Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
220 interventions trouvées.
Pour que le secrétaire d'État et le rapporteur fassent l'économie de paroles répétitives qui finiraient par s'apparenter à de l'obstruction parlementaire, je voudrais préciser, une fois pour toutes, que lorsque nous déposons des amendements proposant de supprimer un alinéa ou de remplacer un mot, il s'agit – nous vous l'accordons – d'un alibi p...
Je voudrais continuer à défendre mon idée. Je considère qu'il n'est pas responsable de faire le pari d'une croissance infinie. Il y a beaucoup de domaines qui doivent croître : les métiers d'aide à la personne, la planification écologique, l'économie de la mer et toute une série d'industries en font partie. Mais il y a aussi beaucoup de secteur...
Il se fonde sur l'article 100 et porte sur le déroulement de notre débat. La stratégie de la majorité apparaît clairement ce soir. C'est soir de match ! Il y a deux minutes, je me suis chargé de révéler la stratégie de défense de la majorité – même si cette défense comporte des trous. M. Cazeneuve, quant à lui, porte le numéro dix et développ...
libres à vous d'aller vous coucher, mais ne croyez pas que vos interventions de pure forme, qui obstruent les débats de bonne qualité que nous avons ce soir, …
… finiront, en quelque sorte, par nous démasquer : notre stratégie est déjà totalement transparente. Au premier acte, nous avons importé à l'Assemblée nationale un mot d'ordre aujourd'hui majoritaire, celui du retrait. Pour le faire, il est vrai, nous avons déposé de nombreux amendements.
Mais, franchement, s'il s'agissait de faire de l'obstruction parlementaire, nous serions loin du niveau jadis atteint dans cette maison ! Aux grandes heures de l'obstruction parlementaire, le nombre d'amendements était bien supérieur ! Enfin, nous travaillons sous la menace permanente de l'interruption de nos travaux.
J'en termine, madame la présidente ! Avec les nombreux amendements que nous avons déposés, nous cherchons surtout à nous exprimer sur des sujets qui sont abordés plus loin dans le texte et dont nous ne pourrons peut-être pas débattre ! Je le répète, notre stratégie est totalement transparente, chers collègues.
Lorsque nous prenons la parole pour soutenir des amendements dont l'objet est de remplacer un mot par un autre – en l'occurrence, un synonyme – , il va sans dire que ce n'est pas pour expliquer pourquoi nous proposons un mot plutôt qu'un autre. C'est pourtant ce que l'on entend dans les médias et dans l'hémicycle depuis plus de vingt-quatre heu...
Les amendements visent à apporter des garanties quant au taux de remplacement, soit la proportion du dernier salaire touchée lors de la retraite. Je termine la discussion que nous avons commencée tout à l'heure, monsieur Petit. Nous avons oublié un élément : les projections démographiques montrent que la population s'accroîtra. Vous considérez...
Dans les années 1980, un salarié français travaillait en moyenne neuf jours par an pour rémunérer les actionnaires ; il y consacre près de cinquante jours aujourd'hui. Je vous rappelle à nouveau que seul le travail humain produit de la valeur. Sans lui, vous aurez beau emmagasiner de la tôle dans un garage, trois mois plus tard, vous ne trouve...
Il faut pousser les Français à vous tenir tête, parce qu'ils produisent d'ores et déjà assez de richesses…
… pour financer un système de retraite permettant de partir à un âge digne avec un bon niveau de pension.
La profession d'avocat recouvre des réalités matérielles très diverses, cela a déjà été dit. Pourtant, quelles qu'elles soient, tous les avocats sont opposés à votre réforme des retraites et en demandent le retrait. Nous devons régulièrement interpréter vos intentions. Avec cet amendement, vous maintenez la Caisse nationale des barreaux frança...
Le groupe La France insoumise ne votera pas cet amendement du Gouvernement parce qu'il confirme ce que nous pensons du dispositif proposé. À vous entendre, monsieur le secrétaire d'État, soit les avocats nous mentent alors qu'ils sont au fond d'accord avec vous, soit ils n'ont plus aucune raison d'être encore mobilisés… Mais ils le sont pourtan...
Nous débattons maintenant depuis plusieurs jours et la majorité exprime souvent le souhait de nous voir avancer. Comme vous, nous sommes soucieux de progresser dans l'examen du texte ; d'ailleurs, nous avons beaucoup progressé puisque toute une série de faits sont maintenant vérifiés. Ainsi, nous savons désormais que la valeur du point n'offre ...
… et le Conseil d'orientation des retraites, dix-huit. Quarante-deux, c'est le résultat d'une espèce de combinaison confuse qui vise à introduire dans les esprits l'idée qu'il y en aurait trop. Qui plus est, vous avez à nouveau répété que la réforme tendait à instaurer un régime universel. Moi qui reprends à cette heure nos débats, je pensais ...
Merci, monsieur le président. C'est donc calmement que je vous appelle à cesser l'obstruction et les interventions de forme qui ne visent qu'à nous expliquer que vous ne comprenez pas nos arguments ou à nous accuser de nous répéter. Si vous voulez compter les points pour savoir qui se répète, allons-y ! « Universel, universel ! », répétiez-vo...
… la question des retraites a, en réalité, l'avantage de la simplicité. S'agissant des retraites, il n'y a jamais que deux ou trois paramètres sur lesquels jouer : l'âge, la durée de cotisation et le niveau de richesses consacrées aux retraites, qui dépend lui-même des salaires et des taux de cotisations. Voilà pourquoi le périmètre de notre di...
… mais pas à la condition que cet équilibre financier soit assuré uniquement par un allongement de la durée de cotisation des Français ou par un affaiblissement des pensions.
À l'origine de cette réforme, il devait y avoir surtout des gagnants, voire seulement des gagnants. Des exemples de « grands gagnants » étaient même avancés : les femmes – nous avons démontré depuis que ce n'était pas le cas – , ou les agriculteurs, qui devaient, grand bien leur fasse, être concernés par la retraite minimale de 1 000 euros. Or ...