Publié le 27 septembre 2019 par : M. Ramadier, M. Bazin, M. Gosselin, M. Dive, M. Pauget, M. Cattin, M. Ferrara, M. Boucard, M. Viala, Mme Le Grip, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Le Fur, M. Door, Mme Genevard, Mme Kuster, M. Breton, Mme Corneloup, Mme Louwagie.
Après le mot :
« adaptée »,
rédiger ainsi la fin de l’intitulé du titre VI :
« aux principes fondamentaux et aux spécificités de la bioéthique française ».
En 1983, à l’occasion de la création du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), François Mitterrand confia à la nouvelle instance le soin de répondre à « une triple attente » :
- « celle des citoyens qui cherchent des repères dans les avancées parfois vertigineuses des sciences dont nous parlons » ;
- « celle des chercheurs et des praticiens qui se sentent souvent trop seuls face aux conséquences gigantesques de leurs réflexions et de leurs travaux » ;
- « celle des pouvoirs publics qui ont besoin d’avis, de conseils, de recommandations. »
Le but de la bioéthique n’est pas d’épouser le « rythme des avancées scientifiques ». Il est de fixer des repères, des limites, de questionner les évolutions techniques à l’aune de principes intangibles, tels que celui de dignité humaine. Le temps de la bioéthqiue n’est pas celui de la Science. La réflexion éthique a besoin de temps. Elle serait dévoyée de son objet si elle pliait sous le poids des modes et des pressions environnantes.
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