Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 — Texte n° 2296

Amendement N° AS702 (Irrecevable)

Publié le 12 octobre 2019 par : M. Grelier, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Ramadier, M. Marleix, Mme Levy, M. Reda, M. Perrut, Mme Corneloup, M. Bouchet, M. Door.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Le secteur de la santé va devoir relever dans les années à venir des défis colossaux en termes d’innovation - médicale, technologique, organisationnelle, digitale, les établissements de santé doivent investir en continu pour répondre aux nouveaux besoins des patients et aux mutations épidémiologiques.

Mais aujourd’hui, les modes de financement des établissements de santé ne leur donnent pas la pérennité et la visibilité nécessaires à la transformation de l’offre de soins et du système de santé. Le mode de régulation budgétaire infra-annuel limite la capacité des acteurs à agir efficacement et prospectivement.

Le rapport de la task force piloté par Jean-Marc Aubert sur la réforme des modes de financement et de régulation, dans le cadre des travaux « Ma Santé 2022 », considère donc qu’il « est important de donner une visibilité pluriannuelle aux acteurs sur l’évolution des financements afin que ces derniers puissent réaliser les investissements ou les adaptations nécessaires », et que « le manque de visibilité pluriannuelle nuit au pilotage de l’activité ».

Le rapport ajoutait « qu’en l’absence de cette visibilité, les réformes de mode de financement paraissent peu utiles ».

Ces dernières années, la déconnection entre tarifs de prestations et évolution des charges a placé les établissements de santé dans une situation économique, financière et sociale extrêmement préoccupante.

Une évolution du système d’allocation des ressources des établissements vers un modèle pluriannuel, adossé à une hausse minimale de 1 % ou une indexation partielle sur la prévision d’inflation, apparait aujourd’hui indispensable. Ce modèle pluriannuel devra également reposer sur une approche davantage médico économique, et associer l’évolution des tarifs à l’état de la science et des techniques, aux changements de pratiques et aux coûts par prise en charge. L’objectif est, à terme, de pouvoir différencier l’évolution des tarifs par catégorie de prise en charge. En pratique, cette pluriannualité implique un suivi régulier partagé entre les pouvoirs publics et les représentants des établissements, ainsi qu’une démarche prospective beaucoup plus fine des variations infra-annuelles des volumes d’activité réalisés dans les établissements.

Le présent article précise donc les dispositions de fixation des tarifs hospitaliers au sein de l’objectif de dépenses des établissements de santé en indiquant que leur évolution annuelle moyenne ne peut être inférieure à une valeur nette de 1 % ou de [70 %] de l’inflation prévue dans le PLFSS de l’année en cours.

La croissance minimale des tarifs, complétée par une analyse médico-économique fine des prises en charges et tarifs associés, permettra par construction de donner aux établissements la visibilité nécessaire sur l’évolution future de leurs ressources, tout en leur donnant les moyens de mise en œuvre de la transformation du système de santé et d’amélioration des conditions de travail des personnels.

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