Publié le 11 mai 2020 par : M. Mélenchon, Mme Taurine, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » (S de Beauvoir)
Partout dans le monde, la crise du Coronavirus est l'occasion pour des régimes machistes de remettre en cause les droits des femmes. Fin mars 2020, les États du Texas et de l'Idaho ont suspendu les « opérations non-urgentes », parmi lesquelles l'IVG.
En France, aucune remise en cause de ce type, mais une baisse significative du nombre d'IVG pratiqués. Il existe probablement plusieurs raisons à cela. Mais le fait que la période de confinement ne soit pas propice à ce que les femmes puissent facilement s'extraire une journée de leur foyer pour pouvoir pratiquer un tel acte semble être la raison principale.
A ce titre, le nombre de grossesses non désirées pourrait être très important à la sortie de cette crise. Pour cette raison, il est fondamental de permettre une extension des délais d'avortement, passant de 12 à 14 semaines. C'est l'objet de cet amendement.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.