Publié le 13 décembre 2019 par : Mme Louwagie, M. Nury, M. Kamardine, Mme Beauvais, M. Leclerc, Mme Anthoine, M. Bony, M. Viala, M. Forissier, Mme Kuster, M. de la Verpillière.
Rédiger ainsi l’alinéa 87 :
« – soit l’essence à du superéthanol-E85 dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales, pour les véhicules mentionnés au a du présent Ibis, à 150 grammes et, pour les véhicules mentionnés aub ou auc du présent Ibis, à 120 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre. Dans ce cas, le taux d’émissions de dioxyde de carbone mentionnées au c du présent Ibis est le taux renseigné à la rubrique (Z) du certificat d’immatriculation. »
Cet amendement reprend la mesure votée par le Sénat ayant pour objectif d’inciter les constructeurs automobiles à proposer des voitures flex-fuel E85 d’origine en réponse à la demande des entreprises.
Il la recentre sur les voitures flex-fuel E85 d’origine émettant moins de 120 gCO2/km en NEDC corrélé ou 150 gCO2/km en WLTP.
Cette mesure existe déjà pour les voitures combinant l’essence et le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié fossiles. L’élargir au superéthanol-E85 est une mesure de neutralité technologique.
Les voitures flex-fuel E85 d’origine sont une manière d’utiliser le moteur thermique avec une énergie renouvelable, le bioéthanol, réduisant fortement les émissions de CO2 sur l’analyse de cycle de vie. Le développement de voitures flex-fuel E85 d’origine permettrait aussi d’aider les équipementiers automobiles implantés en France à remplir leur carnet de commandes et préserver des emplois.
De plus, cette mesure ne cible que les voitures flex-fuel d’origine immatriculées à partir de 2020. Son coût est très faible : inférieur à 1,5 M€ pour 2020.
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