Publié le 12 juin 2018 par : M. Fugit, Mme Hammerer, Mme Tuffnell, M. Zulesi, M. Le Bohec, M. Pellois, M. Portarrieu, M. Perrot, M. Delpon, M. Besson-Moreau, M. Testé, Mme Riotton, M. Chalumeau, M. Rudigoz, Mme Sarles, M. Daniel, Mme Brugnera, M. Kerlogot.
À l'alinéa 50, après le mot :
« apprentissage »,
insérer les mots :
« ainsi que de préparation à l'apprentissage ».
Comme défini dans l'Article 4 de la présente loi, la préparation à l'apprentissage est un enjeu pour de nombreux jeunes. L'enseignement professionnel, et a-fortiori l'apprentissage, constitue un bon moyen de répondre aux besoins des entreprises et des jeunes. Mais pour certains jeunes, en particulier, les « décrocheurs scolaires », l'accès à l'apprentissage est rendu difficile pour des questions de savoir être.
Une sélection à l'embauche est, naturellement, opérée par les entreprises. Et les jeunes mal préparés ne sont pas recrutés, quand bien même ils sont motivés par l'apprentissage. A titre d'exemple, seuls5 % des apprentis en France sont habitants des QPV (Quartiers prioritaires de la ville).
L'enjeu est donc de mettre en cohérence l'article 16 qui définit les missions de France Compétences,avec l'article 4 qui définit l'enjeu de développer les préparations à l'apprentissage, afin de donner à l'agence la légitimité d'agir en ce sens.
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