Les amendements de Agnès Thill pour ce dossier
11 interventions trouvées.
Je me fonde sur l'article 52, alinéa 1, qui concerne la police de l'assemblée, dont vous êtes responsable, madame la présidente. Je ne suis pas sûre que nous puissions continuer ainsi. En tout cas, cette façon de faire ne me convient pas !
Je souhaite faire un rappel au règlement fondé sur l'article 52. Je chronomètre les interventions depuis tout à l'heure, et je constate qu'elles ont atteint au maximum une minute et vingt-trois secondes par amendement – quand ce n'était pas cinquante-quatre secondes. Les deux minutes allouées à chaque amendement ne sont pas respectées.
Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je vous remercie d'avoir mis le sujet en débat ; nous pouvons en discuter. Il me semble que tout pose problème dans cette proposition de loi. S'agissant des EHPAD, par exemple, on observe aujourd'hui au Canada les limites de ce que vous proposez : les soins palliatifs y sont moins demandés que l'eu...
Et parmi eux, dans près de 80 % des cas, celle-ci n'avait même pas fait l'objet d'une discussion. Par quelle magie les choses seraient-elles différentes en France ? Et combien d'euthanasies seront-elles pratiquées sans que les patients ne les aient demandées ? Oui, je l'avoue, je crains les abus, en EHPAD et ailleurs, et vous devez nous rassur...
Il en est de même pour le consentement libre et éclairé : un consentement est-il définitif ? Combien de patients ont dit à leur médecin qu'ils voulaient mourir, avant de changer d'avis, ayant trouvé une forme d'apaisement, puis, trois jours après, de répéter : « Je veux mourir » ? Un consentement pérenne, définitif, ça n'existe pas ! Comment ce...
On me parle des sondages, mais nous ne légiférons pas sur de tels fondements, d'autant que leurs résultats dépendent des questions posées !
Notre société n'a-t-elle donc rien d'autre à offrir à quelqu'un qui vit des souffrances indicibles ? Accompagner l'être vulnérable et souffrant : voilà ce qui fait notre humanité.
S'inscrivant parmi des dizaines d'autres qui visent à supprimer l'article 1er, il est loin de constituer une forme d'obstruction parlementaire, puisque ces demandes de suppression émanent de tous les bancs de l'hémicycle : il y a clairement un problème. Je tiens d'abord à souligner l'indécence du moment choisi pour examiner ce texte – et je pè...
L'existence dans notre droit du délit de non-assistance nous impose d'accompagner toute personne en situation de détresse et de lui fournir une assistance humaine.
La majorité souhaite légaliser l'euthanasie. Je constate que de nombreux médecins s'y refusent et je me demande pourquoi. Peut-être est-il difficile pour un médecin d'appuyer sur la seringue létale. Ne l'étant pas moi-même, je ne peux me prononcer. Je me dis en tout cas qu'il est facile pour nous de légiférer en laissant, mine de rien, aux méd...
Si les députés REM veulent bien me le permettre ! C'est tout de même un groupe compliqué… Je continue à avoir des doutes sur la portée du consentement : est-ce que celui-ci justifie un tel acte ? Ce n'est pas le cas à mon sens dans notre droit. Je ne peux pas me résoudre à une société qui tue les siens.