Publié le 29 janvier 2019 par : M. Ramadier, M. Aubert, M. Abad, M. Reda, Mme Levy, M. Brun, M. Sermier, M. Cattin, Mme Ramassamy, M. Deflesselles, M. de Ganay, Mme Lacroute, Mme Louwagie, M. Thiériot.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La crise de vocation pour la médecine libérale observée ces dernières années a favorisé le non-remplacement des médecins partis à la retraite (et donc créé les conditions d'une pénurie de médecins). A cette pénurie est venue s'ajouter un constat : les médecins libéraux encore en activité se concentrent dans certaines zones, créant de fortes disparités territoriales.
Pour réduire ces disparités, il tient de répondre à cette crise de vocation, de restaurer l'attractivité de la médecine libérale, en créant des mécanismes incitatifs. L'enjeu est d'attirer de nouveau les jeunes médecins vers le secteurlibéral. Pour ce faire, il est nécessaire de leur faire découvrir l'exercice libéral dès les études de médecine pour qu'ils n'aient plus peur de s'installer, avec une incitation financière spécifique pour tous ceux qui choisiront de se rendre en désert médical.
Cet article propose donc d'instaurer dès la rentrée 2019‑2020, et pour une durée test de trois ans, un an de stage obligatoire en cabinet libéral pour toutes les spécialités d'internat ainsi que le doublement des salaires des internes en médecine qui choisiront d'effectuer leur stage en zone fragile ou de vigilance.
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