Interventions sur "voie"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis :

...loyment or Training) ou les invisibles, et qu'il est très difficile d'aller chercher. Ce taux de chômage grimpe jusqu'à 40 % dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. De plus, le nombre de ces NEET ne cesse d'augmenter par le fait que, chaque année, 100 000 jeunes sortent du système scolaire ou universitaire sans diplôme. Parallèlement, le taux de jeunes Allemands formés par la voie de l'apprentissage est trois fois supérieur au nôtre. C'est à ces défis que répond le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, par le biais d'une rénovation de notre système de formation professionnelle et d'apprentissage, une révision de notre système d'assurance chômage et une nouvelle gouvernance de la politique de l'emploi. Ces réformes de l'apprentissage et de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...rables sur les organisations du travail. Les métiers, et donc les compétences attendues, sont en évolution constante. Nos formations initiales, et plus particulièrement les formations professionnelles, doivent désormais tenir compte de ces mutations. Ce texte doit être accompagné d'un message politique fort, afin de corriger l'image dégradée qu'a aujourd'hui l'apprentissage, qui est pourtant une voie d'excellence. L'apprentissage, comme la formation professionnelle, ont des atouts tant au niveau des compétences qu'elles développent, que des possibilités d'insertion professionnelle, voire d'évolution sociale, qu'elles proposent. Les différentes inspections générales – éducation nationale, affaires sociales, enseignement supérieur, administration – soulignent dans leur rapport sur les freins n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...e travail qu'elle a accompli. Développer l'apprentissage et la formation par alternance est une rengaine que l'on entend depuis plus de vingt ans. Ce projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel sera-t-il la bonne réponse à la revalorisation des filières professionnelles ? Nous sommes en tout cas persuadés, au groupe Les Républicains, que l'apprentissage est effectivement une voie d'excellence. Le CFA sont désormais assimilés à des organismes de formation. Leur création sera libre, et le coût unique du contrat fixé par les branches devra permettre de financer l'ensemble des contrats d'apprentissage. Les modèles allemand et danois ont confié depuis longtemps, et avec un certain succès, l'apprentissage aux branches professionnelles. Mais en France, les branches sont en pha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

Mes chers collègues, dans son programme, le Président de la République promettait de réformer en profondeur l'apprentissage pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et transformer enfin notre économie. Nous y voici ! L'enjeu est central car l'apprentissage, s'il souffre de son image, n'en est pas moins une voie de formation inégalable, qui compte 80 % de réussite. C'est aussi un facteur d'intégration sociale remarquable, puisque la quasi-totalité des apprentis finissent par intégrer leur entreprise. C'est enfin une grande opportunité professionnelle, dans la mesure où 42 % des chefs d'entreprises artisanales sont issus de l'apprentissage. L'orientation est une autre promesse, un autre défi majeur de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...entissage, ce texte est vicié dans son principe même : l'apprenti n'acquerra plus des savoirs théoriques et pratiques dans la perspective d'un diplôme national, mais seulement de l'employabilité, qui plus est bon marché pour les entreprises. J'en veux pour preuve le contrôle du contenu pédagogique : il pourra être assuré par des représentants de chambres consulaires et des branches. En outre, par voie d'expérimentation, le contenu pédagogique du contrat d'apprentissage pourra être librement défini par l'employeur. Qu'adviendra-t-il du diplôme national permettant à tous de disposer d'un savoir et de garanties sociales identiques ? Vous le soulignez, il est impossible de prévoir les emplois de demain ; pourtant, cette réforme enferme les apprentis dans des blocs de compétences spécifiques à une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Chère collègue, je vous remercie de ce rapport. La voie professionnelle est souvent vécue par les jeunes comme une orientation de relégation. C'est malheureusement souvent le cas. Chacun connaît les lycées de sa ville et chacun sait où vont massivement les jeunes, selon leurs origines sociales. C'est cette réalité qu'il faut transformer pour tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale. On parle de l'image dégradée de l'apprentissage et de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Votre rapport dresse plusieurs constats. Le premier est celui de l'abandon de l'apprentissage pendant de trop longues années par l'éducation nationale – enseignants et conseillers d'orientation –, par les parents et par les enfants, qui le considéraient malheureusement comme une voie de garage. Nous en payons aujourd'hui le prix fort : il n'est qu'à comparer le taux de chômage de nos jeunes avec celui observé en Allemagne. Votre deuxième constat concerne l'évolution des métiers, liée au numérique et à l'émergence de l'intelligence artificielle. Nos jeunes ne feront plus le même métier toute leur vie. Le troisième constat, c'est celui de l'urgence à moderniser notre enseigneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis :

...rces de décrochage et de rupture de contrat. Je vous proposerai par ailleurs de faire évoluer le dispositif d'initiation aux métiers en alternance (DIMA) vers une nouvelle « prépa-métiers ». Au collège, grâce à des pédagogies de projet innovantes, il s'agira d'aider les jeunes décrocheurs à se remotiver, à retrouver du sens et à retrouver un certain niveau pour ensuite pouvoir s'orienter vers la voie professionnelle. Les compétences transversales qui y seraient acquises recouvrent évidemment la maîtrise de la langue française. Madame Meunier, vous vous interrogez sur la réactivité des branches par rapport à l'évolution des compétences et des diplômes. C'est l'intérêt de réévaluer les formations et les diplômes tous les cinq ans. Par ailleurs, la publication des statistiques et des taux d'ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Cet amendement supprime les mots « de l'enseignement professionnel ou technologique » à l'alinéa 33 de l'article 4. Il ne semble en effet pas nécessaire, voire restrictif, de lister de manière exhaustive les voies permettant à un apprenti de poursuivre ses études. En effet, l'enseignement secondaire est aujourd'hui professionnel, technologique ou général et l'apprentissage permet de poursuivre des études dans toutes les voies – secondaire, supérieure, professionnelle ou non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis :

Dans la mesure où le projet de loi prévoit que les apprentis peuvent poursuivre des études « par la voie de l'apprentissage ou par toute autre voie », la précision que cette poursuite d'études peut se faire dans l'enseignement technologique ou professionnel ne paraît pas nécessaire. Cet amendement allège la rédaction. J'y suis donc favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière, rapporteure pour avis :

...de de l'éducation le dispositif d'initiation aux métiers en alternance (DIMA), dont les résultats se sont révélés décevants et dont les objectifs seront repris par les dispositifs de préparation à l'apprentissage prévus à l'article 4 du projet de loi. Il vise, en outre, à créer une nouvelle classe de troisième, dite « prépa-métiers », destinée à accueillir les élèves souhaitant s'orienter vers la voie professionnelle du lycée ou vers l'apprentissage afin qu'ils approfondissent leur connaissance des filières et des métiers et puissent formuler leurs souhaits d'orientation de manière informée. Cette classe visera à renforcer les compétences de base et devra s'appuyer sur des pédagogies innovantes, notamment des pédagogies de projet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...ment de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels, mais leur application avait souvent posé problème. En fait, leur suppression répondait avant tout à des considérations politiques : on nous avait expliqué qu'il était trop tôt pour se préparer à un métier et qu'il fallait qu'un plus grand nombre d'élèves s'oriente vers l'enseignement général. Votre réforme vise à revaloriser les voies professionnelles ; reste à savoir si tous les collèges français créeront des « prépa-métiers ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Voici justement un amendement qui porte sur l'accompagnement. L'ONISEP fournit une information de qualité, que ce soit par voie numérique ou sous format papier et l'accès des usagers aux informations diffusées a été grandement facilité. En revanche, les plus jeunes et les personnes les plus éloignées du système scolaire peinent encore à savoir ce qu'ils souhaitent chercher et pourquoi ils cherchent telle ou telle information. Le simple don d'informations ne suffit plus : il est indispensable d'accompagner ces publics. Au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...coup d'enseignants et de parents appellent de leurs voeux, mais nous nous interrogeons sur la cohérence de ces mêmes parcours dans un système beaucoup plus éclaté. Je pense en effet qu'il est très important de travailler à construire une culture commune entre tous nos élèves, et nous aurions souhaité voir la déconstruction des murs existants pour enfin parvenir à une égale considération des trois voies : générale, technologique et professionnelle. C'est pourquoi nous nous demandons pourquoi vous n'avez pas choisi de mener la réflexion et les chantiers sur ces trois voies de manière parallèle, afin d'avancer vers un lycée plus polyvalent, où chacun aurait pu trouver sa place. Je reviendrai ici sur le cas de la philosophie au sujet de laquelle nous avons interrogé la présidente du Conseil supér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...it, c'est parfois la course à l'échalote sur le terrain, et tout le monde a intérêt à éviter cela. Ma question aurait peut-être davantage vocation à être adressée à Mme Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, mais je ne doute pas que vous puissiez y répondre, monsieur le ministre. J'aimerais savoir si les attendus du supérieur seront assez souples pour permettre à des lycéens d'accéder à la voie qu'ils souhaitent, même quand ils auront fait des choix de spécialités ou d'options paraissant peu adaptés, voire des erreurs de parcours – je pense par exemple au lycéen qui voudrait faire du droit sans avoir pris l'option « droit et grands enjeux du monde contemporain » en terminale, ou à celui qui aurait choisi de ne pas choisir et qui, après avoir privilégié les maths en première et les lettr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

...at ? Au lycée général, la nouvelle mouture du baccalauréat propose aux futurs lycéens de façonner leur parcours en fonction de leurs appétences disciplinaires, de leurs envies et de leurs ambitions académiques et professionnelles. Avec la multiplication des options, on peut craindre que la liberté laissée aux élèves soit supplantée par les stratégies familiales et sociales : voulant ouvrir une « voie royale » à leurs enfants, certains parents ne vont-ils pas les pousser à délaisser les disciplines libérales que sont les humanités ou les enseignements artistiques, alors qu'elles souffrent déjà fréquemment d'un déficit de légitimité ? Vous l'avez souligné, tous les établissements ne proposeront pas l'ensemble des possibilités de couplage d'options : ne court-on pas le risque d'une mise en adéq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...lycéen la possibilité d'imaginer, de consolider et de déployer son projet d'avenir ». Le Plan Étudiants précise quant à lui comment mieux accompagner l'orientation des lycéens. Dans le rapport sur la réforme du premier cycle de l'enseignement supérieur, remis par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Versailles, à Mme Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, deux propositions renvoient également à cette problématique : « assurer à chaque lycéen un accompagnement personnalisé et responsable » et « intégrer la préparation à l'orientation dans une perspective plus large et coordonnée ». M. Blanquer a indiqué que de la seconde à la terminale, une heure et demie serait dévolue tous les ans à ce travail d'orientation – et j'ajouterai au projet – de l'élève. Comment allez-vous faci...