Publié le 5 février 2021 par : Mme Lenne, Mme Pitollat, M. Sempastous, M. Anato, Mme Michel, Mme Tanguy, Mme Boyer, Mme Rilhac, Mme Krimi, M. Kerlogot, M. Simian, Mme Sylla, Mme Genetet, M. Maire, Mme Clapot, Mme Jacqueline Dubois, Mme Thomas, Mme Saint-Paul, Mme Sarles, M. Raphan, M. Kokouendo.
Après la deuxième phrase de l’alinéa 67,
insérer la phrase suivante :
« A ce titre, la France souhaite donc inscrire la question des mille premiers jours de l’enfant au cœur de son action. »
Le présent amendement a vocation à entériner la politique publique des 1000 premiers jours de l’enfant au coeur de l’APD française.
Entre le début de la grossesse où le fœtus commence à interagir avec son environnement et celui où l’enfant prononce ses premières phrases, une partie considérable de son développement est en jeu. Cette période, comprise entre le 4ème mois de grosse et les deux ans de l’enfant, ce sont les 1000 premiers jours. Elle se caractérise par un rythme de croissance sans équivalent à l’échelle d’une vie : le bébé grandit de deux centimètres par mois, la taille de son cerveau est multipliée par cinq et les connexions neuronales s’y établissent à la fréquence de cent mille par minute.
C’est pourquoi il est essentiel, si ce n’est primordial, d’inscrire dans notre feuille de route la priorité donnée aux 1000 premiers jours de l’enfant pour lutter contre la pauvreté dans toutes ses dimensions, l’insécurité alimentaire et la malnutrition, tant de l’enfant que de sa maman.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.