Lutte contre la fraude — Texte n° 1142

Sous-Amendement N° CL32 à l'amendement N° CL20 (Rejeté)

Publié le 23 juillet 2018 par : Mme Vichnievsky, M. Balanant, M. Fesneau, Mme Florennes, Mme Jacquier-Laforge, M. Latombe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

À l'alinéa 7, substituer aux mots :

« un seuil fixé par décret en Conseil d'État »

le montant :

« 100 000 € ».

Exposé sommaire :

La loi fixe les règles concernant l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ainsi que celles concernant la détermination des crimes et délits, les peines qui leur sont applicables et la procédure pénale.

C'est donc au législateur et non à l'autorité règlementaire de fixer le seuil du montant des droits éludés au-delà duquel l'administration sera tenue de dénoncer certaines fraudes fiscales au procureur de la République. Le code général des impôts contient, du reste, un grand nombre de seuils chiffrés, qui ont été fixés par le législateur.

Le présent amendement prévoit un seuil de 100 000 €. Celui-ci correspond à la pratique habituelle de l'administration des impôts pour soumettre les dossiers à la CIF, selon les informations recueillies au cours des auditions auxquelles a procédé la commission des lois.

La mise en vigueur du projet de loi, s'il était adopté, devrait donc se faire sans explosion du nombre des affaires traitées par la justice répressive.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.