Publié le 11 mai 2020 par : M. Mélenchon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La période actuelle bouleverse les conditions de travail de nombreuses personnes. Le télétravail a dû être développé de façon massive et entraîne une série de problème qu’il faut impérativement avoir à l’esprit. Le temps de travail et le temps privé n’ont plus la même étanchéité que lorsque les personnes travaillent sur site. Or, il est impératif, afin d’éviter que des pathologies psychosociales ne se développent, que de bonnes pratiques soient mises en place.
Les entreprises employeuses ont une obligation de sécurité de leurs salarié·es qui comprend les risques psychosociaux qu’il faut renforcer. Le droit à la déconnection, par exemple, doit être assuré.
Par ailleurs, face aux chantres de la dématérialisation à tout va, nous avons deux craintes. D’une part que des entreprises délocalisent des activités qui auparavant s’effectuaient sur site. D’autre part, que soient encouragées les activités « dématérialisables » au détriment des activités qui nécessitaient une présence des salarié·es.
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