vague, qui nous submerge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...finement de la population. Prétendre vouloir vaincre une bonne fois pour toutes cette épidémie serait péremptoire et, sans la perspective d'une mise au point prochaine d'un vaccin, j'estime que tout doit être mis en oeuvre pour améliorer rapidement la situation sanitaire, sortir au plus vite du confinement et, surtout, limiter au maximum le nombre de décès. La seule chose certaine à propos de ce virus, c'est son nom ; face à lui, tous les outils doivent être mobilisés pour permettre à l'exécutif de continuer d'agir de manière adaptée et proportionnée dans les prochains mois. Nous sommes aujourd'hui saisis, en nouvelle lecture, d'un projet de loi indispensable pour prolonger les décisions courageuses prises depuis la nouvelle déclaration de l'état d'urgence sanitaire, le 17 octobre dernier. C'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...upante – nous n'avons jamais nié ni la détresse des personnes malades, ni celle de leurs proches – , la situation démocratique ne l'est pas moins. Le confinement mis en place le 17 mars 2020 ne l'a été sur le fondement d'aucun texte : il n'y avait aucune base juridique à la décision d'enfermer les Français, une mesure de restriction des libertés totalement inédite et reposant sur la seule peur du virus. Depuis le mois de mars, notre Parlement est contourné et dénigré. Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, il est désormais réduit à une semi-activité, en se voyant imposer des jauges de présence dans l'hémicycle, elles aussi contraires à la Constitution. Le rétablissement de l'état d'urgence sanitaire était-il nécessaire ? Le Gouvernement avait promis, et nous avions écrit dans la loi, que...