223 interventions trouvées.
...onibles ne sont pas adaptés aux besoins de nos concitoyens qui parcourent chaque jour de longues distances. Dans les territoires ruraux, il n'y a pas de bornes de recharge. Nous ne sommes tout simplement pas prêts ! Monsieur de Rugy, je vous vois froncer les sourcils, mais c'est la vérité. Venez en Aveyron, vous verrez qu'il n'y a pas de bornes, ou très peu. Les gens ne peuvent pas se déplacer en voiture électrique. Nous avons une usine Bosch où 1 500 salariés travaillent exclusivement sur les technologies diesel – ils fabriquent des injecteurs diesel. Aujourd'hui, pour remplacer cette fabrication qui va nécessairement décroître, il n'y a rien. Il y a de la recherche, mais ces technologies n'existent pas encore. Vous prenez ces mesures de façon beaucoup trop rapide. Vous annonciez d'ailleurs qu...
Je me permets de rappeler que 8,3 millions de nos concitoyens – la majorité des actifs – utilisent la voiture au quotidien et ne disposent aujourd'hui d'aucune solution alternative, un déplacement en transport en commun par exemple. La hausse du carburant ne les incite à rien du tout. Qui peut croire par ailleurs que les Français vont se mettre à acheter massivement des véhicules électriques ? Il y a l'obstacle du prix, mais aussi celui de l'autonomie. Ces véhicules ne répondent pas aux besoins qui excè...
Vous parlez de voitures électriques comme si tous nos concitoyens allaient utiliser la prime à la conversion pour s'acheter des Tesla. Mais dans nos territoires, il n'y a pas encore de borne de rechargement à chaque coin de rue, sur tous les parkings, sur tous les lieux de travail.
Dans de nombreux territoires montagneux, que certains de mes collègues connaissent bien, vous ne pouvez pas faire 250 kilomètres avec une voiture électrique. En outre, vous n'êtes pas capables de nous présenter un bilan carbone fiable s'agissant de la production et du retraitement des batteries électriques. Il n'est même pas sûr qu'il soit plus favorable que celui des véhicules thermiques. Il faut revenir sur terre et se reconnecter à la réalité, messieurs les ministres. En prenant une telle mesure, vous faites monter une colère inédite ...
...tat a présentée, je souhaiterais montrer l'intérêt des véhicules électriques en zone rurale avec deux chiffres. Aujourd'hui, en France, la distance moyenne entre le domicile et le lieu de travail en zone rurale est de 18 kilomètres, soit un peu moins de 40 kilomètres pour un aller-retour. Le véhicule électrique est donc parfaitement adapté. Par ailleurs, nous avons évoqué le bilan carbone de la voiture électrique par rapport aux véhicules thermiques. Il y a quelques mois, une étude de la Fondation pour la nature et l'homme et de la Fondation européenne pour le climat, la European Climate Foundation, en partenariat avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – ADEME – , établissait que le bilan carbone de la voiture électrique était plus favorable que celui du véhicule thermi...
Tout le monde est d'accord sur le fait que l'intérêt général consiste à réduire les émissions de CO2. Sans inciter les particuliers à laisser leur voiture au garage, le Gouvernement doit cependant être cohérent. Il ne peut pas fermer les petites lignes de chemin de fer, ne rien faire pour le fret, laisser le tout-camion s'installer et ne pas déployer l'autoroute ferroviaire dont il a été question pendant des années. La cohérence, c'est de mettre des moyens sur le ferroviaire. La gratuité des transports doit aussi être encouragée. Avec mon groupe, ...
Troisièmement, malgré toutes les aides que vous proposez, une partie de la population, notamment les petits salaires, n'aura jamais accès aux véhicules propres. Ces personnes-là conserveront leur voiture afin de l'amortir le plus longtemps possible. Ce sont elles qui subissent de plein fouet les hausses de taxes. C'est leur voix que je souhaitais porter ce soir.
Il est particulièrement important de s'intéresser aux carburants alternatifs pour les navires. Les études montrent que les gros navires émettent autant de gaz à effet de serre et de polluants locaux que plusieurs centaines de milliers de voitures. Il convient d'envoyer des signaux fiscaux comme celui-ci ou de mettre en place des mécanismes de suramortissement pour rendre les navires moins polluants. Nous devons être cohérents et aller dans cette direction.
...s. Cela correspond aussi à un souci d'équité modale avec le transport ferroviaire, qui est pour partie exonéré de TICPE, comme nous l'avons vu précédemment. La seconde mesure, qui tend à compenser la première, consisterait à supprimer l'exonération de TICPE pour le transport maritime privé de passagers. Rappelons que les paquebots de croisière émettent autant de particules fines qu'un million de voitures. Compte tenu de la réglementation européenne et à défaut d'accords bilatéraux avec d'autres États européens, seuls les transports maritimes domestiques seraient concernés par cette taxation. Ce double dispositif vise à accompagner le développement des transports collectifs les moins polluants et à encourager une mobilité propre et vertueuse.
...assique. Il importe d'envoyer ce signal fort dans le cadre de la transition énergétique. Si nous n'adoptons pas cet amendement, les gazoles « propres » seront plus chers que le gazole « sale » – je caricature volontairement pour être aussi simple et claire que possible. Cette mesure permettrait à tous nos concitoyens qui ne possèdent pas encore de véhicule électrique de continuer à utiliser leur voiture diesel, mais avec un gazole propre au même tarif que le gazole classique. Je vous demande, monsieur le ministre, de l'étudier attentivement. Elle ne coûterait pas très cher et permettrait d'adresser un signal fort à nos administrés.
...s termes simples pour que les Français et la représentation nationale comprennent, et nous n'allons pas entrer dans une discussion technique, puisque vous êtes probablement aussi peu renseigné que moi sur les détails techniques de ces gazoles. Je trouve dommage de ne pas adresser ce signal fort à tous nos automobilistes – même en Île-de-France, nos concitoyens sont souvent obligés d'utiliser leur voiture pour rejoindre une gare.
.... Pour ma part, j'ai eu la chance de visiter l'usine de Flins qui est en pointe sur cette gamme de véhicules. Quelles sont vos prévisions de marché concernant ce type de véhicules à l'international ? Certains de vos concurrents misent sur la technologie de l'hydrogène. Quelle est la technique la plus avancée ? La France sera-t-elle votre plateforme prioritaire pour la production de cette gamme de voitures à l'exportation ? Un accord de libre-échange majeur a été signé entre l'Union européenne et le Japon, le 8 décembre dernier. Il prévoit notamment le démantèlement des 10 % de droits de douane européens sur les véhicules particuliers japonais d'ici à sept ans, en contrepartie d'une révision importante des normes techniques japonaises. Quelle est votre appréciation des conséquences de cet accord ...
...veau français. Les interrogations ne portent pas sur les ventes – vous nous avez expliqué fort justement que la France était votre premier marché –, elles concernent la production. La réussite de Renault tient au succès des segments B et C : Clio, Captur, etc. En revanche, quand on regarde les véhicules du segment E et les monospaces, on constate un net recul des ventes durant l'année écoulée des voitures produites en France : la baisse est respectivement de 22 % et de 31 % pour l'Espace et le Talisman. À la fin de 2017, il a été annoncé une baisse de près 25 % de la production du site de Douai. Cette baisse ne sera pas sans douleur, tant pour le site lui-même que pour les équipementiers de premier rang qui sont localisés aux alentours, notamment Faurecia qui est implanté à Saint-Quentin, dans m...
Monsieur le président-directeur général, belle année à vous et à l'ensemble de vos salariés. Compte tenu du temps qui m'est imparti, je vais me concentrer sur deux questions industrielles. La première est liée à la révolution de la voiture électrique – tout électrique, hybride, hybride rechargeable – en relation avec l'avenir des sites industriels en France. C'est une révolution pour les constructeurs, pour leurs salariés, pour les équipementiers et pour les producteurs d'énergie qu'ils soient pétroliers ou électriciens. L'alliance que vous présidez est le leader mondial de l'électrique et vous annoncez des investissements énormes ...
...ents qui ont fait couler beaucoup d'encre l'année dernière. C'est particulièrement vrai dans les outre-mer, notamment en Guadeloupe où je suis élu, où la protection de l'environnement et la lutte contre les changements climatiques exigent de réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière rapide et drastique. Le groupe Renault fait partie des constructeurs automobiles qui produisent les voitures les plus polluantes en Europe, même si, en parallèle, vous investissez massivement dans l'électrique. Quelle est votre nouvelle stratégie d'investissement pour que vos véhicules progressent dans le respect des normes européennes d'émissions ? Quelles sont leurs conditions réelles d'utilisation ? Que pensez-vous du diesel vert ? Est-ce une innovation ? A-t-il de l'avenir, tant pour les véhicules...
...que vous souhaitez établir avec Nissan. En matière de production de véhicules électriques qui reste une priorité, quel bilan dressez-vous des objectifs que vous aviez fixés dans le plan Drive the change et quelles sont les perspectives ? Avez-vous une véritable feuille de route ? Êtes-vous plus déterminé pour faire face aux enjeux écologiques et climatiques ? Face à l'évolution des usages de la voiture où la voiture devient un espace de vie connecté, pensez-vous que votre stratégie soit suffisamment ambitieuse en matière de développement de services ? Vos investissements dans ce domaine sont-ils à la hauteur des enjeux ? S'agissant du volet fiscal, vous venez de nous dire que vous n'aviez rien contre la baisse des charges. À vrai dire, je m'en doutais un peu… Votre groupe a bénéficié ces derni...
Monsieur le président-directeur général, je voudrais aborder avec vous deux sujets : la voiture autonome et les batteries. Vous le savez, Mme Anne-Marie Idrac a été chargée de piloter le développement de la voiture autonome dans notre pays, et de réfléchir au cadre législatif à mettre en place. Avez-vous des idées à porter au débat public ? Par ailleurs, vous nous avez indiqué que LG Chemical était votre partenaire pour les batteries, et que vous étiez favorable à l'implantation d'une uni...
...olitique ? Il y a dans ma circonscription une usine Valeo. Il s'agit d'un des grands groupes français, d'un des fleurons de l'industrie automobile. Quelles sont vos coopérations et vos collaborations avec ces autres acteurs du monde automobile français ? Je vous interrogerai aussi à propos des péages urbains et des politiques menées dans les grandes villes, qui sont surtout des politiques « anti-voitures ». L'État envisage – c'est à la une du journal Les Échos – de favoriser la mise en place de péages urbains. Quel impact cela pourrait-il avoir sur votre activité ? Comment anticipez-vous ces politiques « anti-voitures » menées dans les grandes villes ? Enfin, le monde rural est particulièrement impacté par l'augmentation du prix des carburants. Pour y faire face, le véhicule électrique est-il v...
... la limitation de la vitesse à 80 kilomètres à l'heure sur l'ensemble du réseau secondaire – des infrastructures qui ne sont pas suffisamment modernes. Je ferai le lien entre les 1 400 000 décès sur la route, première cause de décès dans le monde, et la question de la sécurité routière. Là où il n'y a pas d'infrastructures routières modernes, un problème de sécurité se pose. Vous avez dit que la voiture était un outil de transport, et qu'elle devenait un espace de mobilité. Pourriez-vous nous éclairer sur cette question de la limitation de vitesse généralisée à 80 kilomètres à l'heure ? Pourriez-vous surtout nous parler des solutions que l'on pourrait apporter aux territoires ruraux et aux villes moyennes, qui sont mal irrigués en infrastructures modernes ?
Monsieur le président-directeur général, merci beaucoup pour votre exposé. Vous avez insisté de manière très brillante sur les développements technologiques et les évolutions à venir, s'agissant notamment de la voiture autonome dans un environnement proche. Je voudrais savoir si, dans ce contexte, il vous paraît sensé, efficace, pertinent, voire indispensable de réduire la vitesse sur notre réseau secondaire à 80 kilomètres à l'heure, alors même que les zones dangereuses sont déjà limitées à 70, voire 50 kilomètres à l'heure, que les autres facteurs – téléphone, alcoolémie, stupéfiants – sont plus déterminants...