Publié le 28 février 2020 par : Mme Maud Petit, M. Berta, M. Garcia, M. Fuchs, Mme Mette, Mme Bannier.
À l’alinéa 3, substituer aux mots :
« d’une œuvre cinématographique ou audiovisuelle »
les mots :
« d’un programme, hors œuvre cinématographique, » ;
Cet amendement a pour objet de limiter le nombre d’interruptions publicitaires lors de la diffusion d’une oeuvre cinématographique. Si l’enjeu financier est bien réel, l’impact sur les pratiques est un risque encore plus grand, et donc indirectement sur les audiences, à long terme. Ces coupures pubs incessantes ont pour conséquence le décrochage du public, lassé et parfois, disons-le exaspéré. Selon un sondage OpinionWay pour Sync - Les Français et l’attention qu’ils accordent à la publicité télévisée d’Octobre 2017, 75 % ne sont pas attentifs à la publicité, et 39 % d’entre eux changent souvent de chaînes pendant la coupure. Une 3e coupure pendant un film ou une série, programme devant lequel nous sommes en général plus attentif que devant une émission de variétés, c’est augmenter les chances de perdre un téléspectateur et de le voir se tourner vers les plateformes de streaming, dans lesquelles la publicité n’est pas aussi présente.
Le présent amendement tend simplement à préserver les œuvres cinématographique de cette nouvelle disposition, qui peut en revanche tout à fait s’insérer dans des programmes musicaux ou documentaires, par exemple.
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