Publié le 25 février 2021 par : M. Vialay, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, Mme Corneloup, Mme Audibert, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Louwagie, Mme Boëlle, Mme Trastour-Isnart, M. Menuel, M. Cinieri, Mme Poletti, M. Parigi, M. Pierre-Henri Dumont, M. Meyer, M. Benassaya, Mme Serre, M. Rolland.
Au 7° du I de l’article L. 100‑4 du code de l’énergie, sont insérés les mots : « et garantissant une non-précarisation des ménages à la suite des rénovations réalisées ; ».
Cet amendement a pour but de garantir une non-précarisation énergétique des ménages lors de la rénovation thermique de leur logement. La rénovation énergétique a pour principal objectif de réduire les consommations d’énergie des bâtiments rénovés. Toutefois, une baisse des consommations n’est pas nécessairement synonyme pour le ménage concerné d’une baisse de sa facture énergétique.
En effet, une rénovation énergétique qui comprendrait un changement du système de chauffage et/ou d’eau chaude peut entraîner une hausse non-négligeable de la facture énergétique du ménage et faire basculer un ménage fragile dans une situation de précarité énergétique. Il est donc important, dans le cadre des politiques de lutte contre la précarité énergétique de s’assurer que des travaux de rénovation n’entraînent pas une situation de précarité.
La transition écologique et son volet rénovation énergétique ne sauraient être durables sans la prise en compte du risque de précarité énergétique dans la politique de rénovation.
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