Publié le 2 octobre 2020 par : M. Charles de Courson, M. Castellani, Mme Frédérique Dumas.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
En 2013, le Gouvernement a mis en place un plafonnement global des avantages consistant à limiter à 10 000 € le montant des avantages fiscaux dont un particulier peut bénéficier chaque année pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Ce plafonnement global s’applique à la quasi-totalité des dispositifs fiscaux accordés tel que l’IR- PME, l’emploi d’un salarié à domicile, les frais de garde des jeunes enfants ou encore les dépenses engagées pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements. Il ne s’applique toutefois pas aux dons.
4 i.e., la société concernée doit exercer son activité sur un marché, quel qu’il soit, depuis moins de dix ans après sa première vente commerciale.
Toujours dans la logique de mobiliser l’épargne des citoyens vers des projets à fort impact social et environnemental par le biais d’investissements au capital d’entreprises solidaires, il nous semble qu’appliquer un plafond plus élevé pour les investissements solidaires serait une bonne mesure incitative. En effet, les citoyens auraient ainsi une marge plus importante pour investir dans les entreprises solidaires sans que cela implique de renoncer, pour ces derniers, à d’autres crédits d’impôts importants.
A l’instar de la réduction d’impôt accordée au titre de certains investissements réalisés en outre-mer ou des souscriptions au capital d’une société de financement d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles (« Sofica »), les réductions d’impôts accordées lors de l’investissement direct en fonds propres au capital d’une entreprise solidaire pourraient relever du plafonnement global de 18 000 €.
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