Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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Par ailleurs, vous savez aussi bien que moi que la petite paie qui est augmentée, cela ne va pas se traduire par du boursicotage, BlackRock et tout le reste, mais par la possibilité de mieux consommer, et pourquoi pas d'acheter des produits alimentaires de meilleure qualité, ce qui garantirait à nos agriculteurs une meilleure rémunération ? D'...
Nous voici arrivés à la fin des débats sur cet article 5, et il ne nous reste plus que deux amendements pour tenter de vous convaincre de ne pas commettre l'erreur de fouler aux pieds une promesse essentielle – à en croire en tout cas les éléments de langage dont vous vous êtes le plus souvent servis pour défendre ce projet de réforme des retra...
Il vous est peut-être encore possible de convaincre l'ensemble de la représentation nationale – ce serait un immense événement – de voter avec vous une mesure qui serait un progrès mais, voyez-vous, nous n'en acceptons pas le principe. Nous n'avons qu'un mot d'ordre : non pas tenter d'améliorer ce texte à la marger, mais en exiger le retrait dé...
Même les agriculteurs rejoignent le mouvement de protestation, car ils se rendent bien compte que vous trahissez vos promesses.
Chers collègues, ce n'est malheureusement pas parce que vous parlez fort ou que vous répétez les mêmes choses que celles-ci deviennent vraies.
Je regrette de ne pas être parvenu à vous convaincre sur l'article 5, ou plutôt à vous influencer, pour reprendre les termes de notre collègue Petit. Pour nous, il ne s'agit pas d'améliorer le texte mais de défendre le mot d'ordre du retrait. Nous n'ignorons pas que nous sommes ici en minorité…
… mais il nous semble qu'à l'extérieur de l'hémicycle, le pays tout entier souhaite le retrait du texte.
Ils sont beaucoup plus que 6 %, collègue Lescure : si vous et moi nous lisons les mêmes enquêtes d'opinion, ils sont même une majorité. Monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, vous nous avez régulièrement appelés à la patience au cours de la discussion. Vous nous avez demandé d'attendre que soient examinés les articles l...
… non du fait de l'obstruction parlementaire, qui est franchement loin des grandes heures de l'obstruction dans l'hémicycle, mais en raison d'un délai d'examen trop restreint. Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous garantir que nous atteindrons bien les articles 40, 41 et 60 que vous avez évoqués ?
Non, cela ne dépend pas de l'opposition parlementaire, mais du délai que vous voudrez bien accorder à l'examen de la réforme des retraites. J'ai donc une question claire, qui pourrait peut-être changer notre stratégie :
avons-nous la certitude de parvenir au terme de l'examen du texte ? La question mérite d'être posée.
Nous avons des points de vue différents, et argumentons. Serait-il possible, dès lors, d'éviter de se jeter à la figure des « dictature » et autres « attiser la haine » ? Nous souhaitons simplement défendre un projet qui ne correspond pas au vôtre. S'agissant plus précisément de l'article 5, vous ne traduisez pas dans le texte les promesses que...
Moi, je n'affirme pas que vous êtes des dictateurs en puissance : je vous dis simplement que vous ne traduisez pas dans le projet de loi la promesse que vous avez faite. C'est la raison pour laquelle nous voterons contre cet article.
Nous atteignons l'article 6, qui traite du sort réservé aux fonctionnaires. Dans notre pays, ces derniers ont une rémunération très faible, parmi les plus faibles de l'ensemble des grands pays de l'OCDE. Cela justifiait la règle du calcul de la pension de retraite sur la base des six derniers mois de carrière. Vous ne pouvez pas vous engager su...
Chers collègues de la majorité, monsieur le secrétaire d'État, il y a bien évidemment ce que ne fait pas votre projet : il n'instaure pas un système universel – nous l'avons largement démontré – , il n'offre pas les mêmes droits à tous pour un euro cotisé, il ne garantit pas 1 000 euros de retraite minimum, pas même pour les agriculteurs, dont ...
Cet article 3, qui concerne à la fois les salariés du privé et les agents de la fonction publique, nous donne l'occasion de reparler de votre étude d'impact, laquelle est plus une publicité mensongère qu'une étude d'impact, à en juger d'après les paramètres que vous avez retenus. Dans cette étude d'impact, en effet, tout le monde commence sa ca...
Ce débat est une preuve, s'il en fallait une, que même des amendements de forme permettent des débats de fond très aboutis. Je remercie les collègues qui acceptent de contribuer à ce travail. Cela a toute son importance quand on sait que, depuis deux jours, on raconte que nous ne débattons pas du fond et que nos amendements de forme ne permette...
Mon collègue vous l'a dit, monsieur le rapporteur, nous parlons bien des six derniers mois pour les fonctionnaires, et des vingt-cinq meilleures années pour le privé – et non des dernières. C'est vrai, aujourd'hui il faut 150 heures pour pouvoir commencer à valider un trimestre, ce qui ne sera plus le cas avec votre réforme, mais cette évoluti...
Je pourrais reprendre les arguments que je viens de développer, mais je veux me contenter d'une remarque. Nous sommes un soir de match de foot, et j'ai le sentiment qu'une consigne a été donnée pour marquer l'adversaire de près. Je vous prends à témoin : regardez les travées de l'hémicycle de notre côté et les bancs qui se trouvent derrière ceu...
Nous les accueillons avec plaisir : nous avons bon espoir que cela soit propice à un nouveau climat au sein de la majorité. Nous avons aussi remarqué que ce ne sont pas les mêmes joueurs qui passent sur le « banc de touche ». Certains arrivent, ils se remplacent. Je viens de poser la question à mes voisins, qui affirment qu'aucune consigne n'a ...