Publié le 7 novembre 2019 par : M. Quatennens, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Supprimer les alinéas 6 et 7.
De façon insidieuse, le Gouvernement réduit l’offre de soin qui sera ouverte aux personnes en instituant un délai de carence et subordonnant la possibilité d’accéder à ces soins à la décision d’un service du « contrôle médical ».
C’était censé être la ligne rouge de ce Gouvernement, qui décidément s’arrange avec sa conscience avec une facilité assez déconcertante. Les effets de ces mesures, sur la vie réelle des personnes concernées, vont évidemment être une réduction des soins auxquels elles pourront prétendre. Cette restriction de l’accès au soin est une discrimination organisée par l’État, et une atteinte nette à la dignité des personnes migrantes. Cette situation ne fait pas honneur au Gouvernement.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.