Publié le 21 octobre 2019 par : Mme Lardet, M. Haury, Mme Tuffnell, M. Claireaux, Mme Gipson, M. Rudigoz, M. Girardin, Mme O'Petit, M. Vignal, Mme De Temmerman, Mme Sylla, M. Buchou, M. Chassaing, M. Daniel.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La perte d’emploi, la modification de l’activité professionnelle ou la difficulté du retour à l’emploi est une réalité que doivent affronter les personnes atteintes d’un cancer ou ayant été atteintes de cancer. Elles peuvent ressentir un sentiment de marginalisation au sein de leur entreprise et parfois, se plaindre de mesures discriminatoires dans leur travail (perte de responsabilité, refus de promotion).
Le Plan cancer se fixe pour cible, d’ici 2020, d’augmenter de 50 % les chances de retour à l’emploi deux ans après le diagnostic des personnes atteintes d’un cancer par rapport à celles n’ayant pas de cancer.
Les facteurs favorisants la réinsertion professionnelle, tout comme les obstacles, peuvent être objectivés. En effet, la reprise du travail dépend des caractéristiques de la maladie, du type de cancer, de son stade d’évolution, des séquelles fonctionnelles, voire des handicaps liés aux différents traitements, des séquelles psychologiques et cognitives dues en particulier à la chimiothérapie, des symptômes résiduels comme la douleur et la fatigue et des comorbidités associées.
Une évaluation précise de ces facteurs dans un contexte professionnel déterminé est essentielle afin d’assurer une réinsertion professionnelle efficiente.
C’est pourquoi, cet amendement propose d’ajouter dans le parcours visant à accompagner les personnes ayant reçu un traitement pour un cancer, une évaluation permettant d’identifier les facteurs qui impacteront la réinsertion professionnelle afin d’assurer un retour efficace à l’emploi.
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