Publié le 25 février 2021 par : M. Saddier, Mme Genevard, M. Ramadier, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Perrut, Mme Audibert, M. Vialay, Mme Corneloup, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Duby-Muller, Mme Poletti, Mme Boëlle, M. Dive, Mme Louwagie, M. Sermier, Mme Bonnivard, M. Ravier, Mme Bouchet Bellecourt.
À la seconde phrase de l’alinéa 2, après le mot :
« climatique »,
insérer les mots :
« , la sobriété numérique ».
Cet amendement vise à promouvoir l’information et l’éducation sur les pratiques de sobriété numérique au sein des établissements scolaires, auprès des élèves.
Le secteur du numérique est encore aujourd’hui considéré comme immatériel, alors que ces impacts sont tangibles. Depuis 2013, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales est passée de 2,5 % à 3,7 %. Pour produire un équipement numérique, entre 50 et 350 fois son poids en matières premières est nécessaire. Cela équivaut à 800 kg pour produire un ordinateur portable. A l’échelle du monde, ⅔ à ¾ des impacts environnementaux du numérique sont dus à la production des terminaux.
Alors, pour que la digitalisation de la société reste un atout pour notre économie, il est nécessaire que chaque citoyen soit pleinement conscient des impacts de sa consommation numérique, du cycle de vie des objets qu’il utilise, et soit donc sensibilisé à la sobriété numérique.
Le ministère de l’Education nationale, en collaboration avec l’ADEME, définit le contenu à transmettre aux enseignants et aux élèves.
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