Publié le 19 octobre 2019 par : Mme Valentin, Mme Bonnivard, Mme Genevard, M. Thiériot, M. Reda, Mme Dalloz, Mme Louwagie, Mme Ramassamy, M. Viala, M. Le Fur, M. Perrut, M. Boucard.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’article 45 prévoit d’indemniser pour les salariés, pour les travailleurs indépendants, pour les agents publics, le congé de proche aidant, en ouvrant pour les personnes le droit à une allocation journalière. L’article 45 propose que l’allocation journalière ne soit pas cumulable avec le complément et la majoration de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) perçus pour le même enfant, lorsque la personne accompagnée est un enfant dont il assume la charge au sens de l’article L. 512‑1 du code de la sécurité sociale.
Le complément peut donc être attribué pour un enfant dont le handicap exige le recours à une tierce personne rémunérée ou entraîne des dépenses égales ou supérieures à un montant fixé par arrêté. Un parent peut donc choisir de ne pas réduire son activité professionnelle et de recourir à une tierce personne mais devoir prendre un congé de proche aidant car le besoin de son enfant va ponctuellement au-delà de ce temps ou parce qu’il souhaite l’accompagner à des examens médicaux.
Par ailleurs, les bénéficiaires de l’AAH exerçant une activité professionnelle peuvent tout à fait être concernés par le congé de proche aidant, aussi il apparait comme discriminatoire de les exclure de la possibilité d’une indemnisation au motif qu’ils sont titulaires de cette allocation.
Les 5° et 6° de l’article L. 168‑10 du Code de la sécurité sociale excluraient donc du bénéfice de l’allocation journalière du proche aidant des familles et des personnes directement concernées par le handicap et par ce congé.
C’est pourquoi cet amendement propose de les supprimer.
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