Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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Je répète ce que j'ai dit hier, une personne qui, pour tout vous dire, ne faisait à mon avis pas partie de l'électorat insoumis en 2017 nous a clairement affirmé que, de son point de vue, rien ne serait plus jamais comme avant après cette réforme des retraites, quelle qu'en soit l'issue. Voilà ce que dit une partie de votre propre électorat, so...
Très franchement, quand des professionnels aussi dévoués et aussi attachés à leur métier en sont à jeter leur robe au pied de leur ministre de tutelle, …
Dans notre pays, la situation des agriculteurs est extrêmement préoccupante, pour ne pas dire dramatique. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide.
Un agriculteur sur trois gagne moins de 350 euros par mois. L'an dernier, 20 % des agriculteurs français ont déclaré un revenu nul, voire un déficit de leur exploitation. Dans ces conditions, nous le savons, le métier est peu attractif, et se pose la question du remplacement : un agriculteur sur deux partira en retraite dans les toutes prochai...
Seuls les chefs d'exploitation seront concernés ; les conjoints d'agriculteur ne le seront pas. Bref, comme chaque fois lorsqu'il s'agit d'être conséquent à l'égard des gens qui en ont le plus besoin, vous êtes aux abonnés absents.
Il se fonde sur l'article 100, relatif à la bonne tenue et la sincérité de nos débats. Vous vous plaignez d'invectives, mais, en l'occurrence, c'est vous qui causez de nouveau des incidents de séance. On connaît bien la technique, …
Quand les débats sont de bonne tenue, que les échanges sont argumentés, comme peut en témoigner le président, les arguments en faveur du recours à l'article 49, alinéa 3, s'affaiblissent.
Vous avez donc besoin d'organiser le bazar en séance, par ce genre d'interventions. Puisque mon rappel au règlement concerne la sincérité des débats, je vous donne mon bilan de dix jours de débats sur ce texte. Vous annoncez que les agriculteurs auront droit à 1 000 euros de retraites minimum – c'est un mensonge ; que les femmes…
Je ne cherche pas à relancer le débat, mais à montrer la stratégie de la majorité, qui cherche à faire croire à une obstruction – si nous poursuivions réellement cet objectif, nous ne serions vraiment pas à la hauteur des pratiques qui ont prévalu lors des grandes heures de l'Assemblée, et vous le savez très bien. Par ailleurs, sur l'ensemble ...
… de la majorité, notamment sur les agriculteurs. Comment parler de sincérité des débats, quand vos éléments de langage ont été vidés de leur sens ? Sur quoi s'appuient nos débats ?
Collègues, s'agissant des agriculteurs, nous ne vous reprochons pas de ne pas en faire assez : nous vous reprochons d'avoir trahi une promesse. Ce n'est pas exactement la même chose. Vous aviez clairement annoncé, à cor et à cri, à qui voulait l'entendre, que les agriculteurs pourraient toucher une retraite minimum de 1 000 euros.
Or ceux qui sont déjà retraités et qui comptaient sur vos promesses n'y auront pas accès : compte tenu de la grande diversité des situations et du fait, souligné par Alexis Corbière, qu'avoir travaillé pendant quarante-trois ans au SMIC n'est pas à la portée de tout le monde, 43 % des agriculteurs au bas mot ne pourront pas toucher ces 1 000 eu...
Voilà ce qu'il conviendrait de faire : passer d'une agriculture intensive en chimie à une agriculture intensive en main-d'oeuvre et permettre à toutes et tous d'acheter au bon prix, parce que l'injonction à produire moins cher dégrade toujours davantage les conditions de production, y compris sur le plan écologique. Or l'Union européenne, tant ...
Chers collègues, la parole du Président de la République a de l'importance et quand le chef de l'État parle, je l'écoute toujours avec beaucoup d'attention. Or il avait clairement dit que les agriculteurs auraient accès à une retraite minimum de 1 000 euros.
On voit aujourd'hui que ce n'est pas le cas dans toutes les situations que nous avons citées, compte tenu des conditions de carrière et de rémunérations qu'il faut réunir pour y avoir accès. D'ailleurs la plupart des syndicats agricoles reconnaissent effectivement que la promesse n'est pas tenue. Allez faire un tour au Salon de l'agriculture – ...
Plus les débats avancent, plus on voit de promesses non tenues. L'architecture de votre projet de loi est en train de s'écrouler sous l'effet de la vérification, point par point, des arguments que nous avançons.
Cher collègue, je regrette que vous ne saisissiez guère d'occasions de prendre la parole pour démontrer vos positions avec des arguments, comme nous le faisons, plutôt que de vociférer.
M. Petit vient d'affirmer qu'il croyait en notre capacité d'influence. Cher collègue, je n'ai pourtant pas l'impression que nous vous influencions, pour autant que nous prenions la parole ! Depuis quelques heures, nous discutons en réalité du contre-projet du groupe La France insoumise, dans lequel les agriculteurs sont considérés comme des tr...
Cher collègue, nous n'avons jamais eu l'intention de confisquer quoi que ce soit à qui que ce soit : nous parlons d'une meilleure répartition. Dans le partage de la valeur produite, de manière générale, dans ce pays, 67 % va à la sphère financière et seulement 25 % aux investissements productifs. Peut-être pourrions-nous nous accorder sur le fa...
Rien que 1 % d'augmentation, ce que vous reconnaîtrez n'être pas confiscatoire, ce sont 2,5 milliards de cotisations en plus dans les caisses.