Publié le 20 octobre 2020 par : M. Lénaïck Adam, M. Serva, Mme Vanceunebrock, Mme Le Feur, M. Vignal, M. Haury, M. Krabal, M. Mathiasin, Mme Sanquer, Mme Sage.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Cet amendement s'inscrit dans le cadre des accords de Ségur du 13 juillet 2020 et vise à adapter la mesure de revalorisation du traitement des personnels soignants aux spécificités ultramarines. Il a vocation à réajuster cette revalorisation de traitement aux réalités des départements et territoires d'Outre Mer. Il propose donc une majoration de cette mesure à hauteur de 35 à 40 % sur la base de l'indemnité dite « vie chère » qui varie d'un territoire à un autre.
Les soignants de ces territoires et particulièrement en Guadeloupe, Guyane et à Mayotte, doivent palier quotidiennement aux carences du système sanitaire sur place. Pire, ils sont parfois amenés à utiliser leurs deniers personnels pour l'achat de matériel afin de prendre en charge leurs patients alors même qu'ils exercent à l'hôpital public. Cette épidémie de la covid-19 n'a pas manqué d'accentuer davantage la précarité du système hospitalier dans lequel ils évoluent : manque de personnel, manque de matériel, vétusté de certains hôpitaux, pénibilité du travail, entre autres. Ces éléments nuisent à l'attractivité médicale et paramédicale de ces territoires qui sont dans la majorité d'entre eux des déserts médicaux.
Une majoration de la revalorisation des rémunérations de ces personnels de santé, au prorata du coût de la vie, serait donc la bienvenue, d'autant plus qu'il s'agit d'une revendication de longue date des intéressés.
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