Publié le 30 novembre 2020 par : Mme Bonnivard, M. Cinieri, M. Jean-Claude Bouchet, M. Minot, Mme Audibert, M. Descoeur, Mme Louwagie, M. Viala, Mme Porte, M. Sermier, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Hemedinger, M. Bazin, M. Boucard, M. Meyer, M. Perrut, M. Hetzel, M. Ravier, Mme Serre.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
Cet amendement propose d’instituer une « consultation infirmière de premiers recours » pour la prise en charge des affections bénignes ou des petites plaies, afin de décharger les services d’urgences, avec réorientation si besoin vers le médecin traitant.
Le nombre de passages aux urgences a été doublé en quelques années, il convient donc d’utiliser davantage les compétences des 600.000 infirmières, et le maillage territorial des 140.000 infirmiers libéraux, derniers professionnels de santé à se rendre quotidiennement au domicile des patients.
Il convient que la loi reconnaisse enfin les infirmiers comme composantes du premier recours, en cohérence avec la réalité de terrain de ces professionnels de santé. La loi définit les soins de premier recours comme comprenant la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patients, la dispensation et l’administration des médicaments, produits et dispositifs médicaux, ainsi que le conseil pharmaceutique, l’orientation dans le système de soins et le secteur médico-social et l’éducation pour la santé. Nombre de ces missions relèvent directement du rôle infirmier exercé quotidiennement sur le terrain, car les infirmiers jouent un rôle essentiel dans la continuité des soins, les sorties d’hôpital etc.
Tel est l’objet de cet amendement.
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