Publié le 20 octobre 2020 par : M. Mendes, M. Matras, Mme Mirallès, M. Raphan, M. Person, Mme Charrière, Mme Toutut-Picard, M. Paluszkiewicz, Mme Vanceunebrock, Mme Bureau-Bonnard, Mme Brugnera.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Aujourd’hui les premières semaines de vie du nourrisson sont encore trop souvent entièrement à la charge de la mère, qui doit se remettre aussi la plupart du temps de son accouchement. Pour cela et pour d’autres raisons, il est très important que les pères profitent également de ce congé.
Début septembre 2020, un rapport scientifique sur les « 1000 premiers jours de l’enfant » assurait que cette période était primordiale dans le développement du nourrisson. Le temps, la disponibilité et la proximité physique et émotionnelle de la part des parents sont à ce moment-là essentiels pour construire une relation harmonieuse.
Rendre égal l’accès au congé parental est également nécessaire pour réduire les discriminations à l’embauche puisque pères et mères seront tous susceptibles d’être absent en cas de naissance ou d’adoption.
D’autre part, il s’agit de lutter contre une vision discriminatoire à l’égard des hommes, selon laquelle leur rôle est moins important auprès de leur nouveau-né par rapport à celui de la mère et les congés paternité sont donc mal vus, voire même, ils leur sont refusés. À cause de cette pression sociale, les plus précaires ne vont pas oser prendre le congé paternité, de peur de perdre leur emploi.
Voilà pourquoi cet amendement veut rendre ce congé parental suffisamment long pour pouvoir créer une relation importante avec l’enfant et répartissable comme souhaité entre les deux parents.
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